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Pourtant peu affectés par la crise : Les pays du Sud de la Méditerranée, subissent les pertes du Nord
Publié dans Le Financier le 03 - 07 - 2010

Le président du Comité scientifique et coordonateur du Femise, Jean-Louis Reiffers, dans un entretien sur le site d'information Econostrum, affirme que la crise a fait perdre deux points de croissance aux pays du Sud de la Méditerranée.
Par Kezoul L
Le président du Comité scientifique et coordonateur du Femise, Jean-Louis Reiffers, dans un entretien sur le site d'information Econostrum, affirme que la crise a fait perdre deux points de croissance aux pays du Sud de la Méditerranée.
C'est nettement moins qu'en Europe, mais l'état des finances publiques de la région, impose désormais de mieux prendre en compte la rentabilité des projets de modernisation. M. Jean-Louis Reiffers, explique que la crise actuelle touche les pays méditerranéens par les effets réels, «ce que les économistes appellent les effets revenus». «Comme la croissance de l'Union européenne (UE), leur principal marché, est très faible et que la leur se maintient encore autour de 4%, leur déficit commercial augmente mécaniquement. A cela, s'ajoute une diminution des transferts de revenus des résidents à l'étranger et une baisse des investissements directs», indique-t-il. «Le résultat c'est deux points de croissance perdus en moyenne et un déficit budgétaire qui avoisine 7% du PIB. Donc plus faible que la moyenne européenne, mais suffisant pour rendre difficile une relance par la demande interne», souligne le coordinateur du Femise. «Le point important à souligner est que la croissance actuelle ne permet pas de réduire le taux de chômage au Sud et que tout naturellement les pays méditerranéens sont incités à se tourner vers les régions où la croissance demeure forte, l'Asie Centrale, l'Afrique notamment » a –t-il ajouté. M. Jean-Louis Reiffers constate que les finances publiques sont dans un état relativement satisfaisant en moyenne, sauf dans certains pays comme l'Egypte et la Jordanie, qui sont précisément ceux qui ont le plus joué l'intégration financière internationale. Il reste qu'avec 7% du PIB en déficit budgétaire moyen, les marges de manœuvres des finances publiques pour relancer les économies par la demande interne sont réduites. «Les projets de modernisation inclus dans les plans ou programmes nationaux doivent obéir à des contraintes de rentabilité économique et sociale sensiblement améliorées. Il y a encore trop de projets qui obéissent à des motifs strictement politiques et dont les résultats sont peu évalués. Ce renouveau du volontarisme politique, doit également s'accompagner d'une capacité à supprimer les opérations (notamment tertiaires) qui fonctionnent en dessous de leur seuil de rentabilité économique et sociale», suggère le président du Comité scientifique et coordonateur du Femise. «Pour utiliser une formule, je dirais que dans le cas d'une avancée sensible vers le libéralisme international, il faut savoir gérer la volatilité, et dans le cas d'une action volontariste, il faut savoir développer la flexibilité de façon à réallouer les moyens dans le sens de l'efficacité. Au total, l'enjeu pour le pilotage national est de trouver le bon mix entre les deux en s'appuyant sur une volonté politique appuyée démocratiquement», précise M. Jean-Louis Reiffers.
Interrogé, Econostrum.info si les pays du Sud Ont-ils besoin de l'Europe, alors que leurs relations économiques avec le « vieux continent » diminuent au profit d'autres régions du monde? M. Jean-Louis Reiffers estime qu'avec 50% en moyenne des marchés extérieurs des pays du Sud, l'Europe restera encore pendant longtemps le point focal du développement méditerranéen. «Mais il est clair que la dynamique générale de ce marché ne semble pas très favorable. Par ailleurs, les pays méditerranéens sont confrontés sur ce marché aux nouveaux adhérents à l'UE, qui bénéficient de fonds de convergence de montants sans commune mesure avec les transferts gratuits du partenariat», affirme le président du Comité scientifique et coordonateur du Femise, relavant qu'à ces distorsions de concurrence manifestes s'ajoutent le développement considérable de barrières non tarifaires, via tout un système de normes et de mesures de soutiens à des secteurs particuliers… «Ce que l'on constate cependant c'est que l'engagement sur le marché européen est un bon préalable à un meilleur positionnement sur le marché mondial. C'est ce qui va se développer partout dans les années qui viennent et cela paraît une très bonne chose, en particulier pour le décollage de l'ensemble du continent africain» pense-t-il.


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