Le Liban, pays multiconfessionnel, compte 17 communautés confessionnelles. Présenté souvent comme un modèle de démocratie dans la région et dans le monde arabo-musulman le confessionnalisme, inscrit dans la constitution, constitue néanmoins une ombre dont s'accomodent de moins en moins nombre de Libanais. Le Liban, pays multiconfessionnel, compte 17 communautés confessionnelles. Présenté souvent comme un modèle de démocratie dans la région et dans le monde arabo-musulman le confessionnalisme, inscrit dans la constitution, constitue néanmoins une ombre dont s'accomodent de moins en moins nombre de Libanais. Le président libanais, Michel Sleimane, envisage des réformes politiques, économiques et judiciaires au Liban. S'adressant à ses compatriotes dans une allocution télévisée à l'occasion du 66e anniversaire de l'indépendance du Liban, célébré dimanche, il a notamment appelé à la mise en place d'un comité qui travaillerait à l'abolition du confessionnalisme politique qui régit le pays. Le Liban, pays multiconfessionnel, compte 17 communautés confessionnelles. Présenté souvent comme un modèle de démocratie dans la région et dans le monde arabo-musulman le confessionnalisme inscrit dans la constitution constitue néanmoins une ombre dont s'accomodent de moins en moins nombre de Libanais. Les sièges au Parlement, les principaux postes à la tête de l'Etat et dans la fonction publique sont répartis entre les principales confessions. La répartition démographique a évolué depuis 1943 date de l'indépendance. Les chrétiens maronites à qui échoit la présidence de la république, les musulmans sunnites qui détiennent la chefferie du gouvernement et les musulmans chiites qui fournissent le président du Parlement, devenus majoritaires, constituent les trois communautés les plus importantes sur le plan démographique. Le président a justifié son ambitieux projet par le souci d'élargir la participation à la vie politique."Pour favoriser une vaste participation (à la vie politique), il est nécessaire de mettre en place un comité national chargé d'abolir le confessionnalisme politique", a-t-il déclaré. "Toute réforme ou changement doit servir l'objectif de l'édification de l'Etat", a-t-il souligné, affirmant que la "condition indispensable" à cela est "le consensus bien entendu". Les chances de succès de ce projet historique résident à l'évidence dans un consensus préalable entre les représentants des différentes communautés. La communauté chiite, la plus importante démographiquement, y est acquise et le revendique. Le président du Parlement, M. Nabih Berri, a de nouveau proposé récemment la mise en place d'un comité chargé d'abolir le confessionnalisme politique. De leur côté, les chrétiens qui ne sont plus majoritaires, exigent que les expatriés estimés à quelques millions --en majorité chrétiens-- obtiennent le droit de vote. Dans ce sens, M. Sleimane a proposé «de changer la loi électorale pour les législatives afin d'obtenir une meilleure représentation et redonner aux expatriés leurs droits dont le droit à la nationalité et le droit au vote».Toute la question est donc de savoir jusqu'où ira cette réforme importante qui risque de mettre à nu des interêts communautaires qui constituent la tache noire de la démocratie libanaise et pèsent lourdement sur la vie politique. «Nous devons édifier les institutions étatiques conformément à une plate-forme politique basée sur l'ouverture et la préservation des droits civils» a précisé M. Sleimane qui a, par ailleurs, appelé à établir «un système juridique indépendant, à renforcer la lutte contre la corruption et à abandonner le sectarisme». Au pouvoir depuis près d'un an et demi, M. Sleimane a aussi souligné dans son discours que "les relations libano-syriennes avançaient et étaient sur la bonne voie, après l'établissement de relations diplomatiques entre les deux pays". Après des années de tension, le Liban et la Syrie, qui avait exercé pendant près de trois décennies une tutelle chez son petit voisin, ont établi des relations diplomatiques le 15 octobre 2008 pour la première fois depuis la proclamation de leur indépendance, il y a plus de 60 ans. Le président libanais, Michel Sleimane, envisage des réformes politiques, économiques et judiciaires au Liban. S'adressant à ses compatriotes dans une allocution télévisée à l'occasion du 66e anniversaire de l'indépendance du Liban, célébré dimanche, il a notamment appelé à la mise en place d'un comité qui travaillerait à l'abolition du confessionnalisme politique qui régit le pays. Le Liban, pays multiconfessionnel, compte 17 communautés confessionnelles. Présenté souvent comme un modèle de démocratie dans la région et dans le monde arabo-musulman le confessionnalisme inscrit dans la constitution constitue néanmoins une ombre dont s'accomodent de moins en moins nombre de Libanais. Les sièges au Parlement, les principaux postes à la tête de l'Etat et dans la fonction publique sont répartis entre les principales confessions. La répartition démographique a évolué depuis 1943 date de l'indépendance. Les chrétiens maronites à qui échoit la présidence de la république, les musulmans sunnites qui détiennent la chefferie du gouvernement et les musulmans chiites qui fournissent le président du Parlement, devenus majoritaires, constituent les trois communautés les plus importantes sur le plan démographique. Le président a justifié son ambitieux projet par le souci d'élargir la participation à la vie politique."Pour favoriser une vaste participation (à la vie politique), il est nécessaire de mettre en place un comité national chargé d'abolir le confessionnalisme politique", a-t-il déclaré. "Toute réforme ou changement doit servir l'objectif de l'édification de l'Etat", a-t-il souligné, affirmant que la "condition indispensable" à cela est "le consensus bien entendu". Les chances de succès de ce projet historique résident à l'évidence dans un consensus préalable entre les représentants des différentes communautés. La communauté chiite, la plus importante démographiquement, y est acquise et le revendique. Le président du Parlement, M. Nabih Berri, a de nouveau proposé récemment la mise en place d'un comité chargé d'abolir le confessionnalisme politique. De leur côté, les chrétiens qui ne sont plus majoritaires, exigent que les expatriés estimés à quelques millions --en majorité chrétiens-- obtiennent le droit de vote. Dans ce sens, M. Sleimane a proposé «de changer la loi électorale pour les législatives afin d'obtenir une meilleure représentation et redonner aux expatriés leurs droits dont le droit à la nationalité et le droit au vote».Toute la question est donc de savoir jusqu'où ira cette réforme importante qui risque de mettre à nu des interêts communautaires qui constituent la tache noire de la démocratie libanaise et pèsent lourdement sur la vie politique. «Nous devons édifier les institutions étatiques conformément à une plate-forme politique basée sur l'ouverture et la préservation des droits civils» a précisé M. Sleimane qui a, par ailleurs, appelé à établir «un système juridique indépendant, à renforcer la lutte contre la corruption et à abandonner le sectarisme». Au pouvoir depuis près d'un an et demi, M. Sleimane a aussi souligné dans son discours que "les relations libano-syriennes avançaient et étaient sur la bonne voie, après l'établissement de relations diplomatiques entre les deux pays". Après des années de tension, le Liban et la Syrie, qui avait exercé pendant près de trois décennies une tutelle chez son petit voisin, ont établi des relations diplomatiques le 15 octobre 2008 pour la première fois depuis la proclamation de leur indépendance, il y a plus de 60 ans.