Les résolutions résultant de la 13e tripartite ne semblent pas être favorables aux revendications des fonctionnaires. Après l'Intersyndicale, qui a nettement exprimé sa désolation, c'est au tour du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), de se dire «mandaté pour encadrer les revendications des praticiens de la santé», de déclarer que cette «mono-partie n'a fait qu'abroger des acquis que l'employeur a ultérieurement consentis». Dans une conférence de presse qu'il a animée hier, le président du SNPSP, le Dr Lyes Merabet, a rejoint le chœur des contestataires pour dire à son tour que «le SNMG misérable à 15.000 DA a été décidé lors de la signature de la LFC. L'augmentation ne profite pas à la grande majorité des fonctionnaires alors que les salaires des cadres de la nation sont gonflés». Autre point de mécontentement pour ce syndicat en pleine grève cyclique, la retraite sans condition d'âge. Pour les praticiens, revenir sur cette décision, en application depuis 1997, n'est d'aucun intérêt réel au pays. Au contraire, ce qui est convenable à faire, selon la conception de cette entité syndicale, c'est «sauvegarder la retraite anticipée en en revoyant les conditions et en instituant une prime afin de constituer un pactole pour le nouveau retraité à l'instar de ce qui se fait dans le secteur économique». Affirmant son profond mécontentement devant cette décision qui fera l'objet d'un groupe de travail, le Dr Merabet a lancé «ça ne va pas s'arrêter comme ça car tout le monde est mécontent». Aussi, selon lui, le passage vers un nouveau pacte social et économique suscite inéluctablement faire l'évaluation et établir un bilan des véritables réalisations du premier pacte. Première réunion de conciliation avec le ministre de la Santé Une première réunion de conciliation entre le secrétaire général du ministère de la Santé et le SNPSP en grève cyclique depuis deux semaines a eu lieu jeudi dernier. Présidée par le secrétaire général du ministère, et en présence des représentants du ministère du Travail et ceux de la Fonction publique, conformément à la loi 90-02 datant du 6 décembre 1990, cette réunion s'est achevée par un procès-verbal minute qui reprend sommairement les points discutés. Il s'agit principalement du traitement du statut particulier et de la validation en conseil du gouvernement du projet de décret portant statut particulier du praticien généraliste de santé publique. Le Dr Merabet n'a pas mâché ses mots pour exprimer son mécontentement face à «la tutelle qui ne tient pas ses engagement bien qu'écrits et signés». Or, bien qu'une commission ait été installée depuis 2004 pour établir un statut particulier, la mouture, validée par la tutelle, a été établie sans le consentement de la partie syndicale, a expliqué le conférencier. Il signale aussi l'engagement pris par le ministère de la Santé d'installer une commission mixte et mettre le canevas de travail sur le régime indemnitaire. Le conseil national dudit syndicat doit se réunir jeudi prochain pour trancher sur la suite à donner à la grève. Les praticiens assureront la vaccination contre la grippe A Alors que le ministre de la Santé publique et de la Réforme hospitalière a déclaré, dans sa dernière sortie médiatique, qu'il peut se passer des praticiens en grève pour assurer la campagne de vaccination contre la grippe A, le Dr Merabet a fait savoir, hier, que même s'ils sont en grève, les praticiens de la santé publique s'engagent à assurer les soins contre la propagation de la grippe A. «le service minimum consiste à affronter tout ce qui représente un danger pour l'être humain. Ça relève de notre conscience et de notre responsabilité et c'est pourquoi nous nous engageons à assurer la vaccination, la prise en charge des malades, l'éducation et l'enquête sur les cas». Les résolutions résultant de la 13e tripartite ne semblent pas être favorables aux revendications des fonctionnaires. Après l'Intersyndicale, qui a nettement exprimé sa désolation, c'est au tour du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), de se dire «mandaté pour encadrer les revendications des praticiens de la santé», de déclarer que cette «mono-partie n'a fait qu'abroger des acquis que l'employeur a ultérieurement consentis». Dans une conférence de presse qu'il a animée hier, le président du SNPSP, le Dr Lyes Merabet, a rejoint le chœur des contestataires pour dire à son tour que «le SNMG misérable à 15.000 DA a été décidé lors de la signature de la LFC. L'augmentation ne profite pas à la grande majorité des fonctionnaires alors que les salaires des cadres de la nation sont gonflés». Autre point de mécontentement pour ce syndicat en pleine grève cyclique, la retraite sans condition d'âge. Pour les praticiens, revenir sur cette décision, en application depuis 1997, n'est d'aucun intérêt réel au pays. Au contraire, ce qui est convenable à faire, selon la conception de cette entité syndicale, c'est «sauvegarder la retraite anticipée en en revoyant les conditions et en instituant une prime afin de constituer un pactole pour le nouveau retraité à l'instar de ce qui se fait dans le secteur économique». Affirmant son profond mécontentement devant cette décision qui fera l'objet d'un groupe de travail, le Dr Merabet a lancé «ça ne va pas s'arrêter comme ça car tout le monde est mécontent». Aussi, selon lui, le passage vers un nouveau pacte social et économique suscite inéluctablement faire l'évaluation et établir un bilan des véritables réalisations du premier pacte. Première réunion de conciliation avec le ministre de la Santé Une première réunion de conciliation entre le secrétaire général du ministère de la Santé et le SNPSP en grève cyclique depuis deux semaines a eu lieu jeudi dernier. Présidée par le secrétaire général du ministère, et en présence des représentants du ministère du Travail et ceux de la Fonction publique, conformément à la loi 90-02 datant du 6 décembre 1990, cette réunion s'est achevée par un procès-verbal minute qui reprend sommairement les points discutés. Il s'agit principalement du traitement du statut particulier et de la validation en conseil du gouvernement du projet de décret portant statut particulier du praticien généraliste de santé publique. Le Dr Merabet n'a pas mâché ses mots pour exprimer son mécontentement face à «la tutelle qui ne tient pas ses engagement bien qu'écrits et signés». Or, bien qu'une commission ait été installée depuis 2004 pour établir un statut particulier, la mouture, validée par la tutelle, a été établie sans le consentement de la partie syndicale, a expliqué le conférencier. Il signale aussi l'engagement pris par le ministère de la Santé d'installer une commission mixte et mettre le canevas de travail sur le régime indemnitaire. Le conseil national dudit syndicat doit se réunir jeudi prochain pour trancher sur la suite à donner à la grève. Les praticiens assureront la vaccination contre la grippe A Alors que le ministre de la Santé publique et de la Réforme hospitalière a déclaré, dans sa dernière sortie médiatique, qu'il peut se passer des praticiens en grève pour assurer la campagne de vaccination contre la grippe A, le Dr Merabet a fait savoir, hier, que même s'ils sont en grève, les praticiens de la santé publique s'engagent à assurer les soins contre la propagation de la grippe A. «le service minimum consiste à affronter tout ce qui représente un danger pour l'être humain. Ça relève de notre conscience et de notre responsabilité et c'est pourquoi nous nous engageons à assurer la vaccination, la prise en charge des malades, l'éducation et l'enquête sur les cas».