C'est hier que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid a reçu trois syndicats de son secteur, en grève depuis une dizaine de jours. Ainsi le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (Cnapest), l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et du technique (Snapest) ont, à tour de rôle, rencontré, hier au cours de la matinée, le ministre. C'est hier que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid a reçu trois syndicats de son secteur, en grève depuis une dizaine de jours. Ainsi le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (Cnapest), l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et du technique (Snapest) ont, à tour de rôle, rencontré, hier au cours de la matinée, le ministre. Ce dernier a convié chacun de ses hôtes à «mettre un terme à leur mouvement de grève en considération à l'acquis qu'ils ont réalisé», c'est ce que nous ont confirmé les trois parties. L'acquis, cité par le ministre, est l'annulation de l'instruction numéro 3 datant du 30 septembre 2009, relative aux modalités de révision des régimes indemnitaires des fonctionnaires et agents contractuels. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, signataire de cette directive, refusait l'effet rétroactif du régime indemnitaire mais s'est finalement rétracté. Ainsi, tel que revendiqué par l'Intersyndicale de la Fonction publique, le régime indemnitaire sera, grâce à l'annulation de ladite instruction, attribué avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Contacté par nos soins, Boudiba, chargé de communication au Cnapest, a estimé que cette nouveauté est positive mais ne signifie pas la fin de la grève d'une semaine reconductible. «Ce que nous avons demandé au ministre, c'est du concret à transmettre à la base. Nous continuons la grève en attendant que le Conseil national décide durant les prochains jours», a dit Boudiba. Même réplique au Snapest, sauf que cette formation doit tenir compte, dans son conseil national, tel que l'atteste Meziane Mériane, premier responsable de cette formation syndicale, que la tutelle a accepté deux de ses revendications. «Nous avons discuté avec le ministre de la gestion des œuvres sociales et de la médecine du travail. D'ailleurs une commission mixte entre le ministère de l'Education et le Snapest est mise en place pour réfléchir ensemble du second point», a dit Mériane. Pour le porte-parole du Conseil des lycées d'Alger (Cla), «la grève ne doit pas être arrêtée à cause de cette instruction, car elle ne figure pas parmi nos revendications. C'est Ouyahia qui l'a créée en septembre comme revendication». Il ajoute : «Nos revendications principales sont l'augmentation des salaires en revalorisant le point indiciaire de manière à ce qu'il soit flexible dans le marché et le régime indemnitaire. Nous refusons cependant à ce que les indemnités et les primes ne soit pas incorporées aux salaires ». Le Cnec se rassemble aujourd'hui au Palais du gouvernement Furieux de ne constater aucune amélioration dans leur situation professionnelle, les enseignants contractuels organisent aujourd'hui un rassemblement devant le Palais du gouvernement. Un communiqué rendu public hier par le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec) fait savoir que cette décision est imposée par le constat fait sur terrain par le bureau national du Conseil national réuni vendredi dernier. «Ce rassemblement a été décidé suite aux promesses non tenues par la tutelle envers les enseignants contractuels, les ponctions récurrentes sur les salaires des enseignants contractuels, la non priorité des contractuels à l'accès à l'emploi, la lenteur de la tutelle dans la prise de dispositions concrètes pour réguler la situation des enseignants contractuels datant de plusieurs années, et le fait que la décision de l'insertion de ces travailleurs ne fait pas partie des prérogatives du ministère de l'Education», telles sont les principales raisons avancées dans le communiqué. A noter que Benbouzid avait antérieurement donné rendez-vous aux contractuels le 17 novembre, soit aujourd'hui, pour répondre à leurs doléances consistant principalement en « la confirmation des contractuels à leurs postes de travail », a affirmé, Mériem Maarouf, présidente du bureau national. Le SNTE reçu par Benbouzid hier C'est hier que le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a tenu sa journée de grève, se distinguant, par là, des autres syndicats grévistes. Le taux de suivi «massif de cette grève a fait que les établissements scolaires sont tous paralysés», selon le porte-parole de ce syndicat, Abdelkrim Boudjenah, dans une déclaration au Midi Libre. Il estime le taux de débrayage de 90% au niveau national, alors que la wilaya de Djelfa est à l'apogée avec 93% de suivi. «Des syndicats ont tenté de nous mettre des bâtons dans les roues, mais aujourd'hui on se rend compte que nous avons entraîné beaucoup d'enseignants dans notre mouvement et même des administrateurs, des adjoints de l'éducation et autres employés du secteur», a tenu à préciser M. Boudjenah. «Nous avons opté pour une seule journée afin de ne pas nuire à l'intérêt des enfants. De plus on ne veut pas de retenues sur salaires, car cette procédure pénalise les enseignants notamment avec l'approche de l'Aid», a-t-il dit pour expliquer le choix porté sur cette forme de grève. Les revendications du SNTE s'articulent, pour rappel, sur plusieurs points, en l'occurrence, le statut particulier de l'enseignant et de l'adjoint de l'éducation, le régime indemnitaire, la médecine du travail et la mauvaise gestion des œuvres sociales. Notre interlocuteur ajoute que le SNTE devait être reçu, hier, en fin d'après-midi par le ministre de l'Education nationale. Ce dernier a convié chacun de ses hôtes à «mettre un terme à leur mouvement de grève en considération à l'acquis qu'ils ont réalisé», c'est ce que nous ont confirmé les trois parties. L'acquis, cité par le ministre, est l'annulation de l'instruction numéro 3 datant du 30 septembre 2009, relative aux modalités de révision des régimes indemnitaires des fonctionnaires et agents contractuels. