90% est le taux minimal du suivi de la grève d'une semaine reconductible qui a débuté hier dans le secteur de l'éducation, selon les estimations faites par le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST) durant le premières heures de cours. Ce taux, atteignant 100% dans certaines régions du pays selon le SNAPEST, est un résultat jamais réalisé depuis 2003. L'explication donnée quant à cette réussite par le porte-parole du SNAPEST, M.Méziane Mériane, qui a animé une conférence de presse est le résultat de«la solidarité des syndicats et de l'unification de leur plateforme de revendications». Les syndicats en grève semblent, selon le conférencier, décidés à ne pas revenir sur cette démarche sans une réaction positive de la part de la tutelle. Pour M.Mériane, «les syndicats sont appelés à surmonter leur divergences pour que leur action ne soit pas essoufflée». «Benbouzid a fait exprès de recevoir les syndicats séparément pour casser la grève, mais il a échoué», a-t-il souligné. A ceux qui accusent les enseignants grévistes de nuire à l'intérêt des élèves, M.Mériane a nettement répondu que «la tutelle est la seule à devoir assumer les conséquences de cette grève. Il lui suffit de répondre favorablement à nos revendications pour qu'il y soit mis fin». A noter que le SNAPEST a décidé de joindre cette grève en application à la résolution du conseil national tenu le 25 septembre passé, et après concertation avec d'autres syndicats du secteur. Figurent sur la liste de revendications, l'élaboration d'un régime indemnitaire digne avec l'application de l'effet rétroactif à partir de janvier 2008, la prise en charge médicale des effets du métier à travers la promotion de la médecine du travail et la classification des différentes maladies professionnelles, la refonte globale du mode de gestion des œuvres sociales, la concrétisation de la retraite à partir de 25 ans de service, la revalorisation des indemnités spécifiques aux enseignants du sud ainsi que la réhabilitation du technique. S'agissant de la future augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG) qui sera a priori décidé lors de la tenue de la prochaine tripartite, Mériane a fermement réaffirmé que la classe moyenne n'en profitera pas sans l'abrogation des articles 87 et 87 bis concernant le calcul du SNMG. «S'il y a une crise, elle doit être partagée par tous», conclut-t-il 90% est le taux minimal du suivi de la grève d'une semaine reconductible qui a débuté hier dans le secteur de l'éducation, selon les estimations faites par le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST) durant le premières heures de cours. Ce taux, atteignant 100% dans certaines régions du pays selon le SNAPEST, est un résultat jamais réalisé depuis 2003. L'explication donnée quant à cette réussite par le porte-parole du SNAPEST, M.Méziane Mériane, qui a animé une conférence de presse est le résultat de«la solidarité des syndicats et de l'unification de leur plateforme de revendications». Les syndicats en grève semblent, selon le conférencier, décidés à ne pas revenir sur cette démarche sans une réaction positive de la part de la tutelle. Pour M.Mériane, «les syndicats sont appelés à surmonter leur divergences pour que leur action ne soit pas essoufflée». «Benbouzid a fait exprès de recevoir les syndicats séparément pour casser la grève, mais il a échoué», a-t-il souligné. A ceux qui accusent les enseignants grévistes de nuire à l'intérêt des élèves, M.Mériane a nettement répondu que «la tutelle est la seule à devoir assumer les conséquences de cette grève. Il lui suffit de répondre favorablement à nos revendications pour qu'il y soit mis fin». A noter que le SNAPEST a décidé de joindre cette grève en application à la résolution du conseil national tenu le 25 septembre passé, et après concertation avec d'autres syndicats du secteur. Figurent sur la liste de revendications, l'élaboration d'un régime indemnitaire digne avec l'application de l'effet rétroactif à partir de janvier 2008, la prise en charge médicale des effets du métier à travers la promotion de la médecine du travail et la classification des différentes maladies professionnelles, la refonte globale du mode de gestion des œuvres sociales, la concrétisation de la retraite à partir de 25 ans de service, la revalorisation des indemnités spécifiques aux enseignants du sud ainsi que la réhabilitation du technique. S'agissant de la future augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG) qui sera a priori décidé lors de la tenue de la prochaine tripartite, Mériane a fermement réaffirmé que la classe moyenne n'en profitera pas sans l'abrogation des articles 87 et 87 bis concernant le calcul du SNMG. «S'il y a une crise, elle doit être partagée par tous», conclut-t-il