L'Algérie ne dispose toujours pas d'un mécanisme de normalisation malgré le fait qu'une loi en ce sens existe depuis 1989, a déploré hier le directeur de la normalisation et directeur général par intérim de l'Institut national algérien de normalisation (IANOR), Boualem Attou, lors d'une conférence de presse au siège de l'institut à Alger. La raison en est qu'il y a un manque de coordination entre les différents départements ministériels censés le mettre en place, en l'occurrence les ministères de l'Energie, du Commerce et le ministère de l'Industrie. Cet état de fait fait courir de gros risques aux consommateurs algériens, puisque le gros des produits importés est constitué de produits non-conformes et donc susceptibles d'avoir des répercussions négatives sur la santé des citoyens. Par conséquent, M. Attou préconise qu'un mécanisme de coordination national soit mis en place et qui sera chargé de protéger la consommateur algérien des méfaits des produits contrefaits à travers un contrôle et l'évaluation de ces produits comme cela se fait partout dans le monde par rapport auquel l'Algérie demeure à la traîne. «Faisons très attention, faisons en sorte que les produits contrefaits importés n'affectent pas la santé des Algériens », n'a de cesse de plaider M. Attou. Pourtant, la normalisation existe en Algérie depuis 1989, en l'occurrence date de la promulgation de la première loi sur la normalisation (19 décembre 1989). De plus, la certification est aussi prévue par la circulaire du Premier ministre n°05-465 du 6 décembre 2005 mais n'est malheureusement pas concrétisé «faute de coordination entre les différents acteur», indique le conférencier ajoutant que la certification devait être obligatoire dès 2006 mais qu'à ce jour, cela relève seulement du domaine théorique. Selon le conférencier, au jour d'aujourd'hui, ce sont pas moins de 570 normes qui ont été élaborées tous domaines confondus. En 2009, 3 produits ont été certifiés, 3 sont en phase finale de certification et 3 autres sont en projet dans différents domaines, notamment le plastique. En revanche, depuis 1998, c'est-à-dire depuis la création de l'Ianor, 16 produits seulement ont été certifiés. «La raison est que nous n'avons pas un marché qui sanctionne et les opérateurs ne se sentent pas interpellés pour recourir à la normalisation de leurs produits », affirme M. Attou. S Selon ce dernier, 63 comités techniques qui exercent dans plusieurs domaines (métallurgie, environnement, agro alimentaire…), ont produit jusque-là 7.000 normes de certification. «Mais ce nombre reste insuffisant», souligne toutefois M. Attou. «Indubitablement, il y a une prise de conscience de la part des opérateurs économiques», tempère le conférencier qui reconnaît en revanche que seulement 3 demandes de certification ont été reçues par l'Ianor. L'Algérie ne dispose toujours pas d'un mécanisme de normalisation malgré le fait qu'une loi en ce sens existe depuis 1989, a déploré hier le directeur de la normalisation et directeur général par intérim de l'Institut national algérien de normalisation (IANOR), Boualem Attou, lors d'une conférence de presse au siège de l'institut à Alger. La raison en est qu'il y a un manque de coordination entre les différents départements ministériels censés le mettre en place, en l'occurrence les ministères de l'Energie, du Commerce et le ministère de l'Industrie. Cet état de fait fait courir de gros risques aux consommateurs algériens, puisque le gros des produits importés est constitué de produits non-conformes et donc susceptibles d'avoir des répercussions négatives sur la santé des citoyens. Par conséquent, M. Attou préconise qu'un mécanisme de coordination national soit mis en place et qui sera chargé de protéger la consommateur algérien des méfaits des produits contrefaits à travers un contrôle et l'évaluation de ces produits comme cela se fait partout dans le monde par rapport auquel l'Algérie demeure à la traîne. «Faisons très attention, faisons en sorte que les produits contrefaits importés n'affectent pas la santé des Algériens », n'a de cesse de plaider M. Attou. Pourtant, la normalisation existe en Algérie depuis 1989, en l'occurrence date de la promulgation de la première loi sur la normalisation (19 décembre 1989). De plus, la certification est aussi prévue par la circulaire du Premier ministre n°05-465 du 6 décembre 2005 mais n'est malheureusement pas concrétisé «faute de coordination entre les différents acteur», indique le conférencier ajoutant que la certification devait être obligatoire dès 2006 mais qu'à ce jour, cela relève seulement du domaine théorique. Selon le conférencier, au jour d'aujourd'hui, ce sont pas moins de 570 normes qui ont été élaborées tous domaines confondus. En 2009, 3 produits ont été certifiés, 3 sont en phase finale de certification et 3 autres sont en projet dans différents domaines, notamment le plastique. En revanche, depuis 1998, c'est-à-dire depuis la création de l'Ianor, 16 produits seulement ont été certifiés. «La raison est que nous n'avons pas un marché qui sanctionne et les opérateurs ne se sentent pas interpellés pour recourir à la normalisation de leurs produits », affirme M. Attou. S Selon ce dernier, 63 comités techniques qui exercent dans plusieurs domaines (métallurgie, environnement, agro alimentaire…), ont produit jusque-là 7.000 normes de certification. «Mais ce nombre reste insuffisant», souligne toutefois M. Attou. «Indubitablement, il y a une prise de conscience de la part des opérateurs économiques», tempère le conférencier qui reconnaît en revanche que seulement 3 demandes de certification ont été reçues par l'Ianor.