Le salon Alger industries qui se tient depuis lundi à Alger a été marquée par l'organisation hier d'une conférence sur la normalisation et la certification, l'occasion pour les experts d'insister sur l'importance de la normalisation. C'est ainsi que M. Boualem Attou, responsable à l'Institut algérien de la normalisation (IANOR), a déploré le fait que "le système Algérien de normalisation fonctionne à un rythme insuffisant". Pour y remédier, le conférencier a incité toutes les parties prenantes au processus de normalisation, en l'occurrence les producteurs, les associations de consommateurs et les représentants des pouvoirs publics à s'organiser dans des comités techniques, susceptibles de jouer le rôle de sensibilisateurs. Pour lui, l'essor de la normalisation dans notre pays devrait permettre aux produits conformes aux normes d'émerger, en isolant les produits contrefaits qui constituent "un danger pour les consommateurs". Pour ce qui est de la certification des produits en Algérie, une autre responsable à l'IANOR, Mlle Akbibouche, a regretté le fait que "la certification de produits n'est pas exigée dans le marché national". "La certification de produits en Algérie se fait par rapport aux normes algériennes, le produit certifié doit être revêtu du logo +Tedj+.C'est une garantie que le produit est conforme aux normes algériennes". Toutefois, prés de 16 entreprises seulement ont bénéficié de la marque Tedj, a-t-elle indiqué, estimant que "ce chiffre reste insuffisant par rapport aux autres pays".