Le conflit entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats se durcit. Le secteur de l'éducation risque d'être paralysé à nouveau par une grève illimitée. Quel est votre avis par rapport à cette situation ? Les parents d'élèves sont très inquiets. Ils attendent et demandent une intervention rapide du Premier ministre et du chef de l'Etat pour trouver immédiatement une solution à ce problème. Parce que les discussions marathoniennes qui durent depuis la rentrée scolaire n'ont rien donné et nous nous dirigeons, aujourd'hui, vers une année blanche. Je peux dire que cette année est la plus mauvaise depuis 1962. Il faut absolument mettre un terme au feuilleton des négociations entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats. Que pensez-vous des revendications des syndicats ? Nous soutenons, bien sûr, leurs revendications qui sont légitimes. Mais nous demandons à ce que les enseignants soient sages et qu'ils pensent d'abord à l'intérêt des élèves qui ont déjà perdu plus de 8 semaines de cours. Nous demandons également au ministère de l'Education nationale de donner des dates précises pour la satisfaction des revendications des enseignants. Il faut donner du concret aux syndicats et en finir avec ce problème définitivement. Selon vous, qui est responsable de cette situation ? Les responsables sont le ministère et les syndicats. Parce que le ministère n'a pas été clair avec les syndicats en refusant de donner des échéances précises pour l'application de leurs revendications. Les syndicats, pour leur part, doivent faire des concessions dans l'intérêt des élèves.