Alors que le secteur de l'éducation est paralysé depuis plus d'une semaine, un mouvement similaire a vu le jour depuis hier dans le secteur de l'enseignement supérieur. Une grève de quinze jours renouvelable est, en effet, entamée depuis hier à l'initiative du Conseil national de l'enseignement supérieur (CNES). «Le taux de suivi de cette grève a atteint les 100% pour les enseignants titulaires, alors que les vacataires n'ont pas droit de faire grève», a fait savoir, hier, le coordinateur national du Cnes, Rahmani Abdelmalik, dans une déclaration au Midi Libre. Ce suivi «massif» dès le premier jour de cette grève de quinze jours renouvelable s'explique, selon notre interlocuteur par «la détermination des enseignants à décrocher leurs droits, surtout qu'après 3 ans de dialogue avec la tutelle rien n'est concrétisé». Il ajoute que depuis la grève de quatre mois et demi tenue en 1998, jamais un suivi aussi massif n'a été enregistré. S'agissant des voix qui annonçaient l'annulation de cette grève en conséquence au discours prononcé par le président de la république à partir de Sétif concernant la mise en place d'une stratégie pour les enseignants universitaires, notre interlocuteur a démenti, en affirmant : «ce discours ne peut que nous encourager. Car ce que décide le président est assimilé à un ordre, et donc nous continuons notre grève jusqu'à exécution de cette décision». Le grève, serait beaucoup mieux suivi par les 33 universités qui ont une section Cnes que par d'autres. «D'ailleurs, dit-il, beaucoup d'universités qui n'ont pas de section Cnes nous ont sollicités pour assister à la création d'une section». Des assemblées générales ont lieu hier et aujourd'hui dans ces universités pour décider du mot d'ordre à suivre, «alors que le conseil national prévu pour demain et après demain est annulé vu que l'ensemble des enseignants sont d'accord et déterminés à continuer la grève jusqu'à concrétisation de leurs revendications», a dit M.Rahmani. Les revendications des enseignants universitaires s'articulent, pour rappel, sur quatre axes principaux. Il s'agit du régime indemnitaire, le logement, la gestion pédagogique et administrative, et le harcèlement administratif. Il demandent également la promulgation du régime indemnitaire et le payement des indemnités avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008, l'annulation de l'instruction abrogeant le transfert de bail des 3.000 logements, de remettre des décisions de pré affectation des logements aux enseignants bénéficiaires, l'application du nouveau statut particulier à travers la promulgation de l'ensemble de ses textes d'application, d'arrêter le recours abusif à la justice pour le règlement des conflits d'ordre pédagogique ou administratif, et de réhabiliter leurs collègues suspendus de leurs fonctions dans toutes les universités du pays. Alors que le secteur de l'éducation est paralysé depuis plus d'une semaine, un mouvement similaire a vu le jour depuis hier dans le secteur de l'enseignement supérieur. Une grève de quinze jours renouvelable est, en effet, entamée depuis hier à l'initiative du Conseil national de l'enseignement supérieur (CNES). «Le taux de suivi de cette grève a atteint les 100% pour les enseignants titulaires, alors que les vacataires n'ont pas droit de faire grève», a fait savoir, hier, le coordinateur national du Cnes, Rahmani Abdelmalik, dans une déclaration au Midi Libre. Ce suivi «massif» dès le premier jour de cette grève de quinze jours renouvelable s'explique, selon notre interlocuteur par «la détermination des enseignants à décrocher leurs droits, surtout qu'après 3 ans de dialogue avec la tutelle rien n'est concrétisé». Il ajoute que depuis la grève de quatre mois et demi tenue en 1998, jamais un suivi aussi massif n'a été enregistré. S'agissant des voix qui annonçaient l'annulation de cette grève en conséquence au discours prononcé par le président de la république à partir de Sétif concernant la mise en place d'une stratégie pour les enseignants universitaires, notre interlocuteur a démenti, en affirmant : «ce discours ne peut que nous encourager. Car ce que décide le président est assimilé à un ordre, et donc nous continuons notre grève jusqu'à exécution de cette décision». Le grève, serait beaucoup mieux suivi par les 33 universités qui ont une section Cnes que par d'autres. «D'ailleurs, dit-il, beaucoup d'universités qui n'ont pas de section Cnes nous ont sollicités pour assister à la création d'une section». Des assemblées générales ont lieu hier et aujourd'hui dans ces universités pour décider du mot d'ordre à suivre, «alors que le conseil national prévu pour demain et après demain est annulé vu que l'ensemble des enseignants sont d'accord et déterminés à continuer la grève jusqu'à concrétisation de leurs revendications», a dit M.Rahmani. Les revendications des enseignants universitaires s'articulent, pour rappel, sur quatre axes principaux. Il s'agit du régime indemnitaire, le logement, la gestion pédagogique et administrative, et le harcèlement administratif. Il demandent également la promulgation du régime indemnitaire et le payement des indemnités avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008, l'annulation de l'instruction abrogeant le transfert de bail des 3.000 logements, de remettre des décisions de pré affectation des logements aux enseignants bénéficiaires, l'application du nouveau statut particulier à travers la promulgation de l'ensemble de ses textes d'application, d'arrêter le recours abusif à la justice pour le règlement des conflits d'ordre pédagogique ou administratif, et de réhabiliter leurs collègues suspendus de leurs fonctions dans toutes les universités du pays.