L'affaire de la militante pacifique sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haïder a connu dans la nuit de jeudi à vendredi, un dénouement heureux. L'affaire de la militante pacifique sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haïder a connu dans la nuit de jeudi à vendredi, un dénouement heureux. Hospitalisée un jour plus tôt, la «Ghandi» sahraouie a quitté l'aéroport de Lanzarote, une des îles Canaries, à bord d'un avion spécial équipé en matériel médical à destination de El Ayoun, vendredi tard dans la nuit. Depuis le 16 novembre, Aminatou Haïder, 42 ans, qui observait une grève de la faim pour protester contre son expulsion de l'aéroport de El Ayoun, chef-lieu et principale ville du Sahara occidental, par les autorités marocaines, avait affirmé lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Lanzarote sa détermination à rentrer au Sahara occidental, «morte ou vivante, avec ou sans passeport». Le bras de fer entre les autorités marocaines et Aminatou Haïder a duré plus de 32 jours. Sa détermination à aller jusqu'au bout de sa revendication de rentrer au Sahara occidental a finalement été payante. Le Maroc, face à la solidarité internationale exprimée par la communauté internationale a abdiqué. Le Gouvernement marocain a cédé à la pression et n'a pu tourner indéfiniment le dos aux appels de l'ONU, de l'Union européenne, de l'Union africaine, du Gouvernement espagnol, de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et des ONG d'envergure internationale, inquiets du sort réservé à Aminatou Haïder, ils ont appelé de permettre à Mme Haïder de recouvrer ses droits garantis par la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Les premiers signes de sortie de cette crise sont venus déjà mercredi dernier. Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero avait affirmé au Parlement qu'il suivait la situation "minute par minute", espérant une solution «rapide et favorable». Selon le journal El Pais de jeudi, l'optimisme prudent de M. Zapatero intervient après des développements diplomatiques pour tenter de trouver une solution. Le quotidien affirme que le roi du Maroc Mohammed VI a envoyé deux de ses hommes de confiance, dont le chef des services secrets, à Washington pour trouver «une formule imaginative» qui permette à Aminatou Haïder de rentrer chez elle, sans que cela ne représente une défaite pour le Maroc. Les efforts diplomatiques tous azimuts entrepris ces dernières heures sont parvenus à dessiner la formule imaginative et par là même à dénouer les fils d'une situation qui paraissait de prime abord insoluble, tant le royaume marocain s'entêtait à camper sur ses positions allant jusqu'à exprimer une fin de non recevoir aux appels incessants des dirigeants et des ONG internationales pour apporter une solution à Aminatou Haïder dans les plus brefs délais. «C'est un triomphe du droit international, des droits de l'Homme, de la justice internationale et de la cause sahraouie», a déclaré à la presse la militante à sa sortie de l'hôpital. «J'ai été contente d'apprendre la décision du gouvernement marocain», a dit Mme Clinton dans un communiqué, rappelant que la militante sahraouie avait reçu le prix Robert Kennedy pour les droits de l'Homme et souligne, «l'urgence à trouver une solution permanente du conflit au Sahara occidental». Il est incontestable que le combat mené par Aminatou Haïder a remis sur le devant de la scène la question du Sahara occidental qui semblait se perdre dans le sable du désert. Les 32 jours de grève de la faim de la militante sahraouie ont eu un impact considérable sur l'opinion internationale qui a appris qu'il existe encore en Afrique un pays, le Sahara occidental, qui traîne une décolonisation inachevée et qu'il fallait lui appliquer la règle immuable du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Hospitalisée un jour plus tôt, la «Ghandi» sahraouie a quitté l'aéroport de Lanzarote, une des îles Canaries, à bord d'un avion spécial équipé en matériel médical à destination de El Ayoun, vendredi tard dans la nuit. Depuis le 16 novembre, Aminatou Haïder, 42 ans, qui observait une grève de la faim pour protester contre son expulsion de l'aéroport de El Ayoun, chef-lieu et principale ville du Sahara occidental, par les autorités marocaines, avait affirmé lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Lanzarote sa détermination à rentrer au Sahara occidental, «morte ou vivante, avec ou sans passeport». Le bras de fer entre les autorités marocaines et Aminatou Haïder a duré plus de 32 jours. Sa détermination à aller jusqu'au bout de sa revendication de rentrer au Sahara occidental a finalement été payante. Le Maroc, face à la solidarité internationale exprimée par la communauté internationale a abdiqué. Le Gouvernement marocain a cédé à la pression et n'a pu tourner indéfiniment le dos aux appels de l'ONU, de l'Union européenne, de l'Union africaine, du Gouvernement espagnol, de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et des ONG d'envergure internationale, inquiets du sort réservé à Aminatou Haïder, ils ont appelé de permettre à Mme Haïder de recouvrer ses droits garantis par la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Les premiers signes de sortie de cette crise sont venus déjà mercredi dernier. Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero avait affirmé au Parlement qu'il suivait la situation "minute par minute", espérant une solution «rapide et favorable». Selon le journal El Pais de jeudi, l'optimisme prudent de M. Zapatero intervient après des développements diplomatiques pour tenter de trouver une solution. Le quotidien affirme que le roi du Maroc Mohammed VI a envoyé deux de ses hommes de confiance, dont le chef des services secrets, à Washington pour trouver «une formule imaginative» qui permette à Aminatou Haïder de rentrer chez elle, sans que cela ne représente une défaite pour le Maroc. Les efforts diplomatiques tous azimuts entrepris ces dernières heures sont parvenus à dessiner la formule imaginative et par là même à dénouer les fils d'une situation qui paraissait de prime abord insoluble, tant le royaume marocain s'entêtait à camper sur ses positions allant jusqu'à exprimer une fin de non recevoir aux appels incessants des dirigeants et des ONG internationales pour apporter une solution à Aminatou Haïder dans les plus brefs délais. «C'est un triomphe du droit international, des droits de l'Homme, de la justice internationale et de la cause sahraouie», a déclaré à la presse la militante à sa sortie de l'hôpital. «J'ai été contente d'apprendre la décision du gouvernement marocain», a dit Mme Clinton dans un communiqué, rappelant que la militante sahraouie avait reçu le prix Robert Kennedy pour les droits de l'Homme et souligne, «l'urgence à trouver une solution permanente du conflit au Sahara occidental». Il est incontestable que le combat mené par Aminatou Haïder a remis sur le devant de la scène la question du Sahara occidental qui semblait se perdre dans le sable du désert. Les 32 jours de grève de la faim de la militante sahraouie ont eu un impact considérable sur l'opinion internationale qui a appris qu'il existe encore en Afrique un pays, le Sahara occidental, qui traîne une décolonisation inachevée et qu'il fallait lui appliquer la règle immuable du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.