Le froid et les pluies de retour depuis quelques jours ont jeté l'émoi et l'angoisse au sein des familles SDF de plus en plus nombreuses ces quelques derniers mois sur les artères de la capitale. Le froid et les pluies de retour depuis quelques jours ont jeté l'émoi et l'angoisse au sein des familles SDF de plus en plus nombreuses ces quelques derniers mois sur les artères de la capitale. En effet nombreuses sont les familles algéroises qui vivent sous des toits précaires et qui menacent de s'effondrer à la moindre goutte de pluie. D'autres par contre n'ont même pas cette «chance», d'avoir «ces semblants d'abris. «Je rêve d'un toit, même dans un bidonville, un toit qui me permettrait de mettre mes enfants à l'abri du froid et des dangers de la rue», nous dira un père de famille sans domicile fixe qui tente chaque nuit que Dieu fait de trouver un Abribus non squatté ou le hall d'un immeuble pour s'y réfugier avec sa femme et ses deux enfants en bas âge, dans l'espoir de passer une nuit avec un minimum de risques. Comment devient-on SDF... SDF : sans domicile fixe soit voués à une éternelle errance dans une ville sans pitié pour ces parias de la vie. Cette condition n'est malheureusement plus celle d'une catégorie de la sociéte, mais elle concerne de plus en plus de familles qui se croyaient pourtant à l'abri, cela peut toucher tout le monde, aussi bien hommes que femmes, jeunes ou âgés, elle n'épargne pas non plus les enfants, ceux issus de cellules familiales éclatées et qui préfèrent les rigueurs de la rue. La rue endurcit et rend cruel Beaucoup de ces personnes éprouvent un sentiment de honte face au regard des personnes bien-pensantes, d'autres par contre ignorent totalement ces regards et se replient sur eux-mêmes. La solidarité des sans-abri n'existent que dans les films à l'eau de rose, les SDF doivent constamment défendre leur intégrité physique, leurs misérables hardes et même leur vie. La rue endurcit et rend cruel, tous les moyens sont bons pour arriver à survivre. Aujourd'hui le statut de SDF a changé puisque du jour au lendemain des familles que rien ne prédestinait à cette sitiation s'y retrouvent. Il faut dire que l'égoïsme qui régit les relations familiales est pour beaucoup dans cette situation. En effet il aurait été impensable que les membres d'une même famille, quel que soit le degré de parenté puisse laisser un des leurs sur le trottoir, quitte à partager le même taudis. Aujourd'hui les fils accompagnent eux-mêmes leurs parents à l'asile, les frères mettent dehors leurs sœurs divorcées ou vieilles filles. Les tribunaux ont chaque jour à traiter des dizaines de cas du genre. Voilà ce qui peut expliquer, en partie, le nombre de familles dans les rues. Plusieurs familles algériennes vivent sur les trottoirs pendant que d'autres sont sous la menace d'expulsion. Les femmes sont les plus vulnérables, mariées, veuves, divorcées ou célibataires, avec ou sans enfants. «Je suis à la rue depuis plus d'un an maintenant», nous avoue avec amertume un père de famille au niveau de la rue Hassiba-Ben-Bouali. «J'arpente à longueur de journées les artères de la capitale afin de trouver le soir venu un endroit sûr pour mon enfant», nous dira une jeune mère de famille abordée à Didouche-Mourad. Originaire de l'est du pays elle nous dira qu'avant de faire le choix de venir à Alger avec son petit garçon afin de fuir les regards accusateurs et un mari brutal, elle a frappé en vain à toutes les portes. Alger, pour fuir un passé douloureux... Les rues d'Alger accueillent ces vagabonds d'un nouveau genre, de tous âges et des deux sexes. Des familles entières viennent pour la première fois dans la capitale, avec l'espoir insensé de retrouver... l'espoir. «Je suis venue d'un petit patelin de Djelfa où j'ai connu une misère sans nom. Je suis veuve avec deux filles, j'ai préféré fuir les regards et les offres indécentes qui nous ciblaient moi et mes filles», nous dira une autre dame. Les mères célibataires font également partie de ces parias, elles viennent en général de petites localités de l'intérieur du pays, «elles s'imaginent pouvoir se fondre dans la foule» nous dira une dame qui elle a longtemps travaillé au sein d'associations humanitaires. Des chiffres attestant l'ampleur du drame L'année dernière il a été enregistré plus de 1.364 sans-abri. Cela reste toutefois un chiffre officieux, attendu que les autorités locales n'ont pas de chiffres exacts et officiels. Beaucoup de ces familles ont reçu des promesses de relogement, mais à ce jour sans effet. L'imagination au secours de la détresse La misère incite à l'innovation et à la débrouillardise. Tout abri est le bienvenu : container, tente, Abribus, cage d'escalier, arbre creux... Une famille a aménagé une buse en nid douillet avec coin cuisine à Hussein Dey. Une autre utilise une vieille R12 pour y loger à El-Harrach, d'autres occupent, au péril de leurs vies, les loges de transformateurs d'électricité… L'action des associations reste insuffisante Plusieurs associations et bénevoles font de leur mieux pour porter assistance à ces familles, mais leurs actions restent dérisoire au regard du nombre sans cesse croissant des SDF. En hiver les équipes du Croissant-Rouge sillonnent les rues de la capitale pour proposer une soupe chaude aux sans-abris. Le Samu joue également un rôle essentiel dans cette lutte pour la survie, il se charge de placer les SDF, pour une nuit ou plus dans les centres de transit. Ces actions ont besoin d'être soutenues par les autorités