A l'instar des autres paliers de l'Education nationale, les analphabètes ont eu leur entrée scolaire 2009/2010. Le coup d'envoi a été donné samedi dernier à partir de Batna par Aicha Barki, présidente de l'association nationale d'alphabétisation « Iqra » qui a profité de l'occasion pour présenter le travail accompli et le bilan de l'association qu'elle dirige. A l'instar des autres paliers de l'Education nationale, les analphabètes ont eu leur entrée scolaire 2009/2010. Le coup d'envoi a été donné samedi dernier à partir de Batna par Aicha Barki, présidente de l'association nationale d'alphabétisation « Iqra » qui a profité de l'occasion pour présenter le travail accompli et le bilan de l'association qu'elle dirige. Selon elle, le nombre d'Algériens «libérés» de l'analphabétisme a atteint à ce jour, 856.000 personnes dont 776.000 femmes. C'est en 1990 que l'Assemblée générale des Nations unies a proclamé l'Année internationale de l'alphabétisation. Incontestablement, l'organisation onusienne chargée des sciences et de la culture (Unesco) joue un rôle prépondérant en matière d'alphabétisation. Il y a en Algérie quelque 6 millions d'analphabètes. C'est surtout en milieu rural, et les femmes en sont les premières victimes, que ce phénomène est le plus présent. L'accent est mis sur cette catégorie de personnes vulnérables. C'est ce que confirme Mme Aïcha Barki qui souligne, en marge de la cérémonie d'ouverture officielle de la présente année scolaire à la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa de Batna que « 45.000 femmes ont bénéficié d'une formation dans divers métiers, parallèlement aux cours d'alphabétisation », mettant l'accent sur l'importance de « l'alphabétisation fonctionnelle » dont le principe est d'associer une formation professionnelle aux cours dispensés dans les classes ouvertes par « Iqra » à travers l'ensemble des wilayas, une option suivie depuis 15 ans, adoptée par les organismes étatiques ainsi que par l'UNESCO. Mme Aïcha Barki prévoit de passer à une autre étape et une vitesse supérieure en ciblant, explique la première responsable de l'association Iqra, « la lutte contre l'analphabétisme dans les entreprises économiques, dans les rangs des travailleurs », et cela au titre d'une convention liant l'association au ministère de la formation et de l'enseignement professionnels. Se félicitant de la baisse de l'analphabétisme à un peu plus de 22% dans les statistiques de 2008, contre 43 % au moment de la création de l'association, Mme Aïcha Barki, estime qu'il « est le résultat d'efforts déployés par les enfants de ce pays, armés de la foi en cette cause », relevant que la wilaya des Aurès qui a enregistré, cette année, 16.675 nouveaux inscrits dans les classes d'alphabétisation, est la cinquième à l'échelle du pays en terme de classes ouvertes, et parmi les premières pour ce qui est du recul de l'analphabétisme, passant de 33 à 23%. En récompense de ses efforts, Batna a été choisie comme wilaya pilote pour le lancement de l'alphabétisation fonctionnelle qui a bénéficié à un grand nombre d'apprenantes spécialisées dans la couture traditionnelle et la coiffure, une formule qui s'est généralisée par la suite, à l'ensemble du pays. Selon elle, le nombre d'Algériens «libérés» de l'analphabétisme a atteint à ce jour, 856.000 personnes dont 776.000 femmes. C'est en 1990 que l'Assemblée générale des Nations unies a proclamé l'Année internationale de l'alphabétisation. Incontestablement, l'organisation onusienne chargée des sciences et de la culture (Unesco) joue un rôle prépondérant en matière d'alphabétisation. Il y a en Algérie quelque 6 millions d'analphabètes. C'est surtout en milieu rural, et les femmes en sont les premières victimes, que ce phénomène est le plus présent. L'accent est mis sur cette catégorie de personnes vulnérables. C'est ce que confirme Mme Aïcha Barki qui souligne, en marge de la cérémonie d'ouverture officielle de la présente année scolaire à la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa de Batna que « 45.000 femmes ont bénéficié d'une formation dans divers métiers, parallèlement aux cours d'alphabétisation », mettant l'accent sur l'importance de « l'alphabétisation fonctionnelle » dont le principe est d'associer une formation professionnelle aux cours dispensés dans les classes ouvertes par « Iqra » à travers l'ensemble des wilayas, une option suivie depuis 15 ans, adoptée par les organismes étatiques ainsi que par l'UNESCO. Mme Aïcha Barki prévoit de passer à une autre étape et une vitesse supérieure en ciblant, explique la première responsable de l'association Iqra, « la lutte contre l'analphabétisme dans les entreprises économiques, dans les rangs des travailleurs », et cela au titre d'une convention liant l'association au ministère de la formation et de l'enseignement professionnels. Se félicitant de la baisse de l'analphabétisme à un peu plus de 22% dans les statistiques de 2008, contre 43 % au moment de la création de l'association, Mme Aïcha Barki, estime qu'il « est le résultat d'efforts déployés par les enfants de ce pays, armés de la foi en cette cause », relevant que la wilaya des Aurès qui a enregistré, cette année, 16.675 nouveaux inscrits dans les classes d'alphabétisation, est la cinquième à l'échelle du pays en terme de classes ouvertes, et parmi les premières pour ce qui est du recul de l'analphabétisme, passant de 33 à 23%. En récompense de ses efforts, Batna a été choisie comme wilaya pilote pour le lancement de l'alphabétisation fonctionnelle qui a bénéficié à un grand nombre d'apprenantes spécialisées dans la couture traditionnelle et la coiffure, une formule qui s'est généralisée par la suite, à l'ensemble du pays.