Tôt vendredi matin, une dizaine de militaires et techniciens iraniens ont investi le puit pétrolier N° 4 situé sur le champ pétrolier de Fauqa, à Amara, (350 km au sud de Baghdad), dans le gouvernorat de Missane. Tôt vendredi matin, une dizaine de militaires et techniciens iraniens ont investi le puit pétrolier N° 4 situé sur le champ pétrolier de Fauqa, à Amara, (350 km au sud de Baghdad), dans le gouvernorat de Missane. Un responsable irakien de la compagnie du pétrole du Sud (SOC), a indiqué qu'ils y ont hissé le drapeau iranien. Cet acte constitue le premier incident sérieux entre les deux voisins depuis la chute de Saddam Hussein en 2003. Jamais depuis cette date les relations entre les deux pays ne s'étant détériorées à ce point. Une réunion urgente du Comité de la Sécurité nationale irakien, présidée par le Premier ministre Nouri Al Maliki, a été convoquée pour étudier la situation. Selon le Secrétaire d'Etat irakien à la sécurité nationale, Chirouane Al Waili, les ministres de la Défense, de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de la Justice et des Finances vont se réunir pour examiner la situation après ce coup de force. "L'occupation du puits numéro 4 par une dizaine de militaires et techniciens iraniens se poursuivait hier en dépit de nos protestations. Nous avons convoqué hier (vendredi) l'ambassadeur d'Iran à Baghdad pour lui dire que cette attaque est inacceptable et notre ambassadeur à Téhéran a remis une note à leur ministère des Affaires étrangères pour leur demander de retirer leurs troupes, mais il ne l'ont pas fait jusqu'à présent", a déclaré le vice-ministre irakien des Affaires étrangères, Mohamed El Hadj Hamoud. "C'est la première fois que cela se produit. Avant, les Iraniens essayaient d'empêcher nos techniciens de travailler sur ce puits foré par l'Irak en 1974 en tirant dans leur direction mais ils ne l'avaient jamais occupé", a-t-il précisé. Selon M. Hamoud, cette action intervient un mois avant le début des travaux de la commission mixte qu'il dirige du côté irakien pour délimiter la frontière terrestre et maritime dans le Chatt al-Arab avec l'Iran. L'Iran a reconnu que ses forces se trouvaient sur le site d'un puits revendiqué par l'Irak, mais a rejeté les protestations de Baghdad en affirmant que le puits était en territoire iranien. « Nos forces sont sur notre propre sol, car ce puits appartient à l'Iran selon les frontières internationales reconnues", ont déclaré les forces armées iraniennes dans un communiqué diffusé par la chaîne de télévision d'Etat en arabe Al-Alam. De son côté, le ministère iranien des Affaires étrangères a dit attendre une réponse de Baghdad sur la réunion d'une commission de délimitation de la frontière. "Le ministère des Affaires étrangères avait officiellement annoncé qu'il était prêt à participer à une commission conjointe pour régler les questions frontalières et attend toujours la réponse irakienne", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère Ramin Mehmanparast. Certains responsables ont dans le même temps récusé toute "occupation". "Nous rejetons fermement l'affirmation selon laquelle l'Iran aurait occupé un puits de pétrole irakien", a déclaré le président de la commission du Parlement pour la sécurité nationale et les affaires étrangères, M. Aleddin Borujerdi cité par l'agence officielle Irna. "Cette affaire est en cours d'examen par l'intermédiaire des canaux diplomatiques, et s'il y a un problème il sera rapidement résolu", a ajouté le parlementaire iranien. M. Borujerdi, mettant en cause «la propagande des médias étrangers» dans cette affaire, a affirmé que les relations entre Téhéran et Bagdad ne devaient pas souffrir de ce type de "publicité négative". "Tel que je le comprends, ils s'agit d'un territoire sous souveraineté irakienne et il revient aux dirigeants irakiens de résoudre" le problème, a déclaré le chef d'état-major inter armées des Etats-Unis, l'amiral Michael Mullen. Sur place, l'armée irakienne interdisait à des dizaines de kilomètres l'approche du site disputé. Le