Incontestablement le défunt Bachir Boumaza jouissait d'une grande estime et d'un respect certain au sein de la classe politique et des anciens moudjahidine. Et il n'y a qu'à voir la foule qui a accompagné le défunt, hier, à sa dernière demeure au cimetière d'El Alia et qui lui a rendu un vibrant hommage, un peu plus tôt, au siège du Conseil de la nation, pour se rendre compte de ces évidences. Incontestablement le défunt Bachir Boumaza jouissait d'une grande estime et d'un respect certain au sein de la classe politique et des anciens moudjahidine. Et il n'y a qu'à voir la foule qui a accompagné le défunt, hier, à sa dernière demeure au cimetière d'El Alia et qui lui a rendu un vibrant hommage, un peu plus tôt, au siège du Conseil de la nation, pour se rendre compte de ces évidences. Bachir Boumaza a été inhumé hier au cimetière d‘El Alia en présence de Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, Abdelaziz Ziari, président de l‘APN, Ahmed Ouyahia, Premier ministre, Boualem Bessaieh, président du Conseil constitutionnel, ainsi que des membres du gouvernement qui ont assisté à l‘enterrement de l‘ancien président de la Chambre haute, décédé, vendredi dernier en Suisse des suites d‘une longue maladie. Pratiquement tous les hauts responsables de l‘Etat ainsi que d‘anciens responsables politiques ont assisté à l‘enterrement, nombreux furent aussi les personnalités politiques qui ont tenu à rendre un hommage, hier, à ce grand militant de la cause nationale, lorsque la dépouille mortelle a été exposée, à partir de 10h du matin dans la grande salle du 2e étage, au siège du Conseil de la nation. Ainsi du président du Sénat en passant par celui de l‘APN, du Premier ministre et de plusieurs autres membres du gouvernement, d‘anciens hauts responsables et ministres, des figures connues de "la famille révolutionnaire" et surtout d‘anciennes figures de la cause nationale ont tous voulu témoigner, par leur présence, de la grande considération qu‘ils vouent au défunt. Smail Hamdani et Ahmed Benbitour, qui ont tous deux exercé la fonction de chef de gouvernement, étaient également présents au siège du Conseil de la nation. Ahmed Mahsas et Abdelhamid Mehri deux figures de proue du mouvement national, et qui ont connu le défunt dans les années 40, ont signifié leur grand respect à cette personnalité. Dans une brève déclaration, Ahmed Mahsas, qui siège au Sénat, a indiqué «que l‘Algérie a perdu un grand militant d‘une irréprochable honnêteté». Tous les présents ont présenté leurs condoléances à la famille de Bachir Boumaza. Le fils aîné du défunt, Yacine et ses deux sœurs n‘ont pas laissé transparaître leur douleur, faisant ainsi montre d‘un grand courage devant ce malheur qui a frappé leur famille. Il en a été de même pour les deux frères du défunt, Ali et Nouredine. Dans le hall les discussions allaient bon train et tous évoquaient les qualités du défunt. "C‘était un homme doté d‘une imposante stature», a indiqué Nouredine Benbraham, le commandant général des Scouts musulmans algériens, qui se rappelle l‘avoir connu pour la première fois au mois de juin de l‘année 1998 lorsqu‘il a organisé la première édition du Parlement pour l‘enfant. Nouria Hafsi, secrétaire général de l‘UNFA et ex-membre du Conseil de la nation, a surtout mis en exergue les qualités humaines du défunt lequel, dira-t-elle, "était plein d‘humour". Pour Kheiredine Benkherissa, président de la fondation du 8-Mai-1945, créer faut-il encore le rappeler par Bachir Boumaza au début des années 90, "Si El Bachir n‘est pas parti, car la bonne graine ne meurt jamais". Dans une déclaration-hommage, rendu publique hier, et intitulé "Le gardien de la mémoire", Benkherissa considère que le defunt "s‘est battu pour les causes justes jusqu‘à la dernière heure ; N‘a-t-il pas été à l‘origine de l‘introduction du débat sur le crime contre l‘humanité et le crime de guerre en Algérie". Benkherissa nous a confié que la fondation du 8 -Mai, qui s‘apprêtait à honorer le defunt lors de son anniversaire, qui devait être fêtée le 26 novembre prochain, projette d‘éditer un livre sur ce grand homme en vue de perpétuer sa mémoire. Bachir Boumaza, pour