L'accord politique conclu entre le RND de Ahmed Ouyahia et le PT de Louisa Hanoune n'en finit pas de provoquer des vagues au sein de l'Alliance présidentielle formée par le trio FLN-RND-MSP. L'entente conclue entre les deux partis ouvre-t-elle les portes à un élargissement de l'Alliance présidentielle ? Un accord qui risque également d'imploser ce triumvirat de partis politiques qui n'est lié que pour un seul et unique objectif, soutenir le programme du chef de l'Etat. Un accord qui a aussi mis à mal le Parti des travailleurs, s'inscrivant en porte à faux du programme et des textes fondateurs de la formation de Louisa Hanoune. Au sein du PT, il semble que la question fait l'objet de débat, ce qui a nécessité, selon Djelloul Djoudi, membre de la direction centrale, à provoquer «la réunion de la commission des élus vendredi à Zéralda pour trancher la problématique». Accord politique conjoncturel ou s'inscrivant dans la durée, telle est la question qui taraude l'esprit des deux partenaires du RND de la coalition présidentielle, le vieux parti et la formation politique de Bouguerra Soltani. «Nous ne sommes pas contre les alliances conjoncturelles. Mais certaines alliances sont inappropriées du fait que nous faisons tous partie de l'Alliance présidentielle. Si ces coalitions doivent s'inscrire dans la durée, nous devons alors revoir ensemble le document de base, signé par le FLN, le MSP et le RND, en février prochain. Car, nous n'acceptons pas des alliances parallèles à celle pour laquelle nous avons opté. L'Alliance présidentielle est un choix politique et stratégique et nous l'assumons ! Nous avons même créé une commission composée de neuf membres afin de faire le suivi de cette instance souveraine chargée notamment de soutenir le programme du Président Bouteflika. Aujourd'hui, nous sommes devant un autre état de faits», a clamé Soltani à l'occasion de la tenue, le week-end dernier, du conseil national du MSP. Le patron du MSP suspecte-t-il, à travers l'accord politique conclu entre le RND et le PT, un premier pas vers l'élargissement de l'Alliance présidentielle au PT ? Et Louisa Hanoune excelle dans le jeu de brouiller les pistes. En annonçant cet accord qui la lie désormais au RND, la patronne du PT l'avait qualifié de conjoncturel. Quelques jours plus tard, elle affirme le contraire en soulignant que l'accord s'inscrivait dans la durée. En attendant le prochain sommet des chefs des partis de l'Alliance présidentielle qui doit se tenir, selon certaines sources, prochainement et qui, sûrement, traitera de cette question, les supputations vont bon train. Au FLN, le chargé de la communication au sein du parti, Saïd Bouhadja estime «impossible» que le PT rejoigne l'Alliance présidentielle, soulignant que «cette coalition est une alliance politique profonde». Il qualifie l'accord politique conclu entre le RND et le PT, d' «un accord électoral» et souligne que le PT «est un parti d'opposition», et cela, déclare-t-il «se vérifiera au cours des prochaines sessions du Parlement». Il y aura un choc entre les deux partis, prédit-il, arguant que le RND est d'essence libéral et que le PT prône l'option socialiste qui défend les masses laborieuses et la justice sociale. Il voit mal comment le PT peut se départir de ses constantes à moins de se faire hara kiri. A tout le moins, avoue-t-il, «le FLN est plus près du PT que du RND sur ces questions». Au sujet du soutien apporté par Louisa Hanoune à Ahmed Ouyahia sous la casquette de Premier ministre, notamment à l'occasion de la promulgation de la LFC 2009, le chargé de la communication du FLN souligne que «la LFC 2009 est l'œuvre du président de la République et non du secrétaire général du RND». En tout état de cause, il assure que l'Alliance présidentielle a pour objectif de soutenir le programme du président de la République durant les cinq prochaines années et si le PT veut rejoindre la coalition, il sera le bienvenu s'il abandonne les principes qu'il s'est tracés dans ses textes et exprime un soutien franc au programme du chef de l'Etat. Un pas que n'oserait pas franchir, certainement, Louisa Hanoune. S. B. L'accord