Un vaste lifting sera opéré au sein des instances dirigeantes du Front de libération nationale (FLN), à l'occasion de son 9e congrès prévu pour le premier trimestre de l'année 2010. La commission de préparation qui se réunit aujourd'hui sous la présidence du SG de l'instance exécutive, Abdelaziz Belkhadem, aura à débattre et avaliser les rapports des sept commissions installées à cet effet. Notamment celles relatives aux statuts et aux critères d'éligibilité aux instances dirigeantes du parti présidées respectivement par Abderrahmane Belayat et Saïd Bouhadja. En effet, le vieux parti s'apprête à opérer une purge parmi les hautes instances dirigeantes. Le FLN ne veut pas se retrouver dans la même situation que celle qui a présidé au 8e congrès de 2004. Abderrahmane Belayat, qui s'exprimait hier sur les ondes de la Chaîne III, a laissé entendre que des têtes vont tomber lors du prochain amendement statutaire, qui consacrera le retour à l'ancien mode de direction des destinées du parti. Ainsi, trois grandes instances, à savoir le secrétariat général, le comité central et le bureau politique remplaceront celles existantes aujourd'hui chapeautées par l'instance exécutive du FLN. Belayat a annoncé aussi l'élargissement du nombre des membres du Comité central avec l'introduction des jeunes et des femmes. Cependant, l'ombre des frondeurs pesant toujours de tout leur poids, la commission des critères d'éligibilité, dirigée par Saïd Bouhadja, s'est chargée de définir les conditions d'accès aux hautes instances du vieux parti, en l'occurrence l'ancienneté, la fidélité à la ligne du parti, la responsabilité, la rectitude et la droiture politique entre autres, sans quoi le candidat est évincé de facto. L'invité de la radio a averti que « beaucoup se sont introduits dans la direction du FLN (…) des membres au sein du Conseil national ne remplissent pas les conditions», pour annoncer la purge, ayant toujours en tête le souvenir de la fronde de 2004 qui a failli fragmenter le parti. Par ailleurs, le poste suprême de président du parti sera également au centre des débats. «Nous voulons que Bouteflika soit le président de tous les partis politiques», a indiqué ce membre influent de la direction politique du vieux parti, admettant que le président de la République, qui est le président d'honneur du FLN, est le seul habilité à décider ou à statuer sur cette question car «il fait l'unanimité». Sinon, «Il serait possible que le poste soit proposé à la suppression», lors des débats sur les nouveaux statuts, a-t-il encore ajouté, pour dire que la présidence du FLN ne reviendrait à personne d'autre que Abdelaziz Bouteflika. Un vaste lifting sera opéré au sein des instances dirigeantes du Front de libération nationale (FLN), à l'occasion de son 9e congrès prévu pour le premier trimestre de l'année 2010. La commission de préparation qui se réunit aujourd'hui sous la présidence du SG de l'instance exécutive, Abdelaziz Belkhadem, aura à débattre et avaliser les rapports des sept commissions installées à cet effet. Notamment celles relatives aux statuts et aux critères d'éligibilité aux instances dirigeantes du parti présidées respectivement par Abderrahmane Belayat et Saïd Bouhadja. En effet, le vieux parti s'apprête à opérer une purge parmi les hautes instances dirigeantes. Le FLN ne veut pas se retrouver dans la même situation que celle qui a présidé au 8e congrès de 2004. Abderrahmane Belayat, qui s'exprimait hier sur les ondes de la Chaîne III, a laissé entendre que des têtes vont tomber lors du prochain amendement statutaire, qui consacrera le retour à l'ancien mode de direction des destinées du parti. Ainsi, trois grandes instances, à savoir le secrétariat général, le comité central et le bureau politique remplaceront celles existantes aujourd'hui chapeautées par l'instance exécutive du FLN. Belayat a annoncé aussi l'élargissement du nombre des membres du Comité central avec l'introduction des jeunes et des femmes. Cependant, l'ombre des frondeurs pesant toujours de tout leur poids, la commission des critères d'éligibilité, dirigée par Saïd Bouhadja, s'est chargée de définir les conditions d'accès aux hautes instances du vieux parti, en l'occurrence l'ancienneté, la fidélité à la ligne du parti, la responsabilité, la rectitude et la droiture politique entre autres, sans quoi le candidat est évincé de facto. L'invité de la radio a averti que « beaucoup se sont introduits dans la direction du FLN (…) des membres au sein du Conseil national ne remplissent pas les conditions», pour annoncer la purge, ayant toujours en tête le souvenir de la fronde de 2004 qui a failli fragmenter le parti. Par ailleurs, le poste suprême de président du parti sera également au centre des débats. «Nous voulons que Bouteflika soit le président de tous les partis politiques», a indiqué ce membre influent de la direction politique du vieux parti, admettant que le président de la République, qui est le président d'honneur du FLN, est le seul habilité à décider ou à statuer sur cette question car «il fait l'unanimité». Sinon, «Il serait possible que le poste soit proposé à la suppression», lors des débats sur les nouveaux statuts, a-t-il encore ajouté, pour dire que la présidence du FLN ne reviendrait à personne d'autre que Abdelaziz Bouteflika.