L'objectif du rapport du Femise était de donner des éléments sur la façon dont la crise touche les PM. Leur capacités de résilience sont relativement «hétérogènes et tiennent pour l'essentiel au degré et à la forme d'ouverture internationale qu'ils ont choisis», note-t-il . Au total leur résilience paraît «bonne et, en tout cas sensiblement meilleure que celle que l'on peut observer dans les pays industrialisés et les pays émergents». Pour l'Algérie, on indique qu'en 2008, elle était dans une situation de «créditeur net vis-à-vis des pays méditerranéens», mais en 2009 la situation de l'économie algérienne n'est pas aussi impressionnante, selon le rapport du Femise. Pour expliquer cet état, le document indique que les principaux moteurs de croissance de la demande en 2008 sont les exportations et l'investissement. Les exportations, traditionnellement liées aux produits pétroliers «représentent la quasi-totalité des revenus perçus de l'étranger. La part du pétrole dans les exportations de marchandises atteint 95,7%. Toutefois, le ratio de réserves pétrolières dans la production totale représente seulement 6,8%». Malgré de faibles réserves, la part des dépenses publiques dans le PIB reste «importante et enregistre un taux de croissance de 6,8%». La forte hausse des prix pétroliers jusqu'à mi-2008 a été la source principale de la bonne performance des exportations, conduisant à une augmentation de 2,3% de leurs revenus, note le document. Cependant l'année 2009 «marque un tournant crucial pour l'Algérie. Le cours du pétrole a chuté de plus de deux tiers à partir du deuxième semestre 2008 et la tendance semble se poursuivre en 2009, de façon plus modérée. Dans ce cas, les recettes d'exportations connaîtront une forte baisse, alors qu'il s'agit de la principale source de croissance du pays». D'ailleurs, les exportations ont connu une baisse de 42% au premier trimestre 2009 et de plus de 50 % au premier semestre glissement annuel. Au même moment, les revenus hors hydrocarbures ont enregistré une diminution de 44%. Dans le même temps, la valeur des importations croît fortement, ce qui pèse sur les déficits. Elles ont augmenté de 10% par rapport au premier trimestre 2008, même si leur augmentation a ralenti à la fin du premier semestre. L'augmentation concerne quasiment tous les produits : les importations destinées aux équipements, représentant près de 45% du total des importations, ont connu une hausse de 22,25%, les biens destinés à l'outil de production de 13,11%, les biens de consommation non alimentaires de 13,9%. Seules les importations de biens alimentaires ont enregistré une baisse de 16,37%. La balance commerciale est restée excédentaire en 2008 à hauteur de 39 milliards de dollars. Cependant, ce surplus devrait diminuer de près des deux tiers fin 2009 (-64%). La balance au 1er trimestre 2009 a déjà connu une baisse de 87% par rapport à la même période en 2008. Selon le rapport, «la libéralisation du commerce des services est susceptible de supporter les stratégies de croissance par les exportations du pays. Même si les revenus hors hydrocarbures restent marginaux aujourd'hui, leur croissance est nécessaire pour l'exploitation du potentiel de l'économie algérienne». L'objectif du rapport du Femise était de donner des éléments sur la façon dont la crise touche les PM. Leur capacités de résilience sont relativement «hétérogènes et tiennent pour l'essentiel au degré et à la forme d'ouverture internationale qu'ils ont choisis», note-t-il . Au total leur résilience paraît «bonne et, en tout cas sensiblement meilleure que celle que l'on peut observer dans les pays industrialisés et les pays émergents». Pour l'Algérie, on indique qu'en 2008, elle était dans une situation de «créditeur net vis-à-vis des pays méditerranéens», mais en 2009 la situation de l'économie algérienne n'est pas aussi impressionnante, selon le rapport du Femise. Pour expliquer cet état, le document indique que les principaux moteurs de croissance de la demande en 2008 sont les exportations et l'investissement. Les exportations, traditionnellement liées aux produits pétroliers «représentent la quasi-totalité des revenus perçus de l'étranger. La part du pétrole dans les exportations de marchandises atteint 95,7%. Toutefois, le ratio de réserves pétrolières dans la production totale représente seulement 6,8%». Malgré de faibles réserves, la part des dépenses publiques dans le PIB reste «importante et enregistre un taux de croissance de 6,8%». La forte hausse des prix pétroliers jusqu'à mi-2008 a été la source principale de la bonne performance des exportations, conduisant à une augmentation de 2,3% de leurs revenus, note le document. Cependant l'année 2009 «marque un tournant crucial pour l'Algérie. Le cours du pétrole a chuté de plus de deux tiers à partir du deuxième semestre 2008 et la tendance semble se poursuivre en 2009, de façon plus modérée. Dans ce cas, les recettes d'exportations connaîtront une forte baisse, alors qu'il s'agit de la principale source de croissance du pays». D'ailleurs, les exportations ont connu une baisse de 42% au premier trimestre 2009 et de plus de 50 % au premier semestre glissement annuel. Au même moment, les revenus hors hydrocarbures ont enregistré une diminution de 44%. Dans le même temps, la valeur des importations croît fortement, ce qui pèse sur les déficits. Elles ont augmenté de 10% par rapport au premier trimestre 2008, même si leur augmentation a ralenti à la fin du premier semestre. L'augmentation concerne quasiment tous les produits : les importations destinées aux équipements, représentant près de 45% du total des importations, ont connu une hausse de 22,25%, les biens destinés à l'outil de production de 13,11%, les biens de consommation non alimentaires de 13,9%. Seules les importations de biens alimentaires ont enregistré une baisse de 16,37%. La balance commerciale est restée excédentaire en 2008 à hauteur de 39 milliards de dollars. Cependant, ce surplus devrait diminuer de près des deux tiers fin 2009 (-64%). La balance au 1er trimestre 2009 a déjà connu une baisse de 87% par rapport à la même période en 2008. Selon le rapport, «la libéralisation du commerce des services est susceptible de supporter les stratégies de croissance par les exportations du pays. Même si les revenus hors hydrocarbures restent marginaux aujourd'hui, leur croissance est nécessaire pour l'exploitation du potentiel de l'économie algérienne».