Trois hommes, arrêtés pour création d'un "réseau de trafic de drogue en Afrique" au profit du réseau terroriste d'Al-Qaïda et de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), ont été extradés vendredi dernier du Ghana vers les Etats-Unis, a indiqué hier le parquet fédéral de New York. Il s'agit, selon un communiqué du procureur du district sud de New York, Preet Bharara, de Oumar Issa, Harouna Touré et Idriss Abelrahman, tous membres présumés d'Al-Qaïda, arrêtés au Ghana le 16 décembre dernier sur mandat international des Etats-Unis. Les trois mis en cause avaient été arrêtés pour accusation de "narco-terrorisme et de complot en vue de soutenir des organisations terroristes étrangères". M. Bharara a souligné dans le document que ces chefs d'inculpation "montrent l'émergence d'alliances entre Al-Qaïda et les réseaux internationaux de trafic de drogue". D'après l'accusation, les trois individus ont accepté de "transporter de la cocaïne à travers l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Nord pour récolter des fonds destinés à soutenir le réseau Al-Qaïda et les Farc". Entre septembre et décembre, les trois hommes ont eu des contacts téléphoniques avec des agents de la brigade américaine des stupéfiants (Drug enforcement agency, DEA) qui se faisaient passer pour des membres des Farc, selon l'acte d'accusation. Dans le cas où ils sont reconnus coupables, les accusés risquent une peine de 20 ans de prison à la perpétuité pour l'accusation de "narco-terrorisme", et jusqu'à 15 ans de prison pour assistance à une organisation terroriste étrangère. Trois hommes, arrêtés pour création d'un "réseau de trafic de drogue en Afrique" au profit du réseau terroriste d'Al-Qaïda et de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), ont été extradés vendredi dernier du Ghana vers les Etats-Unis, a indiqué hier le parquet fédéral de New York. Il s'agit, selon un communiqué du procureur du district sud de New York, Preet Bharara, de Oumar Issa, Harouna Touré et Idriss Abelrahman, tous membres présumés d'Al-Qaïda, arrêtés au Ghana le 16 décembre dernier sur mandat international des Etats-Unis. Les trois mis en cause avaient été arrêtés pour accusation de "narco-terrorisme et de complot en vue de soutenir des organisations terroristes étrangères". M. Bharara a souligné dans le document que ces chefs d'inculpation "montrent l'émergence d'alliances entre Al-Qaïda et les réseaux internationaux de trafic de drogue". D'après l'accusation, les trois individus ont accepté de "transporter de la cocaïne à travers l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Nord pour récolter des fonds destinés à soutenir le réseau Al-Qaïda et les Farc". Entre septembre et décembre, les trois hommes ont eu des contacts téléphoniques avec des agents de la brigade américaine des stupéfiants (Drug enforcement agency, DEA) qui se faisaient passer pour des membres des Farc, selon l'acte d'accusation. Dans le cas où ils sont reconnus coupables, les accusés risquent une peine de 20 ans de prison à la perpétuité pour l'accusation de "narco-terrorisme", et jusqu'à 15 ans de prison pour assistance à une organisation terroriste étrangère.