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Les résidants dans l'attente d'actes de propriété
Lotissement Yessad-Abbès
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 12 - 2009

Le lotissement Yessad-Abbès fait partie des nombreux lotissements et habitations érigés sans le moindre document administratif pouvant aujourd'hui justifier leurs droits sur ces constructions. L'anarchie administrative, qui a longtemps régné, ayant pris enfin fin, les résidants de ces toits sans justificatifs administratifs, vivent avec une véritable épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes. Il courrent en fait le risque de voir leurs toits démolis à tout moment.
Le lotissement Yessad-Abbès fait partie des nombreux lotissements et habitations érigés sans le moindre document administratif pouvant aujourd'hui justifier leurs droits sur ces constructions. L'anarchie administrative, qui a longtemps régné, ayant pris enfin fin, les résidants de ces toits sans justificatifs administratifs, vivent avec une véritable épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes. Il courrent en fait le risque de voir leurs toits démolis à tout moment.
Un problème insoluble et lié à leurs habitations se pose pour bon nombre d'Algérois. Ces derniers se trouvent en fait confrontés à la difficulté de prouver leurs droits sur les toits qui les abritent. Des milliers de familles ne possèderaient pas les documents administratifs ou actes de propriétés pouvant prouver leurs droits sur les maisons occupées, parfois par plusieurs générations. Ces familles sont dans la tourmente et ne savent quels recours utiliser pour arriver à régulariser ces situations kafkaennes. Cette situation touche pratiquement tous les quartiers de la capitale, même ceux les plus huppés, à l'instar d'El Mouradia, El Biar ou encore Hydra. Cette situation a été engendrée par de multiples raisons, dont la construction illicite reste en tête de liste. Des familles vivant dans ces habitations depuis parfois près d'un demi-siècle, connaissent la hantise de voir leurs toits démolis, à tout moment, étant parfaitement conscients de l'illégalité de leurs situations. On est loin de parler ici des bidonvilles, qui sont pour les autorités locale un cas bien particuliersont appelés être entièrement éradiqués, mais il s'agit maisons cossues et de villas érigées sans documents, acte de propriété du terrain, ou permis de construction. Ces maisons sont occupées depuis des decennies et sont dotées de toutes les commodités. Leurs occupants ne sont pas soucier, jusque là, de leurs situation administrative. Ce grave problème a été reposé, il y quelque jours dans la commune de Oued-Smar où les habitants du quartier appelé Yessâd-Abbès, se sont rapprochés des autorités locales pour réclamer la régularisation de la situation administrative de leurs habitations en leur attribuant les actes de propriété. Les citoyens concernés par cette situation en ont eu conscience depuis surtout l'instauration des prêts bancaires pour l'immobilier et la possibilité d'avoir un prêt pour construction, réaménagement ou extension des maisons. Ils ont très vite compris que pour pouvoir bénéficier de ce genre de prêts, il faut être détenir les documents justifiant la propriété du terrain ou de la maison concernée par l'extension ou le réaménagement. Condition qui s'est rapidement transformée en véritable obstacle pour les habitants du quartier Yessâd-Abbès et beaucoup d'autres. Les autorités locales notamment la wilaya d'Alger avait promis et à maintes occasions d'étudier ce problème qui se pose actuellement avec acuité et tenter de regler les situations qui peuvent l'être. Mais jusque-là l'épée de Damoclès reste suspendue sur la tête de ces "indus-occupants".
Un problème insoluble et lié à leurs habitations se pose pour bon nombre d'Algérois. Ces derniers se trouvent en fait confrontés à la difficulté de prouver leurs droits sur les toits qui les abritent. Des milliers de familles ne possèderaient pas les documents administratifs ou actes de propriétés pouvant prouver leurs droits sur les maisons occupées, parfois par plusieurs générations. Ces familles sont dans la tourmente et ne savent quels recours utiliser pour arriver à régulariser ces situations kafkaennes. Cette situation touche pratiquement tous les quartiers de la capitale, même ceux les plus huppés, à l'instar d'El Mouradia, El Biar ou encore Hydra. Cette situation a été engendrée par de multiples raisons, dont la construction illicite reste en tête de liste. Des familles vivant dans ces habitations depuis parfois près d'un demi-siècle, connaissent la hantise de voir leurs toits démolis, à tout moment, étant parfaitement conscients de l'illégalité de leurs situations. On est loin de parler ici des bidonvilles, qui sont pour les autorités locale un cas bien particuliersont appelés être entièrement éradiqués, mais il s'agit maisons cossues et de villas érigées sans documents, acte de propriété du terrain, ou permis de construction. Ces maisons sont occupées depuis des decennies et sont dotées de toutes les commodités. Leurs occupants ne sont pas soucier, jusque là, de leurs situation administrative. Ce grave problème a été reposé, il y quelque jours dans la commune de Oued-Smar où les habitants du quartier appelé Yessâd-Abbès, se sont rapprochés des autorités locales pour réclamer la régularisation de la situation administrative de leurs habitations en leur attribuant les actes de propriété. Les citoyens concernés par cette situation en ont eu conscience depuis surtout l'instauration des prêts bancaires pour l'immobilier et la possibilité d'avoir un prêt pour construction, réaménagement ou extension des maisons. Ils ont très vite compris que pour pouvoir bénéficier de ce genre de prêts, il faut être détenir les documents justifiant la propriété du terrain ou de la maison concernée par l'extension ou le réaménagement. Condition qui s'est rapidement transformée en véritable obstacle pour les habitants du quartier Yessâd-Abbès et beaucoup d'autres. Les autorités locales notamment la wilaya d'Alger avait promis et à maintes occasions d'étudier ce problème qui se pose actuellement avec acuité et tenter de regler les situations qui peuvent l'être. Mais jusque-là l'épée de Damoclès reste suspendue sur la tête de ces "indus-occupants".


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