politique conclu entre le RND de Ahmed Ouyahia et le PT de Louisa Hanoune n'en finit pas de provoquer des vagues au sein de l'Alliance présidentielle formée par le trio FLN-RND-MSP. L'entente conclue entre les deux partis ouvre-t-elle les portes à un élargissement de l'Alliance présidentielle ? Un accord qui risque également d'imploser ce triumvirat de partis politiques qui n'est lié que pour un seul et unique objectif, soutenir le programme du chef de l'Etat. Un accord qui a aussi mis à mal le Parti des travailleurs, s'inscrivant en porte à faux du programme et des textes fondateurs de la formation de Louisa Hanoune. Au sein du PT, il semble que la question fait l'objet de débat, ce qui a nécessité, selon Djelloul Djoudi, membre de la direction centrale, à provoquer «la réunion de la commission des élus vendredi à Zéralda pour trancher la problématique». Accord politique conjoncturel ou s'inscrivant dans la durée, telle est la question qui taraude l'esprit des deux partenaires du RND de la coalition présidentielle, le vieux parti et la formation politique de Bouguerra Soltani. «Nous ne sommes pas contre les alliances conjoncturelles. Mais certaines alliances sont inappropriées du fait que nous faisons tous partie de l'Alliance présidentielle. Si ces coalitions doivent s'inscrire dans la durée, nous devons alors revoir ensemble le document de base, signé par le FLN, le MSP et le RND, en février prochain. Car, nous n'acceptons pas des alliances parallèles à celle pour laquelle nous avons opté. L'Alliance présidentielle est un choix politique et stratégique et nous l'assumons ! Nous avons même créé une commission composée de neuf membres afin de faire le suivi de cette instance souveraine chargée notamment de soutenir le programme du Président Bouteflika. Aujourd'hui, nous sommes devant un autre état de faits», a clamé Soltani à l'occasion de la tenue, le week-end dernier, du conseil national du MSP. Le patron du MSP suspecte-t-il, à travers l'accord politique conclu entre le RND et le PT, un premier pas vers l'élargissement de l'Alliance présidentielle au PT ? Et Louisa Hanoune excelle dans le jeu de brouiller les pistes. En annonçant cet accord qui la lie désormais au RND, la patronne du PT l'avait qualifié de conjoncturel. Quelques jours plus tard, elle affirme le contraire en soulignant que l'accord s'inscrivait dans la durée. En attendant le prochain sommet des chefs des partis de l'Alliance présidentielle qui doit se tenir, selon certaines sources, prochainement et qui, sûrement, traitera de cette question, les supputations vont bon train. Au FLN, le chargé de la communication au sein du parti, Saïd Bouhadja estime «impossible» que le PT rejoigne l'Alliance présidentielle, soulignant que «cette coalition est une alliance politique profonde». Il qualifie l'accord politique conclu entre le RND et le PT, d' «un accord électoral» et souligne que le PT «est un parti d'opposition», et cela, déclare-t-il «se vérifiera au cours des prochaines sessions du Parlement». Il y aura un choc entre les deux partis, prédit-il, arguant que le RND est d'essence libéral et que le PT prône l'option socialiste qui défend les masses laborieuses et la justice sociale. Il voit mal comment le PT peut se départir de ses constantes à moins de se faire hara kiri. A tout le moins, avoue-t-il, «le FLN est plus près du PT que du RND sur ces questions». Au sujet du soutien apporté par Louisa Hanoune à Ahmed Ouyahia sous la casquette de Premier ministre, notamment à l'occasion de la promulgation de la LFC 2009, le chargé de la communication du FLN souligne que «la LFC 2009 est l'œuvre du président de la République et non du secrétaire général du RND». En tout état de cause, il assure que l'Alliance présidentielle a pour objectif de soutenir le programme du président de la République durant les cinq prochaines années et si le PT veut rejoindre la coalition, il sera le bienvenu s'il abandonne les principes qu'il s'est tracés dans ses textes et exprime un soutien franc au programme du chef de l'Etat. Un pas que n'oserait pas franchir, certainement, Louisa Hanoune. S. B.