Les participants au séminaire organisé, mardi dernier, au Parlement européen par l'euro-parlementaire Jills Evans, l'Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (Western Sahara Resource Watch, WSRW), des eurodéputés, des experts et des représentants du Sahara occidental, ont dénoncé à Bruxelles, l'accord de pêche UE-Maroc, le jugeant «illégal» aux yeux du droit international. En outre, les séminaristes ont mis en place un comité de suivi pour œuvrer à son annulation, appelant «l'Union européenne à suivre l'exemple de la Suède qui a voté contre cet accord en raison du manque de précisions quant au territoire d'application», ce qui pourrait, selon elle, «permettre à l'UE de pêcher illégalement dans les eaux du Sahara occidental». Ils estiment que « l'accord enfreint la légalité internationale et retarde, de ce fait, le processus de paix ». Sur le plan économique, ils ont estimé qu'il participe au pillage des ressources du Sahara occidental et donne, par conséquent, un quitus pour le Maroc pour réprimer librement les Sahraouis, soulignant que «toutes les infrastructures réalisées par le Maroc, dans les territoires occupés, ont été dans le but de piller les ressources naturelles du Sahara occidental». De son côté, le WSRW, juge que «le Sahara occidental est occupé par le Maroc», et par conséquent «les entreprises qui concluent des accords avec les autorités marocaines dans les territoires occupés donnent un signe de légitimité à l'occupation». De ce fait, l'ONG demande, aux compagnies étrangères de quitter le Sahara occidental. Le représentant de la RASD auprès de l'UE, M. Mohamed Sidati, est revenu, quant à lui, sur la dernière crise diplomatique entre le Maroc et la Suède, pays qui préside actuellement l'UE, affirmant que «le Maroc, acculé, veut, à travers cet incident, atteindre plusieurs objectifs, dont celui d'empêcher les autres pays de l'UE de suivre l'exemple de la Suède et de faire pression sur ce pays, en tant que président de l'UE, pour qu'il fasse marche arrière dans les futurs négociations». Cela dénote, selon lui, «du désarroi du Maroc face à la forte pression, exercée actuellement, en faveur du Sahara occidental, notamment après que la Suède eut octroyé le prestigieux prix «Per Anger» à Brahim Dahan, l'un des sept militants sahraouis des droits de l'homme incarcérés», outre que le Parti social-démocrate suédois d'Olof Palm a déclaré que «il parvenait au pouvoir il reconnaîtra la RASD» Les participants au séminaire organisé, mardi dernier, au Parlement européen par l'euro-parlementaire Jills Evans, l'Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (Western Sahara Resource Watch, WSRW), des eurodéputés, des experts et des représentants du Sahara occidental, ont dénoncé à Bruxelles, l'accord de pêche UE-Maroc, le jugeant «illégal» aux yeux du droit international. En outre, les séminaristes ont mis en place un comité de suivi pour œuvrer à son annulation, appelant «l'Union européenne à suivre l'exemple de la Suède qui a voté contre cet accord en raison du manque de précisions quant au territoire d'application», ce qui pourrait, selon elle, «permettre à l'UE de pêcher illégalement dans les eaux du Sahara occidental». Ils estiment que « l'accord enfreint la légalité internationale et retarde, de ce fait, le processus de paix ». Sur le plan économique, ils ont estimé qu'il participe au pillage des ressources du Sahara occidental et donne, par conséquent, un quitus pour le Maroc pour réprimer librement les Sahraouis, soulignant que «toutes les infrastructures réalisées par le Maroc, dans les territoires occupés, ont été dans le but de piller les ressources naturelles du Sahara occidental». De son côté, le WSRW, juge que «le Sahara occidental est occupé par le Maroc», et par conséquent «les entreprises qui concluent des accords avec les autorités marocaines dans les territoires occupés donnent un signe de légitimité à l'occupation». De ce fait, l'ONG demande, aux compagnies étrangères de quitter le Sahara occidental. Le représentant de la RASD auprès de l'UE, M. Mohamed Sidati, est revenu, quant à lui, sur la dernière crise diplomatique entre le Maroc et la Suède, pays qui préside actuellement l'UE, affirmant que «le Maroc, acculé, veut, à travers cet incident, atteindre plusieurs objectifs, dont celui d'empêcher les autres pays de l'UE de suivre l'exemple de la Suède et de faire pression sur ce pays, en tant que président de l'UE, pour qu'il fasse marche arrière dans les futurs négociations». Cela dénote, selon lui, «du désarroi du Maroc face à la forte pression, exercée actuellement, en faveur du Sahara occidental, notamment après que la Suède eut octroyé le prestigieux prix «Per Anger» à Brahim Dahan, l'un des sept militants sahraouis des droits de l'homme incarcérés», outre que le Parti social-démocrate suédois d'Olof Palm a déclaré que «il parvenait au pouvoir il reconnaîtra la RASD»