Tout en qualifiant de "légitimes" les revendications des enseignants, les parents d'élèves ne semblent pas toutefois approuver leur recours à la grève illimitée, voire reconductible chaque semaine. Le président de l'Union nationale des associations des parents d'élèves (Unape), Ahmed Khaled, n'a pas mâché ses mots à ce propos, affirmant «Les parents d'élèves refusent catégoriquement que leurs enfants soient perçus comme un moyen, par ces enseignants, de concrétiser leurs revendications d'ordre matériel». Tout en affirmant que les élèves demeurent immanquablement les véritables et seuls perdants, en particulier ceux inscrits dans des classes d'examens. "Ces derniers ont accumulé un retard important dans le programme scolaire et sont donc mal préparés pour les épreuves de fin d'année", a affirmé Ahmed Khaled, hier, dans une déclaration au Midi Libre. «Nous ne sommes contre aucune partie. Tout ce que nous faisons, c'est défendre l'intérêt de nos enfants. Nous refusons les retards et les grèves qui se répercutent négativement sur les cours», a soutenu notre interlocuteur. Pour le numéro 1 de l'Unape l'école algérienne est déjà suffisamment minée par plusieurs facteurs freinant son évolution et sa rentabilité. «8 millions d'élèves sont déjà souffrants dans une école menacée de la grippe A/H1N1, de fléaux sociaux, d'une mauvaise restauration et d'un manque de transport, ils ne peuvent supporter encore le poids d'une grève illimitée». La grève ne serait pas, de l'avis d'Ahmed Khaled, la solution la plus sensée à la situation socioprofessionnelle «critique» des enseignants. Il propose par contre la dénonciation à travers les médias, et l'établissement d'un rapport à adresser au président de la République ou au Chef du gouvernement, ainsi que l'instauration d'un dialogue entre les syndicats et la tutelle. L'Unape organise, pour le 17 du mois en cours, une journée d'études destinée à l'organisation scolaire. Des cadres de l'éducation, des pédagogues, d'anciens instituteurs et directeurs d'écoles, des enseignant et inspecteurs de l'orientation scolaire et autres spécialistes du secteur sont attendus au cours de cette journée pour passer au crible le secteur de l'éducation en Algérie. Cette journée, qui se tiendra sans l'aval du ministère de l'Education nationale, vise d'après les organisateurs, à débattre du vécu de l'école algérienne et à proposer une alternative à la tutelle. Prendront part à cette journée d'études, nous dira Ahmed Khaled, également des syndicats de l'éducation. L'occasion sera donc offerte aux parents et enseignants de débattre sereinement de la situation actuelle du secteur. «Nous prévoyons des entrevues avec les syndicats de l'éducation, à titre privé, afin de tenter d'aboutir à des solutions raisonnables qui mettront fin aux ennuis du secteur, en faisant passer surtout et en priorité l'intérêt de l'élève», a conclu Ahmed Khaled. Tout en qualifiant de "légitimes" les revendications des enseignants, les parents d'élèves ne semblent pas toutefois approuver leur recours à la grève illimitée, voire reconductible chaque semaine. Le président de l'Union nationale des associations des parents d'élèves (Unape), Ahmed Khaled, n'a pas mâché ses mots à ce propos, affirmant «Les parents d'élèves refusent catégoriquement que leurs enfants soient perçus comme un moyen, par ces enseignants, de concrétiser leurs revendications d'ordre matériel». Tout en affirmant que les élèves demeurent immanquablement les véritables et seuls perdants, en particulier ceux inscrits dans des classes d'examens. "Ces derniers ont accumulé un retard important dans le programme scolaire et sont donc mal préparés pour les épreuves de fin d'année", a affirmé Ahmed Khaled, hier, dans une déclaration au Midi Libre. «Nous ne sommes contre aucune partie. Tout ce que nous faisons, c'est défendre l'intérêt de nos enfants. Nous refusons les retards et les grèves qui se répercutent négativement sur les cours», a soutenu notre interlocuteur. Pour le numéro 1 de l'Unape l'école algérienne est déjà suffisamment minée par plusieurs facteurs freinant son évolution et sa rentabilité. «8 millions d'élèves sont déjà souffrants dans une école menacée de la grippe A/H1N1, de fléaux sociaux, d'une mauvaise restauration et d'un manque de transport, ils ne peuvent supporter encore le poids d'une grève illimitée». La grève ne serait pas, de l'avis d'Ahmed Khaled, la solution la plus sensée à la situation socioprofessionnelle «critique» des enseignants. Il propose par contre la dénonciation à travers les médias, et l'établissement d'un rapport à adresser au président de la République ou au Chef du gouvernement, ainsi que l'instauration d'un dialogue entre les syndicats et la tutelle. L'Unape organise, pour le 17 du mois en cours, une journée d'études destinée à l'organisation scolaire. Des cadres de l'éducation, des pédagogues, d'anciens instituteurs et directeurs d'écoles, des enseignant et inspecteurs de l'orientation scolaire et autres spécialistes du secteur sont attendus au cours de cette journée pour passer au crible le secteur de l'éducation en Algérie. Cette journée, qui se tiendra sans l'aval du ministère de l'Education nationale, vise d'après les organisateurs, à débattre du vécu de l'école algérienne et à proposer une alternative à la tutelle. Prendront part à cette journée d'études, nous dira Ahmed Khaled, également des syndicats de l'éducation. L'occasion sera donc offerte aux parents et enseignants de débattre sereinement de la situation actuelle du secteur. «Nous prévoyons des entrevues avec les syndicats de l'éducation, à titre privé, afin de tenter d'aboutir à des solutions raisonnables qui mettront fin aux ennuis du secteur, en faisant passer surtout et en priorité l'intérêt de l'élève», a conclu Ahmed Khaled.