Comment rationaliser la consommation de carburants dans le secteur des transports routiers? C'est pour répondre à cette question que s'est tenue, hier à l'hôtel Sheraton, à Alger, une journée technique d'information sur la rationalisation de la consommation de carburants dans les secteur des transports, présidée par le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil et à laquelle a participé son collègue des Transports, Amar Tou ainsi des représentants de différents départements ministériels et des P-dg des entreprises relevant du secteur de l'Energie. Ce cadre de reflexion et de proposition devrait fournir des réponses applicables sur le terrain. Augmenter les prix produits pétroliers est "une solution efficace", en matière de réduction de la croissance de la consommation, a assuré le ministre de l'Energie et des Mines lors de son intervention d'ouverture des travaux de cette journée. Mais le premier responsable du secteur de l'Energie et des Mines prévient qu'au-delà d'un certain seuil, l'augmentation des prix des carburants "peut générer des effets négatifs sur le revenu des ménages et d'une façon générale sur la croissance économique". Relevant, "l'intérêt particulier que revêt cette question" (rationalisation de la consommation des carburants) pour notre pays, Chakib Khelil, affirme que "le rythme de croissance de carburants dans notre pays, est très élevé et avoisine les 13% ces dernières années et le gas-oil constitue 75% de la demande totale en carburants routiers. Ce rythme de croissance record a conduit à l'absorption de toute la production nationale, et il faut maintenant procéder à des importations d'appoint qui se sont élévées pour les seuls 9 premiers mois de 2009, à 567.000 tonnes pour un montant de 267 millions dollars US". Dans ce cadre, le ministre a assuré que le secteur a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer à court et long termes, "la couverture totale des besoins en carburants routiers par l'outil national de production", rappelant qu'un important programme de réhabilitation de nos raffineries a déjà été engagé. Mais le ministre estime que cela reste insuffisant pour atteindre les objectifs tracés devant aboutir à réduire la consommation des carburants et propose de suivre les exemples des USA, du Japon, de l'UE, de la Chine, de la Corée du Sud et bien d'autres pays qui ont réussi à réduire drastiquement la consommation unitaire des carburants des véhicules. Il a estimé nécessaire de veiller à ce que les véhicules, mis sur notre marché, soient des véhicules de technologies récentes à haut rendement énergétique, révélant l'installation d'un comité intersectoriel pour étudier et proposer un cadre réglementaire adéquat dans le domaine de la consommation spécifique de carburant des véhicules importés dans notre pays. Outre cela, Chakib Khelil, qui rappelle les mesures prises par son département pour rationaliser la consommation des carburants, souligne la nécessité d'orientation vers les carburants les plus disponibles chez nous et notamment le GPL/C ou le GNV (gaz naturel véhicule), rappelant que les essences et le gasoil constituent plus de 97% des carburants utilisés dans le secteur des transports routiers. Pas d'augmentation du prix du pétrole Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil a exlu, hier, en marge des travaux de la journée technique d'information sur la rationalisation de la consommation des carburants dans le secteur des transports, "une augmentation des prix du pétrole", arguant qu'il y a "une grande quantité excédentaire de pétrole sur les docks fixes et flottants". Les prix, a-t-il expliqué, "sont gérés par les attentes du marché qui sont déterminées sur la base de données de l'économie mondiale". Pour Chakib Khelil, "la situation n'est pas encore claire" et, a-t-il souligné, "une autre recession n'est pas à écarter". Prié de dire si les prix actuels du pétrole sont bons, le ministre reste évasif et se contente de répondre qu'"ils sont le double des prix de l'année dernière" Comment rationaliser la consommation de carburants dans le secteur des transports routiers? C'est pour répondre à cette question que s'est tenue, hier à l'hôtel Sheraton, à Alger, une journée technique d'information sur la rationalisation de la consommation de carburants dans les secteur des transports, présidée par le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil et à laquelle a participé son collègue des Transports, Amar Tou ainsi des représentants de différents départements ministériels et des P-dg des entreprises relevant du secteur de l'Energie. Ce cadre de reflexion et de proposition devrait fournir des réponses applicables sur le terrain. Augmenter les prix produits pétroliers est "une solution efficace", en matière de réduction de la croissance de la consommation, a assuré le ministre de l'Energie et des Mines lors de son intervention d'ouverture des travaux de cette journée. Mais le premier responsable du secteur de l'Energie et des Mines prévient qu'au-delà d'un certain seuil, l'augmentation des prix des carburants "peut générer des effets négatifs sur le revenu des ménages et d'une façon générale sur la croissance économique". Relevant, "l'intérêt particulier que revêt cette question" (rationalisation de la consommation des carburants) pour notre pays, Chakib Khelil, affirme que "le rythme de croissance de carburants dans notre pays, est très élevé et avoisine les 13% ces dernières années et le gas-oil constitue 75% de la demande totale en carburants routiers. Ce rythme de croissance record a conduit à l'absorption de toute la production nationale, et il faut maintenant procéder à des importations d'appoint qui se sont élévées pour les seuls 9 premiers mois de 2009, à 567.000 tonnes pour un montant de 267 millions dollars US". Dans ce cadre, le ministre a assuré que le secteur a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer à court et long termes, "la couverture totale des besoins en carburants routiers par l'outil national de production", rappelant qu'un important programme de réhabilitation de nos raffineries a déjà été engagé. Mais le ministre estime que cela reste insuffisant pour atteindre les objectifs tracés devant aboutir à réduire la consommation des carburants et propose de suivre les exemples des USA, du Japon, de l'UE, de la Chine, de la Corée du Sud et bien d'autres pays qui ont réussi à réduire drastiquement la consommation unitaire des carburants des véhicules. Il a estimé nécessaire de veiller à ce que les véhicules, mis sur notre marché, soient des véhicules de technologies récentes à haut rendement énergétique, révélant l'installation d'un comité intersectoriel pour étudier et proposer un cadre réglementaire adéquat dans le domaine de la consommation spécifique de carburant des véhicules importés dans notre pays. Outre cela, Chakib Khelil, qui rappelle les mesures prises par son département pour rationaliser la consommation des carburants, souligne la nécessité d'orientation vers les carburants les plus disponibles chez nous et notamment le GPL/C ou le GNV (gaz naturel véhicule), rappelant que les essences et le gasoil constituent plus de 97% des carburants utilisés dans le secteur des transports routiers. Pas d'augmentation du prix du pétrole Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil a exlu, hier, en marge des travaux de la journée technique d'information sur la rationalisation de la consommation des carburants dans le secteur des transports, "une augmentation des prix du pétrole", arguant qu'il y a "une grande quantité excédentaire de pétrole sur les docks fixes et flottants". Les prix, a-t-il expliqué, "sont gérés par les attentes du marché qui sont déterminées sur la base de données de l'économie mondiale". Pour Chakib Khelil, "la situation n'est pas encore claire" et, a-t-il souligné, "une autre recession n'est pas à écarter". Prié de dire si les prix actuels du pétrole sont bons, le ministre reste évasif et se contente de répondre qu'"ils sont le double des prix de l'année dernière"