rappel, est né le 26 novembre 1927 à Kherrata ; Dès son jeune âge il rejoindra les rangs du mouvement national et a eu à assumer après l‘Indépendance, de nombreuses charges gouvernementales. Il a ainsi été ministre du Travail et des Affaires sociales, dans le premier gouvernement de la République algérienne en 1962, ministre de l‘Economie nationale en 1963, ministre de l‘Industrie et de l‘Energie de 1964 à 1965 et ministre de l‘Information de 1965 à 1966. Comme il a occupé, enfin, le poste de président du Conseil de la nation de janvier 1998 à avril 2001. Azzeddine Mihoubi, secrétaire d‘Etat, chargé de la Communication «M. Boumaza était une culture suprême" du fait que l‘intérêt qu‘il accordait à la culture équivalait l‘intérêt qu‘il portait à la politique». Saïd Abadou, secrétaire général de l‘ONM «l‘Algérie a perdu en la personne de Bachir Boumaza un grand homme qui a consacré toute sa vie au service de son pays et aux questions du monde arabe, notamment, la question palestinienne». Abdelhamid Mehri, ancien ministre au GPRA «Le défunt était "un militant de la première heure dans le mouvement national qui s‘est consacré à la libération des pays et à la défense des causes justes à leur tête la cause palestinienne". Ali Haroun, ancien responsable de la Fédération de France du FLN «Le regretté était un grand militant de la cause nationale» Mohamed Cherif Abbas, ministre des Moudjahiddine «Le défunt Bachir Boumaza, premier président du Conseil de la nation, restera un modèle de militantisme et de sacrifice dans l‘histoire. L‘histoire retiendra que Bachir Boumaza était un modèle de militantisme et de sacrifice pour la patrie. Il était un modèle de fidélité, d‘attachement et de défense du pays. Toi Si El-Bachir, tu resteras à jamais un exemple à suivre en matière de militantisme. Tu étais un brave militant et combattant (pour libérer le pays du joug colonial) et un parfait intellectuel car ton parcours a été riche en actions politique, militante et culturelle. Le défunt Boumaza a fait siens, les malheurs de ses compatriotes, des peuples arabes et musulmans et de tous ceux qui plaidaient et luttaient pour la paix dans le monde, et il en a fait sa raison d‘être. Le combat de Boumaza ne s‘est pas limité aux frontières de l‘Algérie, car après l‘indépendance il s‘est engagé dans la défense des causes justes et des valeurs humaines», a témoigné M. Abbas dans une oraison funèbre prononcée avant l‘inhumation de ce militant de la cause nationale. Bachir Boumaza a été inhumé hier au cimetière d‘El Alia en présence de Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, Abdelaziz Ziari, président de l‘APN, Ahmed Ouyahia, Premier ministre, Boualem Bessaieh, président du Conseil constitutionnel, ainsi que des membres du gouvernement qui ont assisté à l‘enterrement de l‘ancien président de la Chambre haute, décédé, vendredi dernier en Suisse des suites d‘une longue maladie. Pratiquement tous les hauts responsables de l‘Etat ainsi que d‘anciens responsables politiques ont assisté à l‘enterrement, nombreux furent aussi les personnalités politiques qui ont tenu à rendre un hommage, hier, à ce grand militant de la cause nationale, lorsque la dépouille mortelle a été exposée, à partir de 10h du matin dans la grande salle du 2e étage, au siège du Conseil de la nation. Ainsi du président du Sénat en passant par celui de l‘APN, du Premier ministre et de plusieurs autres membres du gouvernement, d‘anciens hauts responsables et ministres, des figures connues de "la famille révolutionnaire" et surtout d‘anciennes figures de la cause nationale ont tous voulu témoigner, par leur présence, de la grande considération qu‘ils vouent au défunt. Smail Hamdani et Ahmed Benbitour, qui ont tous deux exercé la fonction de chef de gouvernement, étaient également présents au siège du Conseil de la nation. Ahmed Mahsas et Abdelhamid Mehri deux figures de proue du mouvement national, et qui ont connu le défunt dans les années 40, ont signifié leur grand respect à cette personnalité. Dans une brève déclaration, Ahmed Mahsas, qui siège au Sénat, a indiqué «que l‘Algérie a perdu un grand militant d‘une irréprochable honnêteté». Tous