L'agression du bus transportant l'équipe nationale de football de l'aéroport du Caire à son hôtel est un incident grave qui ne va pas laisser la FIAF sans réaction. Il est une règle universelle et une constante du football qui indique qu'une équipe qui reçoit est responsable de la sécurité de l'équipe visiteuse et des supporters qui l'accompagnent. Une règle valable au niveau national et international. Cependant, en Egypte, on feint ignorer cette règle. Le public du Caire est connu sur le continent africain. Les matchs importants ne sont pas épargnés par les manifestations de violence. Pour illustration, rappelez-vous Egypte – Zimbabwe en février 1993, un match explosif. La capitale égyptienne est l'un des endroits les plus difficiles pour les équipes visiteuses. Mais pas seulement elles ! Il faut être psychologiquement fort pour ne pas être déstabilisé dans l'enceinte des Pharaons, le Cairo stadium. Le 27 février 1993, l'Egypte devait gagner son dernier match pour s'assurer la qualification pour le Mondial 94 aux Etats-Unis. En 1990, l'Egypte était qualifiée pour le Mondial en Italie et voulait coûte que coûte faire un second Mondial consécutif. Avec le «soutien» du public du Cairo Stadium, l'Egypte réussissait à battre par 2-1 son adversaire du jour : le Zimbabwe. Mais les supporters égyptiens n'étaient pas satisfaits et firent preuve d'une rare violence. Ils s'acharnèrent sur les Zimbabwéens dans les tribunes, comme sur le terrain. Jets de pierres, agression des juges de touche et de l'entraîneur zimbabwéen. Le public déchaîné, chauvin et excité du Caire le regrettera. La FIFA sanctionna l'Egypte. Le match fut rejoué à Lyon (France). L'Egypte fut alors battue par le Zimbabwe : elle fut éliminée du Mondial 1994. A qui la faute ? Au public chauvin et violent. L'agression du bus transportant l'équipe nationale de football de l'aéroport du Caire à son hôtel est un incident grave qui ne va pas laisser la FIAF sans réaction. Il est une règle universelle et une constante du football qui indique qu'une équipe qui reçoit est responsable de la sécurité de l'équipe visiteuse et des supporters qui l'accompagnent. Une règle valable au niveau national et international. Cependant, en Egypte, on feint ignorer cette règle. Le public du Caire est connu sur le continent africain. Les matchs importants ne sont pas épargnés par les manifestations de violence. Pour illustration, rappelez-vous Egypte – Zimbabwe en février 1993, un match explosif. La capitale égyptienne est l'un des endroits les plus difficiles pour les équipes visiteuses. Mais pas seulement elles ! Il faut être psychologiquement fort pour ne pas être déstabilisé dans l'enceinte des Pharaons, le Cairo stadium. Le 27 février 1993, l'Egypte devait gagner son dernier match pour s'assurer la qualification pour le Mondial 94 aux Etats-Unis. En 1990, l'Egypte était qualifiée pour le Mondial en Italie et voulait coûte que coûte faire un second Mondial consécutif. Avec le «soutien» du public du Cairo Stadium, l'Egypte réussissait à battre par 2-1 son adversaire du jour : le Zimbabwe. Mais les supporters égyptiens n'étaient pas satisfaits et firent preuve d'une rare violence. Ils s'acharnèrent sur les Zimbabwéens dans les tribunes, comme sur le terrain. Jets de pierres, agression des juges de touche et de l'entraîneur zimbabwéen. Le public déchaîné, chauvin et excité du Caire le regrettera. La FIFA sanctionna l'Egypte. Le match fut rejoué à Lyon (France). L'Egypte fut alors battue par le Zimbabwe : elle fut éliminée du Mondial 1994. A qui la faute ? Au public chauvin et violent.