Des centaines de personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont manifesté hier à Mogadiscio pour dénoncer la violence des insurgés islamistes shebab, un rassemblement sans précédent dans la capitale somalienne en guerre où s'opposer à ce groupe peut signifier la mort. Ils se sont regroupés devant l'hôtel Shamo, où 24 personnes ( dont 4 ministres ) ont été tuées le 3 décembre dans un attentat suicide perpétré lors d'une remise de diplômes à des étudiants en médecine. Ils ont notamment brûlé le drapeau noir et blanc frappé du sceau du prophète, bannière adoptée par les shebab et les partisans d'Al-Qaïda.. "A bas les shebab", "assez de violence" scandaient les manifestants, qui ont accusé la milice islamiste d'être responsable de ce "massacre d'innocents" et appelé à les combattre. Le cortège s'est arrêté quelques instants devant l'université de Banadir, faculté de médecine où étudiaient la plupart des victimes. La manifestation s'est déroulée dans la petite partie de la capitale somalienne encore sous contrôle du gouvernement de transition (TFG), assiégé par les shebab et leurs alliés locaux du Hezb al-Islam. Des centaines de personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont manifesté hier à Mogadiscio pour dénoncer la violence des insurgés islamistes shebab, un rassemblement sans précédent dans la capitale somalienne en guerre où s'opposer à ce groupe peut signifier la mort. Ils se sont regroupés devant l'hôtel Shamo, où 24 personnes ( dont 4 ministres ) ont été tuées le 3 décembre dans un attentat suicide perpétré lors d'une remise de diplômes à des étudiants en médecine. Ils ont notamment brûlé le drapeau noir et blanc frappé du sceau du prophète, bannière adoptée par les shebab et les partisans d'Al-Qaïda.. "A bas les shebab", "assez de violence" scandaient les manifestants, qui ont accusé la milice islamiste d'être responsable de ce "massacre d'innocents" et appelé à les combattre. Le cortège s'est arrêté quelques instants devant l'université de Banadir, faculté de médecine où étudiaient la plupart des victimes. La manifestation s'est déroulée dans la petite partie de la capitale somalienne encore sous contrôle du gouvernement de transition (TFG), assiégé par les shebab et leurs alliés locaux du Hezb al-Islam.