les présents ont présenté leurs condoléances à la famille de Bachir Boumaza. Le fils aîné du défunt, Yacine et ses deux sœurs n‘ont pas laissé transparaître leur douleur, faisant ainsi montre d‘un grand courage devant ce malheur qui a frappé leur famille. Il en a été de même pour les deux frères du défunt, Ali et Nouredine. Dans le hall les discussions allaient bon train et tous évoquaient les qualités du défunt. "C‘était un homme doté d‘une imposante stature», a indiqué Nouredine Benbraham, le commandant général des Scouts musulmans algériens, qui se rappelle l‘avoir connu pour la première fois au mois de juin de l‘année 1998 lorsqu‘il a organisé la première édition du Parlement pour l‘enfant. Nouria Hafsi, secrétaire général de l‘UNFA et ex-membre du Conseil de la nation, a surtout mis en exergue les qualités humaines du défunt lequel, dira-t-elle, "était plein d‘humour". Pour Kheiredine Benkherissa, président de la fondation du 8-Mai-1945, créer faut-il encore le rappeler par Bachir Boumaza au début des années 90, "Si El Bachir n‘est pas parti, car la bonne graine ne meurt jamais". Dans une déclaration-hommage, rendu publique hier, et intitulé "Le gardien de la mémoire", Benkherissa considère que le defunt "s‘est battu pour les causes justes jusqu‘à la dernière heure ; N‘a-t-il pas été à l‘origine de l‘introduction du débat sur le crime contre l‘humanité et le crime de guerre en Algérie". Benkherissa nous a confié que la fondation du 8 -Mai, qui s‘apprêtait à honorer le defunt lors de son anniversaire, qui devait être fêtée le 26 novembre prochain, projette d‘éditer un livre sur ce grand homme en vue de perpétuer sa mémoire. Bachir Boumaza, pour rappel, est né le 26 novembre 1927 à Kherrata ; Dès son jeune âge il rejoindra les rangs du mouvement national et a eu à assumer après l‘Indépendance, de nombreuses charges gouvernementales. Il a ainsi été ministre du Travail et des Affaires sociales, dans le premier gouvernement de la République algérienne en 1962, ministre de l‘Economie nationale en 1963, ministre de l‘Industrie et de l‘Energie de 1964 à 1965 et ministre de l‘Information de 1965 à 1966. Comme il a occupé, enfin, le poste de président du Conseil de la nation de janvier 1998 à avril 2001. Azzeddine Mihoubi, secrétaire d‘Etat, chargé de la Communication «M. Boumaza était une culture suprême" du fait que l‘intérêt qu‘il accordait à la culture équivalait l‘intérêt qu‘il portait à la politique». Saïd Abadou, secrétaire général de l‘ONM «l‘Algérie a perdu en la personne de Bachir Boumaza un grand homme qui a consacré toute sa vie au service de son pays et aux questions du monde arabe, notamment, la question palestinienne». Abdelhamid Mehri, ancien ministre au GPRA «Le défunt était "un militant de la première heure dans le mouvement national qui s‘est consacré à la libération des pays et à la défense des causes justes à leur tête la cause palestinienne". Ali Haroun, ancien responsable de la Fédération de France du FLN «Le regretté était un grand militant de la cause nationale» Mohamed Cherif Abbas, ministre des Moudjahiddine «Le défunt Bachir Boumaza, premier président du Conseil de la nation, restera un modèle de militantisme et de sacrifice dans l‘histoire. L‘histoire retiendra que Bachir Boumaza était un modèle de militantisme et de sacrifice pour la patrie. Il était un modèle de fidélité, d‘attachement et de défense du pays. Toi Si El-Bachir, tu resteras à jamais un exemple à suivre en matière de militantisme. Tu étais un brave militant et combattant (pour libérer le pays du joug colonial) et un parfait intellectuel car ton parcours a été riche en actions politique, militante et culturelle. Le défunt Boumaza a fait siens, les malheurs de ses compatriotes, des peuples arabes et musulmans et de tous ceux qui plaidaient et luttaient pour la paix dans le monde, et il en a fait sa raison d‘être. Le combat de Boumaza ne s‘est pas limité aux frontières de l‘Algérie, car après l‘indépendance il s‘est engagé dans la défense des causes justes et des valeurs humaines», a témoigné M. Abbas dans une oraison funèbre prononcée avant l‘inhumation de ce militant de la cause nationale.