Le directeur coordinateur de l'entreprise Haddoud, spécialisée dans la production et l'exportation des dattes ‘'deglet nour'' située à Tolga (Biskra), nous parle de la situation de sa société et des perspectives d'évolution à l'international. Le directeur coordinateur de l'entreprise Haddoud, spécialisée dans la production et l'exportation des dattes ‘'deglet nour'' située à Tolga (Biskra), nous parle de la situation de sa société et des perspectives d'évolution à l'international. Midi Libre : Quels sont les principaux pays vers lesquels vous exportez ? Mohamed Nadjib Haddoud : La spécialité de notre entreprise est celle d'exporter la datte deglet nour de Biskra. L'exportation représente plus de 90% de notre activité. Nos clients potentiels et fidèles depuis 15 ans sont situés essentiellement en Europe et aux Etats-Unis d'Amérique. Nous avons aussi exporté dans certains pays scandinaves. Concernant le segment européen, nos produits sont demandés notamment sur les marchés français, belge et hollandais. Ce qui représente quelque chose comme 80% de nos exportations destinées pour le vieux continent. Le volume financier global varie entre 2 et 3 millions d'euros par an. Ce qui n'est pas rien. Nous détenons 20 % de parts du marché national en 2007. Nous n'avons aucun problème avec nos clients. Mais les exportateurs tunisiens faussent le jeu de la concurrence en proposant des prix très bas à l'exportation. Ce qui frôle de prés le dumping. Cette casse des prix n'est pas bonne ni pour eux ni pour nous. C'est pourquoi on se demande s'ils ont des raisons légitimes. L'environnement actuel n'est pas, non plus, favorable à l'exportation. Il s'agit pour nous, exportateurs, d'un véritable parcours de combattant. Quels sont les principaux problèmes rencontrés aussi bien dans la production que l'exportation ? Nous avons surtout besoin de la mise à niveau des entreprises versées dans l'exportation. Ceci constitue 80 % de nos contraintes. Il faut mettre nos unités aux standards internationaux, en termes de productivité, des techniques d'exportation et de formation et de maitrise des pratiques du commerce international. Nos équipements de la production et du conditionnement ne sont pas performants et technologiques. Ce qui nous pénalise sur le plan de la compétitivité internationale. Il faut aussi souligner l'obligation de la certification ISO 22 000 exigée par les marchés internationaux. Ce sont de vraies contraintes pour nous, exportateurs algériens de la datte notamment. Comment pensez-vous investir le marché international ? Il s'agit des quantités de dattes conditionnées dans des paquets de 200, 250, 500 grammes et un kilogramme dans le pire des cas. Nous le faisons pour répondre justement à la culture européenne qui consomme en petites quantités et ne stocke pas. Quels sont vos projets pour le futur ? Nous avons programmé de diversifier un peu plus notre clientèle. Il faut dire qu'elle est pratiquement française à 80 %. Nous allons le faire dans le cadre notamment de notre participation annuelle dans les foires, expositions et salons internationaux pour gagner des parts de marché dans d'autres pays et continents. Nous avons participé déjà aux foires de Las Vegas et de Paris. Nous revenons de la foire de Cologne en Allemagne. Nous faisons ce travail de promotion des produits algériens à l'étranger et de la destination Algérie. Si nous arrivons à moderniser nos capacités de production de la datte, nous serons en mesure d'augmenter nos exportations dans un proche avenir. Il s'agit donc pour nous de moderniser notre outil de production. Nous avons d'ailleurs déjà commencé à le faire. Entretien réalisé Midi Libre : Quels sont les principaux pays vers lesquels vous exportez ? Mohamed Nadjib Haddoud : La spécialité de notre entreprise est celle d'exporter la datte deglet nour de Biskra. L'exportation représente plus de 90% de notre activité. Nos clients potentiels et fidèles depuis 15 ans sont situés essentiellement en Europe et aux Etats-Unis d'Amérique. Nous avons aussi exporté dans certains pays scandinaves. Concernant le segment européen, nos produits sont demandés notamment sur les marchés français, belge et hollandais. Ce qui représente quelque chose comme 80% de nos exportations destinées pour le vieux continent. Le volume financier global varie entre 2 et 3 millions d'euros par an. Ce qui n'est pas rien. Nous détenons 20 % de parts du marché national en 2007. Nous n'avons aucun problème avec nos clients. Mais les exportateurs tunisiens faussent le jeu de la concurrence en proposant des prix très bas à l'exportation. Ce qui frôle de prés le dumping. Cette casse des prix n'est pas bonne ni pour eux ni pour nous. C'est pourquoi on se demande s'ils ont des raisons légitimes. L'environnement actuel n'est pas, non plus, favorable à l'exportation. Il s'agit pour nous, exportateurs, d'un véritable parcours de combattant. Quels sont les principaux problèmes rencontrés aussi bien dans la production que l'exportation ? Nous avons surtout besoin de la mise à niveau des entreprises versées dans l'exportation. Ceci constitue 80 % de nos contraintes. Il faut mettre nos unités aux standards internationaux, en termes de productivité, des techniques d'exportation et de formation et de maitrise des pratiques du commerce international. Nos équipements de la production et du conditionnement ne sont pas performants et technologiques. Ce qui nous pénalise sur le plan de la compétitivité internationale. Il faut aussi souligner l'obligation de la certification ISO 22 000 exigée par les marchés internationaux. Ce sont de vraies contraintes pour nous, exportateurs algériens de la datte notamment. Comment pensez-vous investir le marché international ? Il s'agit des quantités de dattes conditionnées dans des paquets de 200, 250, 500 grammes et un kilogramme dans le pire des cas. Nous le faisons pour répondre justement à la culture européenne qui consomme en petites quantités et ne stocke pas. Quels sont vos projets pour le futur ? Nous avons programmé de diversifier un peu plus notre clientèle. Il faut dire qu'elle est pratiquement française à 80 %. Nous allons le faire dans le cadre notamment de notre participation annuelle dans les foires, expositions et salons internationaux pour gagner des parts de marché dans d'autres pays et continents. Nous avons participé déjà aux foires de Las Vegas et de Paris. Nous revenons de la foire de Cologne en Allemagne. Nous faisons ce travail de promotion des produits algériens à l'étranger et de la destination Algérie. Si nous arrivons à moderniser nos capacités de production de la datte, nous serons en mesure d'augmenter nos exportations dans un proche avenir. Il s'agit donc pour nous de moderniser notre outil de production. Nous avons d'ailleurs déjà commencé à le faire. Entretien réalisé