Hier, devant le portail de la faculté d'Alger, nombreux étaient les étudiants qui n'ont pas eu cours. La deuxième semaine de grève des enseignants du supérieur a été maintenue malgré les tentatives d'apaisement. Largement suivie dès la première semaine, la grève de 15 jours reconductible des enseignants du supérieur à laquelle a appelé le conseil national des enseignants du supérieurs (CNES) se poursuit pour la deuxième semaine consécutive. En troisième année d'interprétariat, deux étudiantes témoignent : "Nous n'avons pas eu cours toute la matinée". Un Conseil national de ce syndicat devait se tenir les 17 et 18 novembre derniers afin d'étudier les suites à donner à leur mouvement de protestation notamment après les orientations du président de la République. En effet, lors de son discours marquant l'ouverture solennelle de l'année universitaire 2009/2010, le premier magistrat du pays a instruit les cadres du secteur pour la réhabilitation du rôle de l'enseignant chercheur dans le développement de la nation, la valorisation salariale des enseignants chercheurs au même titre que leurs pairs dans le monde, la traduction de ces orientations par des mesures concrètes et immédiates et la mise en place d'une pyramide des valeurs basées sur la compétence et le mérite. Le CNES estime qu'une fois concrétisées, ces décisions, "sans précédent" dans l'histoire de l'université algérienne, ouvriraient "des perspectives pour la construction d'une université performante au service du développement du pays". Par ailleurs, et lors d'une rencontre avec le ministre le soir même, une réunion a été convenue sous quinzaine afin de permettre la mise en place des mécanismes nécessaires pour concrétiser ces orientations. Cela d'une part. D'autre part, la coordination nationale des sections CNES (Conseil national des enseignants du supérieur) compte organiser un rassemblement devant le Palais du gouvernement le 2 décembre prochain à la faveur de la tenue de la prochaine tripartite. Dans un communiqué de presse, cette coordination veut, à travers cette action, «dénoncer l'exclusion et la marginalisation des syndicats autonomes». Par ailleurs, la coordination a signalé un certain nombre de désagréments causés à des enseignants algériens empêchés de regagner le pays et qui sont bloqués au niveau de l'aéroport du Caire. Certains d'entre eux ont dû se réfugier chez des familles égyptiennes afin d'échapper à d'éventuelles agressions. Aussi, une délégation s'est rendue hier au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour lui demander de prendre en charge cette question. De même, elle demande aux autorités algériennes et égyptiennes d'assumer leurs responsabilités pour arrêter le calvaire de ces collègues. Hier, devant le portail de la faculté d'Alger, nombreux étaient les étudiants qui n'ont pas eu cours. La deuxième semaine de grève des enseignants du supérieur a été maintenue malgré les tentatives d'apaisement. Largement suivie dès la première semaine, la grève de 15 jours reconductible des enseignants du supérieur à laquelle a appelé le conseil national des enseignants du supérieurs (CNES) se poursuit pour la deuxième semaine consécutive. En troisième année d'interprétariat, deux étudiantes témoignent : "Nous n'avons pas eu cours toute la matinée". Un Conseil national de ce syndicat devait se tenir les 17 et 18 novembre derniers afin d'étudier les suites à donner à leur mouvement de protestation notamment après les orientations du président de la République. En effet, lors de son discours marquant l'ouverture solennelle de l'année universitaire 2009/2010, le premier magistrat du pays a instruit les cadres du secteur pour la réhabilitation du rôle de l'enseignant chercheur dans le développement de la nation, la valorisation salariale des enseignants chercheurs au même titre que leurs pairs dans le monde, la traduction de ces orientations par des mesures concrètes et immédiates et la mise en place d'une pyramide des valeurs basées sur la compétence et le mérite. Le CNES estime qu'une fois concrétisées, ces décisions, "sans précédent" dans l'histoire de l'université algérienne, ouvriraient "des perspectives pour la construction d'une université performante au service du développement du pays". Par ailleurs, et lors d'une rencontre avec le ministre le soir même, une réunion a été convenue sous quinzaine afin de permettre la mise en place des mécanismes nécessaires pour concrétiser ces orientations. Cela d'une part. D'autre part, la coordination nationale des sections CNES (Conseil national des enseignants du supérieur) compte organiser un rassemblement devant le Palais du gouvernement le 2 décembre prochain à la faveur de la tenue de la prochaine tripartite. Dans un communiqué de presse, cette coordination veut, à travers cette action, «dénoncer l'exclusion et la marginalisation des syndicats autonomes». Par ailleurs, la coordination a signalé un certain nombre de désagréments causés à des enseignants algériens empêchés de regagner le pays et qui sont bloqués au niveau de l'aéroport du Caire. Certains d'entre eux ont dû se réfugier chez des familles égyptiennes afin d'échapper à d'éventuelles agressions. Aussi, une délégation s'est rendue hier au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour lui demander de prendre en charge cette question. De même, elle demande aux autorités algériennes et égyptiennes d'assumer leurs responsabilités pour arrêter le calvaire de ces collègues.