L'Alba, bloc régional "anti-impérialiste", fondé en 2004 comme une alliance économique anti-libérale, dont les figures de proue sont le Venezuela et Cuba, a défendu ses bonnes relations avec l'Iran tout en accusant Washington de lancer une "offensive politique et militaire" en Amérique latine. Cette réaction fait suite aux "menaces" émises par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton peu après une tournée fin novembre du président iranien Mahmoud Ahmadinejad au Brésil, au Venezuela et en Bolivie. L'Alba, bloc régional "anti-impérialiste", fondé en 2004 comme une alliance économique anti-libérale, dont les figures de proue sont le Venezuela et Cuba, a défendu ses bonnes relations avec l'Iran tout en accusant Washington de lancer une "offensive politique et militaire" en Amérique latine. Cette réaction fait suite aux "menaces" émises par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton peu après une tournée fin novembre du président iranien Mahmoud Ahmadinejad au Brésil, au Venezuela et en Bolivie. Ces trois pays avaient alors réaffirmé reconnaître le droit de l'Iran, sous pression des grandes puissances à propos de son programme nucléaire, à disposer de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, dans le respect des accords internationaux. Washington en avait pris ombrage et Mme Clinton les avait mis en garde contre la "mauvaise idée" d'un "flirt" avec l'Iran. "Les pays de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques,( Alba) rejettent énergiquement les menaces formulées le 11 décembre par la secrétaire d'Etat des Etats-Unis Hillary Clinton", selon une déclaration commune lue par le président vénézuélien Hugo Chavez à la télévision. "Nous rejetons les prétentions du gouvernement des Etats-Unis de s'immiscer dans les décisions souveraines de politique extérieure des pays d'Amérique latine et des Caraïbes, comme dans les liens de la région avec la République islamique d'Iran" a-t-il ajouté. Le texte était notamment approuvé par Raul Castro (Cuba), Evo Morales (Bolivie), Daniel Ortega (Nicaragua) et un représentant de l'Equateur lors de la clôture, hier, d'un sommet de deux jours à La Havane. "Les Etats-Unis doivent changer leur attitude coloniale et patronale s'ils veulent avoir de bonnes relations avec leurs voisins au sud du Rio Bravo", a prévenu Evo Morales, cité par le quotidien cubain Granma. Dans sa déclaration, l'Alba accuse les Etat-Unis d'avoir soutenu le coup d'Etat de fin juin contre le président Manuel Zelaya au Honduras—qui avait adhéré à l'Alba en 2008—et de vouloir légitimer les récentes élections ayant porté au pouvoir un candidat de droite. Ce coup d'Etat a compromis aux yeux de l'Alba la promesse du président Barack Obama ,qui avait pourtant dénoncé ce coup de force, d'une "nouvelle ère" dans les relations de son pays avec l'Amérique latine. L'Alba a également dénoncé l'accord très critiqué notamment par les pays frontaliers permettant depuis octobre à Washington d'utiliser sept bases militaires en Colombie pour lutter contre le narcotrafic. Elle considère cet accord comme la preuve de l'offensive politique et militaire des Etats-Unis en Amérique latine. Cette alliance réclame enfin la levée de 47 ans d'embargo américain contre Cuba, seul pays du continent qui n'a plus depuis 1961 de relations diplomatiques avec les Etats-Unis. Riche en pétrole, le Venezuela est la locomotive de l'Alba et procure un soutien économique essentiel à Cuba, très dépendant des importations et en proie, depuis un an, à une crise financière. Des projets de 3,1 milliards de dollars ont été signés pour 2010 entre Caracas et La Havane. L'Alba compte réaliser en janvier sa première transaction commerciale avec le "sucre", future monnaie unique censée remplacer à terme le dollar dans les échanges entre pays membres. Le prochain sommet de l'Alba, qui regroupe également trois Etats des Caraïbes (Dominique, Saint-Vincent, Antigua-et-Barbuda), est prévu en avril à Caracas. Ces trois pays avaient alors réaffirmé reconnaître le droit de l'Iran, sous pression des grandes puissances à propos de son programme nucléaire, à disposer de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, dans le respect des accords internationaux. Washington en avait pris ombrage et Mme Clinton les avait mis en garde contre la "mauvaise idée" d'un "flirt" avec l'Iran. "Les pays de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques,( Alba) rejettent énergiquement les menaces formulées le 11 décembre par la secrétaire d'Etat des Etats-Unis Hillary Clinton", selon une déclaration commune lue par le président vénézuélien Hugo Chavez à la télévision. "Nous rejetons les prétentions du gouvernement des Etats-Unis de s'immiscer dans les décisions souveraines de politique extérieure des pays d'Amérique latine et des Caraïbes, comme dans les liens de la région avec la République islamique d'Iran" a-t-il ajouté. Le texte était notamment approuvé par Raul Castro (Cuba), Evo Morales (Bolivie), Daniel Ortega (Nicaragua) et un représentant de l'Equateur lors de la clôture, hier, d'un sommet de deux jours à La Havane. "Les Etats-Unis doivent changer leur attitude coloniale et patronale s'ils veulent avoir de bonnes relations avec leurs voisins au sud du Rio Bravo", a prévenu Evo Morales, cité par le quotidien cubain Granma. Dans sa déclaration, l'Alba accuse les Etat-Unis d'avoir soutenu le coup d'Etat de fin juin contre le président Manuel Zelaya au Honduras—qui avait adhéré à l'Alba en 2008—et de vouloir légitimer les récentes élections ayant porté au pouvoir un candidat de droite. Ce coup d'Etat a compromis aux yeux de l'Alba la promesse du président Barack Obama ,qui avait pourtant dénoncé ce coup de force, d'une "nouvelle ère" dans les relations de son pays avec l'Amérique latine. L'Alba a également dénoncé l'accord très critiqué notamment par les pays frontaliers permettant depuis octobre à Washington d'utiliser sept bases militaires en Colombie pour lutter contre le narcotrafic. Elle considère cet accord comme la preuve de l'offensive politique et militaire des Etats-Unis en Amérique latine. Cette alliance réclame enfin la levée de 47 ans d'embargo américain contre Cuba, seul pays du continent qui n'a plus depuis 1961 de relations diplomatiques avec les Etats-Unis. Riche en pétrole, le Venezuela est la locomotive de l'Alba et procure un soutien économique essentiel à Cuba, très dépendant des importations et en proie, depuis un an, à une crise financière. Des projets de 3,1 milliards de dollars ont été signés pour 2010 entre Caracas et La Havane. L'Alba compte réaliser en janvier sa première transaction commerciale avec le "sucre", future monnaie unique censée remplacer à terme le dollar dans les échanges entre pays membres. Le prochain sommet de l'Alba, qui regroupe également trois Etats des Caraïbes (Dominique, Saint-Vincent, Antigua-et-Barbuda), est prévu en avril à Caracas.