communales pour pouvoir être plus efficaces. Les restaurants de la rahma seraient plus que jamais salutaires en hiver, mais pour cela les efforts doivent être conjugués pour pouvoir être efficaces. En effet nombreuses sont les familles algéroises qui vivent sous des toits précaires et qui menacent de s'effondrer à la moindre goutte de pluie. D'autres par contre n'ont même pas cette «chance», d'avoir «ces semblants d'abris. «Je rêve d'un toit, même dans un bidonville, un toit qui me permettrait de mettre mes enfants à l'abri du froid et des dangers de la rue», nous dira un père de famille sans domicile fixe qui tente chaque nuit que Dieu fait de trouver un Abribus non squatté ou le hall d'un immeuble pour s'y réfugier avec sa femme et ses deux enfants en bas âge, dans l'espoir de passer une nuit avec un minimum de risques. Comment devient-on SDF... SDF : sans domicile fixe soit voués à une éternelle errance dans une ville sans pitié pour ces parias de la vie. Cette condition n'est malheureusement plus celle d'une catégorie de la sociéte, mais elle concerne de plus en plus de familles qui se croyaient pourtant à l'abri, cela peut toucher tout le monde, aussi bien hommes que femmes, jeunes ou âgés, elle n'épargne pas non plus les enfants, ceux issus de cellules familiales éclatées et qui préfèrent les rigueurs de la rue. La rue endurcit et rend cruel Beaucoup de ces personnes éprouvent un sentiment de honte face au regard des personnes bien-pensantes, d'autres par contre ignorent totalement ces regards et se replient sur eux-mêmes. La solidarité des sans-abri n'existent que dans les films à l'eau de rose, les SDF doivent constamment défendre leur intégrité physique, leurs misérables hardes et même leur vie. La rue endurcit et rend cruel, tous les moyens sont bons pour arriver à survivre. Aujourd'hui le statut de SDF a changé puisque du jour au lendemain des familles que rien ne prédestinait à cette sitiation s'y retrouvent. Il faut dire que l'égoïsme qui régit les relations familiales est pour beaucoup dans cette situation. En effet il aurait été impensable que les membres d'une même famille, quel que soit le degré de parenté puisse laisser un des leurs sur le trottoir, quitte à partager le même taudis. Aujourd'hui les fils accompagnent eux-mêmes leurs parents à l'asile, les frères mettent dehors leurs sœurs divorcées ou vieilles filles. Les tribunaux ont chaque jour à traiter des dizaines de cas du genre. Voilà ce qui peut expliquer, en partie, le nombre de familles dans les rues. Plusieurs familles algériennes vivent sur les trottoirs pendant que d'autres sont sous la menace d'expulsion. Les femmes sont les plus vulnérables, mariées, veuves, divorcées ou célibataires, avec ou sans enfants. «Je suis à la rue depuis plus d'un an maintenant», nous avoue avec amertume un père de famille au niveau de la rue Hassiba-Ben-Bouali. «J'arpente à longueur de journées les artères de la capitale afin de trouver le soir venu un endroit sûr pour mon enfant», nous dira une jeune mère de famille abordée à Didouche-Mourad. Originaire de l'est du pays elle nous dira qu'avant de faire le choix de venir à Alger avec son petit garçon afin de fuir les regards accusateurs et un mari brutal, elle a frappé en vain à toutes les portes. Alger, pour fuir un passé douloureux... Les rues d'Alger accueillent ces vagabonds d'un nouveau genre, de tous âges et des deux sexes. Des familles entières viennent pour la première fois dans la capitale, avec l'espoir insensé de retrouver... l'espoir. «Je suis venue d'un petit patelin de Djelfa où j'ai connu une misère sans nom. Je suis veuve avec deux filles, j'ai préféré fuir les regards et les offres indécentes qui nous ciblaient moi et mes filles», nous dira une autre dame. Les mères célibataires font également partie de ces parias, elles viennent en général de petites localités de l'intérieur du pays, «elles s'imaginent pouvoir se fondre dans la foule» nous dira une dame qui elle a longtemps travaillé au sein d'associations humanitaires. Des chiffres attestant l'ampleur du drame L'année dernière il a été enregistré plus de 1.364 sans-abri. Cela reste toutefois un chiffre officieux, attendu que les autorités locales n'ont pas de chiffres exacts et officiels. Beaucoup de ces familles ont reçu des promesses de relogement, mais à ce jour sans effet. L'imagination au secours de la détresse La misère incite à l'innovation et à la débrouillardise. Tout abri est le bienvenu : container, tente, Abribus, cage d'escalier, arbre creux... Une famille a aménagé une buse en nid douillet avec coin cuisine à Hussein Dey. Une autre utilise une vieille R12 pour y loger à El-Harrach, d'autres occupent, au péril de leurs vies, les loges de transformateurs d'électricité… L'action des associations reste insuffisante Plusieurs associations et bénevoles font de leur mieux pour porter assistance à ces familles, mais leurs actions restent dérisoire au regard du nombre sans cesse croissant des SDF. En hiver les équipes du Croissant-Rouge sillonnent les rues de la capitale pour proposer une soupe chaude aux sans-abris. Le Samu joue également un rôle essentiel dans cette lutte pour la survie, il se charge de placer les SDF, pour une nuit ou plus dans les centres de transit. Ces actions ont besoin d'être soutenues par les autorités communales pour pouvoir être plus efficaces. Les restaurants de la rahma seraient plus que jamais salutaires en hiver, mais pour cela les efforts doivent être conjugués pour pouvoir être efficaces.