champ pétrolier de Fauqa où se trouve le puit N° 4, est l'un des trois mis aux enchères internationales en juin qui n'avaient pas trouvé preneur. Les réserves de Fauqa sont estimées à 1,55 million de barils. Un responsable irakien de la compagnie du pétrole du Sud (SOC), a indiqué qu'ils y ont hissé le drapeau iranien. Cet acte constitue le premier incident sérieux entre les deux voisins depuis la chute de Saddam Hussein en 2003. Jamais depuis cette date les relations entre les deux pays ne s'étant détériorées à ce point. Une réunion urgente du Comité de la Sécurité nationale irakien, présidée par le Premier ministre Nouri Al Maliki, a été convoquée pour étudier la situation. Selon le Secrétaire d'Etat irakien à la sécurité nationale, Chirouane Al Waili, les ministres de la Défense, de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de la Justice et des Finances vont se réunir pour examiner la situation après ce coup de force. "L'occupation du puits numéro 4 par une dizaine de militaires et techniciens iraniens se poursuivait hier en dépit de nos protestations. Nous avons convoqué hier (vendredi) l'ambassadeur d'Iran à Baghdad pour lui dire que cette attaque est inacceptable et notre ambassadeur à Téhéran a remis une note à leur ministère des Affaires étrangères pour leur demander de retirer leurs troupes, mais il ne l'ont pas fait jusqu'à présent", a déclaré le vice-ministre irakien des Affaires étrangères, Mohamed El Hadj Hamoud. "C'est la première fois que cela se produit. Avant, les Iraniens essayaient d'empêcher nos techniciens de travailler sur ce puits foré par l'Irak en 1974 en tirant dans leur direction mais ils ne l'avaient jamais occupé", a-t-il précisé. Selon M. Hamoud, cette action intervient un mois avant le début des travaux de la commission mixte qu'il dirige du côté irakien pour délimiter la frontière terrestre et maritime dans le Chatt al-Arab avec l'Iran. L'Iran a reconnu que ses forces se trouvaient sur le site d'un puits revendiqué par l'Irak, mais a rejeté les protestations de Baghdad en affirmant que le puits était en territoire iranien. « Nos forces sont sur notre propre sol, car ce puits appartient à l'Iran selon les frontières internationales reconnues", ont déclaré les forces armées iraniennes dans un communiqué diffusé par la chaîne de télévision d'Etat en arabe Al-Alam. De son côté, le ministère iranien des Affaires étrangères a dit attendre une réponse de Baghdad sur la réunion d'une commission de délimitation de la frontière. "Le ministère des Affaires étrangères avait officiellement annoncé qu'il était prêt à participer à une commission conjointe pour régler les questions frontalières et attend toujours la réponse irakienne", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère Ramin Mehmanparast. Certains responsables ont dans le même temps récusé toute "occupation". "Nous rejetons fermement l'affirmation selon laquelle l'Iran aurait occupé un puits de pétrole irakien", a déclaré le président de la commission du Parlement pour la sécurité nationale et les affaires étrangères, M. Aleddin Borujerdi cité par l'agence officielle Irna. "Cette affaire est en cours d'examen par l'intermédiaire des canaux diplomatiques, et s'il y a un problème il sera rapidement résolu", a ajouté le parlementaire iranien. M. Borujerdi, mettant en cause «la propagande des médias étrangers» dans cette affaire, a affirmé que les relations entre Téhéran et Bagdad ne devaient pas souffrir de ce type de "publicité négative". "Tel que je le comprends, ils s'agit d'un territoire sous souveraineté irakienne et il revient aux dirigeants irakiens de résoudre" le problème, a déclaré le chef d'état-major inter armées des Etats-Unis, l'amiral Michael Mullen. Sur place, l'armée irakienne interdisait à des dizaines de kilomètres l'approche du site disputé. Le champ pétrolier de Fauqa où se trouve le puit N° 4, est l'un des trois mis aux enchères internationales en juin qui n'avaient pas trouvé preneur. Les réserves de Fauqa sont estimées à 1,55 million de barils.