Courtisé par les deux membres de l'alliance présidentielle, le FLN et le RND, le PT a finalement choisi de donner ses voix au RND à la faveur de «l'accord politique», conclu entre les patrons des deux formations. Courtisé par les deux membres de l'alliance présidentielle, le FLN et le RND, le PT a finalement choisi de donner ses voix au RND à la faveur de «l'accord politique», conclu entre les patrons des deux formations. Les détails ou le fond de l'accord entre le RND et le PT sont laissés dans l'ombre, même si Louisa Hanoune, la secrétaire générale du PT, s'est déclaré, en de maintes occasions, satisfaite des dernières mesures prises par le Premier ministre et néanmoins secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 qui tend à protéger l'économie nationale et imposer plus de contrôle sur les sociétés étrangères. Il semble que cet argumentaire est, de prime abord, le plus pris en compte pour expliquer la bénédiction du parti à celui d'Ouyahia. Néanmoins, de nombreux cadres et militants du vieux parti font une toute autre lecture politique de ce «partenariat» RND/PT pour le renouvellement partiel du Sénat. Ils estiment que «le FLN a été trahi par le PT», rappelant que «les premières discussions du PT sur cette question l'ont été avec le FLN et que des promesses ont été obtenues par le secrétaire général du FLN sur l'apport des voix du PT aux candidats de l'ex-parti unique». Ils avancent même une raison principale à ce qu'ils estiment être une trahison du PT. Selon eux, le parti de Louisa Hanoune, cherche «à se positionner et à maintenir le nombre de ses élus à l'APN», en se plaçant à «proximité des centres de décisions», auxquels le RND appartient. Les militants et les cadres du vieux parti, déçus par la prise de position de Louisa Hanoune, rappellent que «le parti des Travailleurs a perdu en cours de route de cette législature de nombreux députés qui ont déserté ses rangs» et se disent convaincu que Louisa Hanoune a «négocié» son positionnement en faveur du RND. Ils sont en droit de croire, selon eux, «à des compromis» entre les deux patrons du RND et du PT qui étaient diamétralement opposés sur tous les sujets nationaux, particulièrement, sur le plan économique et se disent «ne pas comprendre», l'acharnement de Louisa Hanoune à revendiquer la dissolution de l'APN et ses critiques envers le système du bicaméralisme, alors qu'elle participe à cette élection partielle. «Elle participe à pérenniser ce système». Tant qu'à pérenniser ce système, pourquoi, s'interrogent-ils, Louisa Hanoune ne présente-t-elle pas ses propres candidats aux sénatoriales, elle qui claironne sur tous les toits qu'elle a «une assise populaire conséquente».«La logique, qui aurait été saluée par les militants et cadres de notre parti, serait que le PT «s'abstienne de participer à ces élections», ont-ils souligné, soutenant ne plus «reconnaître la Dame de fer» et qu'«elle gagnerait plus à éclaircir ses positions» pour savoir «à qui on a affaire désormais». En tout état de cause, les militants et cadres du FLN ne perdent pas espoir. «Rien n'est joué», selon eux, affirmant que «de nombreux élus du PT ne suivront pas les directives» de Louisa Hanoune, qui disent-ils, risque d'avoir «des surprises». Les détails ou le fond de l'accord entre le RND et le PT sont laissés dans l'ombre, même si Louisa Hanoune, la secrétaire générale du PT, s'est déclaré, en de maintes occasions, satisfaite des dernières mesures prises par le Premier ministre et néanmoins secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 qui tend à protéger l'économie nationale et imposer plus de contrôle sur les sociétés étrangères. Il semble que cet argumentaire est, de prime abord, le plus pris en compte pour expliquer la bénédiction du parti à celui d'Ouyahia. Néanmoins, de nombreux cadres et militants du vieux parti font une toute autre lecture politique de ce «partenariat» RND/PT pour le renouvellement partiel du Sénat. Ils estiment que «le FLN a été trahi par le PT», rappelant que «les premières discussions du PT sur cette question l'ont été avec le FLN et que des promesses ont été obtenues par le secrétaire général du FLN sur l'apport des voix du PT aux candidats de l'ex-parti unique». Ils avancent même une raison principale à ce qu'ils estiment être une trahison du PT. Selon eux, le parti de Louisa Hanoune, cherche «à se positionner et à maintenir le nombre de ses élus à l'APN», en se plaçant à «proximité des centres de décisions», auxquels le RND appartient. Les militants et les cadres du vieux parti, déçus par la prise de position de Louisa Hanoune, rappellent que «le parti des Travailleurs a perdu en cours de route de cette législature de nombreux députés qui ont déserté ses rangs» et se disent convaincu que Louisa Hanoune a «négocié» son positionnement en faveur du RND. Ils sont en droit de croire, selon eux, «à des compromis» entre les deux patrons du RND et du PT qui étaient diamétralement opposés sur tous les sujets nationaux, particulièrement, sur le plan économique et se disent «ne pas comprendre», l'acharnement de Louisa Hanoune à revendiquer la dissolution de l'APN et ses critiques envers le système du bicaméralisme, alors qu'elle participe à cette élection partielle. «Elle participe à pérenniser ce système». Tant qu'à pérenniser ce système, pourquoi, s'interrogent-ils, Louisa Hanoune ne présente-t-elle pas ses propres candidats aux sénatoriales, elle qui claironne sur tous les toits qu'elle a «une assise populaire conséquente».«La logique, qui aurait été saluée par les militants et cadres de notre parti, serait que le PT «s'abstienne de participer à ces élections», ont-ils souligné, soutenant ne plus «reconnaître la Dame de fer» et qu'«elle gagnerait plus à éclaircir ses positions» pour savoir «à qui on a affaire désormais». En tout état de cause, les militants et cadres du FLN ne perdent pas espoir. «Rien n'est joué», selon eux, affirmant que «de nombreux élus du PT ne suivront pas les directives» de Louisa Hanoune, qui disent-ils, risque d'avoir «des surprises».