L'adhésion de l'Algérie au Comité électrotechnique international (CEI), un organisme de normalisation, est prévue le mois prochain à l'occasion de la tenue à Alger d'une conférence internationale à laquelle participeront plusieurs organismes internationaux. Cette adhésion, selon M. Aïssaoui, directeur général de l'Institut algérien de normalisation (IANOR), « donnera naissance au Comité électrotechnique et de télécommunication algérien ». Interrogé hier lors d'un point de presse organisé à l'occasion de la Journée mondiale de la normalisation, M. Aïssaoui a expliqué que « compte tenu des démarches de l'Algérie pour adhérer à l'OMC, il est apparu nécessaire à l'IANOR, en partenariat avec les différentes parties intéressées, de préparer l'adhésion de l'Algérie à cet organisme international de normalisation ». Il dira à ce propos que l'Organisation internationale de normalisation (ISO) a édifié un partenariat avec l'OMC pour la promotion d'un système mondial de libre échange, appuyé sur des accords techniques traitant des problèmes de conformité. Outre le fait qu'elles soient un élément moteur pour le commerce mondial, les normes internationales constituent un atout gagnant pour les PME. La Journée mondiale de la normalisation est d'ailleurs célébrée cette année sous cette problématique qui met en exergue « le rôle des normes internationales dans la vie des entreprises ». Selon les dirigeants des trois plus importants organismes internationaux de normalisation, les normes élaborées par l'ISO, la CEI et l'UIT « apportent des solutions pratiques aux nombreux défis que les petites entreprises doivent relever sur les marchés d'aujourd'hui qui se mondialisent ». En Algérie, « la normalisation est un outil de développement économique et industriel », affirme le directeur général de l'IANOR. Pour lui, « l'intérêt croissant accordé à cette activité trouve son fondement dans le souci d'opérer une rationalisation de l'économie nationale ».