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, signataire de cette directive, refusait l'effet rétroactif du régime indemnitaire mais s'est finalement rétracté. Ainsi, tel que revendiqué par l'Intersyndicale de la Fonction publique, le régime indemnitaire sera, grâce à l'annulation de ladite instruction, attribué avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Contacté par nos soins, Boudiba, chargé de communication au Cnapest, a estimé que cette nouveauté est positive mais ne signifie pas la fin de la grève d'une semaine reconductible. «Ce que nous avons demandé au ministre, c'est du concret à transmettre à la base. Nous continuons la grève en attendant que le Conseil national décide durant les prochains jours», a dit Boudiba. Même réplique au Snapest, sauf que cette formation doit tenir compte, dans son conseil national, tel que l'atteste Meziane Mériane, premier responsable de cette formation syndicale, que la tutelle a accepté deux de ses revendications. «Nous avons discuté avec le ministre de la gestion des œuvres sociales et de la médecine du travail. D'ailleurs une commission mixte entre le ministère de l'Education et le Snapest est mise en place pour réfléchir ensemble du second point», a dit Mériane. Pour le porte-parole du Conseil des lycées d'Alger (Cla), «la grève ne doit pas être arrêtée à cause de cette instruction, car elle ne figure pas parmi nos revendications. C'est Ouyahia qui l'a créée en septembre comme revendication». Il ajoute : «Nos revendications principales sont l'augmentation des salaires en revalorisant le point indiciaire de manière à ce qu'il soit flexible dans le marché et le régime indemnitaire. Nous refusons cependant à ce que les indemnités et les primes ne soit pas incorporées aux salaires ». Le Cnec se rassemble aujourd'hui au Palais du gouvernement Furieux de ne constater aucune amélioration dans leur situation professionnelle, les enseignants contractuels organisent aujourd'hui un rassemblement devant le Palais du gouvernement. Un communiqué rendu public hier par le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec) fait savoir que cette décision est imposée par le constat fait sur terrain par le bureau national du Conseil national réuni vendredi dernier. «Ce rassemblement a été décidé suite aux promesses non tenues par la tutelle envers les enseignants contractuels, les ponctions récurrentes sur les salaires des enseignants contractuels, la non priorité des contractuels à l'accès à l'emploi, la lenteur de la tutelle dans la prise de dispositions concrètes pour réguler la situation des enseignants contractuels datant de plusieurs années, et le fait que la décision de l'insertion de ces travailleurs ne fait pas partie des prérogatives du ministère de l'Education», telles sont les principales raisons avancées dans le communiqué. A noter que Benbouzid avait antérieurement donné rendez-vous aux contractuels le 17 novembre, soit aujourd'hui, pour répondre à leurs doléances consistant principalement en « la confirmation des contractuels à leurs postes de travail », a affirmé, Mériem Maarouf, présidente du bureau national. Le SNTE reçu par Benbouzid hier C'est hier que le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a tenu sa journée de grève, se distinguant, par là, des autres syndicats grévistes. Le taux de suivi «massif de cette grève a fait que les établissements scolaires sont tous paralysés», selon le porte-parole de ce syndicat, Abdelkrim Boudjenah, dans une déclaration au Midi Libre. Il estime le taux de débrayage de 90% au niveau national, alors que la wilaya de Djelfa est à l'apogée avec 93% de suivi. «Des syndicats ont tenté de nous mettre des bâtons dans les roues, mais aujourd'hui on se rend compte que nous avons entraîné beaucoup d'enseignants dans notre mouvement et même des administrateurs, des adjoints de l'éducation et autres employés du secteur», a tenu à préciser M. Boudjenah. «Nous avons opté pour une seule journée afin de ne pas nuire à l'intérêt des enfants. De plus on ne veut pas de retenues sur salaires, car cette procédure pénalise les enseignants notamment avec l'approche de l'Aid», a-t-il dit pour expliquer le choix porté sur cette forme de grève. Les revendications du SNTE s'articulent, pour rappel, sur plusieurs points, en l'occurrence, le statut particulier de l'enseignant et de l'adjoint de l'éducation, le régime indemnitaire, la médecine du travail et la mauvaise gestion des œuvres sociales. Notre interlocuteur ajoute que le SNTE devait être reçu, hier, en fin d'après-midi par le ministre de l'Education nationale.