Dans le souci de mettre en application, en Algérie, les résolutions de la Convention internationale des droits des personnes handicapées ratifiée par l'Algérie en mai 2009, la Fédération des associations des handicapés moteurs a décidé la mise en place d'un plan d'actions afin de concrétiser les décisions de la convention sur le plan national. C'est ce qu'a déclaré Atika Elmamri, présidente de la FAHM, hier, au forum El Moudjahid où la Fédération a animé une conférence-débat dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des personnes handicapées, qui coïncide avec le 61e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Partant d'un constat critique de la situation actuelle de la personne handicapée en Algérie, la première responsable de cette Fédération, regroupant une soixantaine d'associations, a déclaré «Nous sommes assez bien outillés et nous avons une bonne expérience du terrain pour pouvoir proposer une action algérienne à mettre en œuvre par rapport à la convention qui a été ratifié». Samir Madani, administrateur au sein de ladite Fédération appuie ces propos en expliquant «nous tenons à être une force de propositions sur les actions à entreprendre auprès des pouvoirs publics ». D'ailleurs dans le cadre du perfectionnement de la rentabilité de l'action associative, une formation en gestion des projets profitant aux cadres de dix associations, membres de la Fédération, sera lancée du 20 au 25 du mois en cours à Alger, nous fera savoir M.S. Madani en marge de son intervention sur la ratification de la Convention internationale des droits des personnes handicapées et de l'importance de sa vulgarisation. L'orateur estime que l'Algérie a démontré l'intérêt qu'elle porte à la protection des personnes handicapées à travers la ratification de cette Convention internationale. Néanmoins le quotidien des personnes handicapées est loin d'être simple, ou aussi facile que le voudrait la convention. Dans ce cadre Sabrine Hocine, agent d'insertion au sein de la FAHM dira que la Fédération reçoit annuellement une moyenne de 100 enfants souffrant du problème de scolarisation à cause de leur handicaps. L'intervenante mettra en exergue l'absence flagrante et dangereuse de spécialistes dans les hôpitaux et les écoles ainsi que l'absence du dépistage précoce capable de prémunir contre plusieurs handicaps. Mettant en exergue le dispositif dégagé par l'Etat pour venir en aide à cette catégorie de la société aux besoins spécifiques, Mme Elmamri a clairement signifié que la prise en charge octroyée par le ministère de la Solidarité nationale, à sa tête le Dr Djamel Ould Abbès est basée sur l'octroi d'aides conjoncturelles en faisant des personnes handicapées des objets dépendant de la charité et non des sujets jouissant de droits. Aussi s'est-elle interrogé sur le sort du conseil national des personnes handicapées «annoncé pompeusement et remis aux oubliettes». Pour la conférencière et aussi pour ses collègues, qui se sont succédé à la tribune, la prise en charge des personnes handicapées ne semble pas être planifiée de la part des décideurs. A cet effet la présidente de la FAHM ne mâche pas ses mots pour s'interroger encore une fois : «A quoi cela peut-il servir de construire des centres qui n'ont pas d'objectifs précis, à quoi sert de lancer des centres sans faire leurs bilans ?». Elle ajoute «il faut frapper fort sinon on sera le pays à avoir le plus de handicapés». Dans le souci de mettre en application, en Algérie, les résolutions de la Convention internationale des droits des personnes handicapées ratifiée par l'Algérie en mai 2009, la Fédération des associations des handicapés moteurs a décidé la mise en place d'un plan d'actions afin de concrétiser les décisions de la convention sur le plan national. C'est ce qu'a déclaré Atika Elmamri, présidente de la FAHM, hier, au forum El Moudjahid où la Fédération a animé une conférence-débat dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des personnes handicapées, qui coïncide avec le 61e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Partant d'un constat critique de la situation actuelle de la personne handicapée en Algérie, la première responsable de cette Fédération, regroupant une soixantaine d'associations, a déclaré «Nous sommes assez bien outillés et nous avons une bonne expérience du terrain pour pouvoir proposer une action algérienne à mettre en œuvre par rapport à la convention qui a été ratifié». Samir Madani, administrateur au sein de ladite Fédération appuie ces propos en expliquant «nous tenons à être une force de propositions sur les actions à entreprendre auprès des pouvoirs publics ». D'ailleurs dans le cadre du perfectionnement de la rentabilité de l'action associative, une formation en gestion des projets profitant aux cadres de dix associations, membres de la Fédération, sera lancée du 20 au 25 du mois en cours à Alger, nous fera savoir M.S. Madani en marge de son intervention sur la ratification de la Convention internationale des droits des personnes handicapées et de l'importance de sa vulgarisation. L'orateur estime que l'Algérie a démontré l'intérêt qu'elle porte à la protection des personnes handicapées à travers la ratification de cette Convention internationale. Néanmoins le quotidien des personnes handicapées est loin d'être simple, ou aussi facile que le voudrait la convention. Dans ce cadre Sabrine Hocine, agent d'insertion au sein de la FAHM dira que la Fédération reçoit annuellement une moyenne de 100 enfants souffrant du problème de scolarisation à cause de leur handicaps. L'intervenante mettra en exergue l'absence flagrante et dangereuse de spécialistes dans les hôpitaux et les écoles ainsi que l'absence du dépistage précoce capable de prémunir contre plusieurs handicaps. Mettant en exergue le dispositif dégagé par l'Etat pour venir en aide à cette catégorie de la société aux besoins spécifiques, Mme Elmamri a clairement signifié que la prise en charge octroyée par le ministère de la Solidarité nationale, à sa tête le Dr Djamel Ould Abbès est basée sur l'octroi d'aides conjoncturelles en faisant des personnes handicapées des objets dépendant de la charité et non des sujets jouissant de droits. Aussi s'est-elle interrogé sur le sort du conseil national des personnes handicapées «annoncé pompeusement et remis aux oubliettes». Pour la conférencière et aussi pour ses collègues, qui se sont succédé à la tribune, la prise en charge des personnes handicapées ne semble pas être planifiée de la part des décideurs. A cet effet la présidente de la FAHM ne mâche pas ses mots pour s'interroger encore une fois : «A quoi cela peut-il servir de construire des centres qui n'ont pas d'objectifs précis, à quoi sert de lancer des centres sans faire leurs bilans ?». Elle ajoute «il faut frapper fort sinon on sera le pays à avoir le plus de handicapés».