Alors qu'ils s'étaient montrés méfiants quant à la tenue de la tripartite, les syndicats autonomes, affiliés à l'Intersyndicale, reviennent à la charge pour affirmer, unanimement, que les résolutions prises à l'issue de cette réunion «ne changeront pas grand-chose dans la vie des citoyens aux maigres revenus». Aucun des points discutés et scellés lors de cette 13e tripartite ne semble trouver grâce aux yeux des syndicats autonomes tenus à l'écart du débat. L'augmentation de 3.000 DA du Salaire national minimum garanti (SNMG), l'annulation de la retraite anticipée et la décision de mettre en place un nouveau pacte social et économique sont tout aussi critiqués par ces entités syndicales. Selon le chargé de communication du Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (Cnapest), M. Boudiba, «la tripartite, qui n'est d'ailleurs que la réunion d'un même palier, n'a contribué qu'à diminuer les droits des travailleurs». Cette dégradation dans la situation socio-professionnelle du fonctionnaire est caractérisée selon notre interlocuteur par deux décisions principales, à savoir, l'augmentation «insignifiante» du SNMG et l'annulation de la retraite anticipée. «Alors que depuis 1997 les travailleurs avaient droit à une retraite anticipée après 32 ans d'exercice, cette tripartite vient les en priver». Cette décision intervient, rappelons-le, au moment où le départ à la retraite après 25 ans d'activité figure parmi les revendications des syndicats du secteur de l'éducation. «Avec tous les risques de maladies auxquels est confronté l'enseignant dans son travail nous n'acceptons pas l'application de cette décision dans le secteur de l'éducation», a lâché notre interlocuteur. Il ajoute cependant que le syndicat qu'il représente «a une série de propositions aptes à garder en vigueur l'application de la retraite anticipée. C'est pourquoi nous voulons faire partie du groupe de travail». Concernant le SNMG, M. Boudiba a estimé que «le taux d'augmentation était déjà décidé lors de la signature de la loi de finances complémentaires et que cette tripartite n'est en fait qu'un moyen pour légiférer cette décision; d'ailleurs les conclusions de cette rencontre étaient connus de tous bien avant sa tenue». La porte-parole du Conseil des lycées d'Alger (Cla) Idir Achour, a estimé que cette tripartite «n'a pris aucune décision réelle, mais a uniquement remis en question certains acquis des travailleurs, à l'image de la retraite anticipée». Selon lui l'augmentation que toucheront - réellement - les travailleurs concernés par cette augmentation varie de 500 à 1.500 DA. Notre interlocuteur s'est indigné d'une augmentation jugée «insignifiante». S'agissant du renouvellement du pacte social et économique, le porte-parole du Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement (Satef) s'est contenté de confier au Midi Libre que : «Le premier pacte économique et social a produit des harragas et des émeutiers. Je me demande ce que produira ce deuxième pacte». En réponse au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a qualifié certains syndicats de sectoriels donc n'ouvrant pas droit à participer à cet événement, la même source répond : «Le gouvernement a fait en sorte à légitimer les partenaires qui ne se mettront pas contre sa politique alors que concernent les syndicats autonomes, il a rejeté à deux reprises leur demande de vouloir se regrouper en confédération». Alors qu'ils s'étaient montrés méfiants quant à la tenue de la tripartite, les syndicats autonomes, affiliés à l'Intersyndicale, reviennent à la charge pour affirmer, unanimement, que les résolutions prises à l'issue de cette réunion «ne changeront pas grand-chose dans la vie des citoyens aux maigres revenus». Aucun des points discutés et scellés lors de cette 13e tripartite ne semble trouver grâce aux yeux des syndicats autonomes tenus à l'écart du débat. L'augmentation de 3.000 DA du Salaire national minimum garanti (SNMG), l'annulation de la retraite anticipée et la décision de mettre en place un nouveau pacte social et économique sont tout aussi critiqués par ces entités syndicales. Selon le chargé de communication du Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (Cnapest), M. Boudiba, «la tripartite, qui n'est d'ailleurs que la réunion d'un même palier, n'a contribué qu'à diminuer les droits des travailleurs». Cette dégradation dans la situation socio-professionnelle du fonctionnaire est caractérisée selon notre interlocuteur par deux décisions principales, à savoir, l'augmentation «insignifiante» du SNMG et l'annulation de la retraite anticipée. «Alors que depuis 1997 les travailleurs avaient droit à une retraite anticipée après 32 ans d'exercice, cette tripartite vient les en priver». Cette décision intervient, rappelons-le, au moment où le départ à la retraite après 25 ans d'activité figure parmi les revendications des syndicats du secteur de l'éducation. «Avec tous les risques de maladies auxquels est confronté l'enseignant dans son travail nous n'acceptons pas l'application de cette décision dans le secteur de l'éducation», a lâché notre interlocuteur. Il ajoute cependant que le syndicat qu'il représente «a une série de propositions aptes à garder en vigueur l'application de la retraite anticipée. C'est pourquoi nous voulons faire partie du groupe de travail». Concernant le SNMG, M. Boudiba a estimé que «le taux d'augmentation était déjà décidé lors de la signature de la loi de finances complémentaires et que cette tripartite n'est en fait qu'un moyen pour légiférer cette décision; d'ailleurs les conclusions de cette rencontre étaient connus de tous bien avant sa tenue». La porte-parole du Conseil des lycées d'Alger (Cla) Idir Achour, a estimé que cette tripartite «n'a pris aucune décision réelle, mais a uniquement remis en question certains acquis des travailleurs, à l'image de la retraite anticipée». Selon lui l'augmentation que toucheront - réellement - les travailleurs concernés par cette augmentation varie de 500 à 1.500 DA. Notre interlocuteur s'est indigné d'une augmentation jugée «insignifiante». S'agissant du renouvellement du pacte social et économique, le porte-parole du Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement (Satef) s'est contenté de confier au Midi Libre que : «Le premier pacte économique et social a produit des harragas et des émeutiers. Je me demande ce que produira ce deuxième pacte». En réponse au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a qualifié certains syndicats de sectoriels donc n'ouvrant pas droit à participer à cet événement, la même source répond : «Le gouvernement a fait en sorte à légitimer les partenaires qui ne se mettront pas contre sa politique alors que concernent les syndicats autonomes, il a rejeté à deux reprises leur demande de vouloir se regrouper en confédération».