Se dirige-t-on vers la reconduction de l'actuel plafond de production, de l'ordre de 24,84 mbj, des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), à l'occasion de la tenue à Luanda, en Angola, aujourd'hui, de la conférence ministérielle de pays de l'Organisation ? En tout cas, beaucoup d'observateurs le pensent arguant que «tous les indicateurs plaident pour un maintien de l'actuel plafond de production» à son niveau actuel. Cela, d'autant que cette éventualité fait déjà l'objet d'un «consensus» parmi les pays membres, qui ont tous exprimé leur satisfaction de voir le baril évoluer autour de 75 dollars depuis des mois. D'ailleurs, Chakib Khelil, ministre de l'Energie, est allé dans la même direction en affirmant, jeudi, qu'«il n'y aura pas, d'ici 2012, d'augmentation de la production de pétrole» par les pays de l'OPEP. «Une augmentation des quotas aurait pour effet d'accroître le déséquilibre qui caractérise le marché pétrolier», a-t-il expliqué. Emboitant le pas à son homologue algérien, le ministre angolais de l'Energie et président de l'OPEP, l'Angolais José Botelho de Vasconcelos, a confirmé vendredi que la réunion de Luanda «maintiendra les quotas (de production) inchangés». «Nous maintiendrons les décisions que nous avons prises par le passé sur les quotas de production et nous laisserons les objectifs inchangés», a-t-il dit en substance, avant d'ajouter : «Si d'ici là (la conférence de Luanda), les prix se stabilisent entre 75 et 80 dollars, il est fort probable que la situation reste comme elle est». Rappelons qu'avant la rencontre de Luanda, l'Opep a «légèrement» révisé à la hausse sa prévision de demande mondiale de brut en 2010, qui devrait progresser de 1% après deux années de baisse liées à la crise économique. «Les stocks baissent, le prix (du pétrole) est parfait, tout le monde, investisseurs, consommateurs, producteurs, est content», s'est félicité récemment le ministre saoudien du Pétrole, Ali Al-Nouaïmi. «Il n'y a aucune raison qui puisse inciter (les ministres des pays de l'Opep) à vouloir changer le niveau de production. Les prix sont dans une zone de confort, la réunion devrait être très brève», résume, pour sa part, un analyste. En fait, tous les analystes de marché convergent vers un statu quo au niveau de la production de l'Opep, fixée depuis le 1er janvier 2009 à 24,84 millions de barils par jour (mbj), sur le sillage de la conférence d'Oran qui avait décidé une réduction de production de 2,2 mbj. Les prix du brut oscillent actuellement entre 70 et 75 dollars avec des seuils allant jusqu'à 77 dollars/baril, une fourchette de prix qui, malgré le niveau escompté de l'Opep de 80 dollars/baril, satisfait pour le moment les pays membres, ainsi que les marchés. Signalons que l'Opep prévoit une nette amélioration de la demande mondiale de brut en 2010, avec une progression de 0,8 million de barils par jour (mbj) à 85,1 mbj, soit une hausse de 1%. . Se dirige-t-on vers la reconduction de l'actuel plafond de production, de l'ordre de 24,84 mbj, des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), à l'occasion de la tenue à Luanda, en Angola, aujourd'hui, de la conférence ministérielle de pays de l'Organisation ? En tout cas, beaucoup d'observateurs le pensent arguant que «tous les indicateurs plaident pour un maintien de l'actuel plafond de production» à son niveau actuel. Cela, d'autant que cette éventualité fait déjà l'objet d'un «consensus» parmi les pays membres, qui ont tous exprimé leur satisfaction de voir le baril évoluer autour de 75 dollars depuis des mois. D'ailleurs, Chakib Khelil, ministre de l'Energie, est allé dans la même direction en affirmant, jeudi, qu'«il n'y aura pas, d'ici 2012, d'augmentation de la production de pétrole» par les pays de l'OPEP. «Une augmentation des quotas aurait pour effet d'accroître le déséquilibre qui caractérise le marché pétrolier», a-t-il expliqué. Emboitant le pas à son homologue algérien, le ministre angolais de l'Energie et président de l'OPEP, l'Angolais José Botelho de Vasconcelos, a confirmé vendredi que la réunion de Luanda «maintiendra les quotas (de production) inchangés». «Nous maintiendrons les décisions que nous avons prises par le passé sur les quotas de production et nous laisserons les objectifs inchangés», a-t-il dit en substance, avant d'ajouter : «Si d'ici là (la conférence de Luanda), les prix se stabilisent entre 75 et 80 dollars, il est fort probable que la situation reste comme elle est». Rappelons qu'avant la rencontre de Luanda, l'Opep a «légèrement» révisé à la hausse sa prévision de demande mondiale de brut en 2010, qui devrait progresser de 1% après deux années de baisse liées à la crise économique. «Les stocks baissent, le prix (du pétrole) est parfait, tout le monde, investisseurs, consommateurs, producteurs, est content», s'est félicité récemment le ministre saoudien du Pétrole, Ali Al-Nouaïmi. «Il n'y a aucune raison qui puisse inciter (les ministres des pays de l'Opep) à vouloir changer le niveau de production. Les prix sont dans une zone de confort, la réunion devrait être très brève», résume, pour sa part, un analyste. En fait, tous les analystes de marché convergent vers un statu quo au niveau de la production de l'Opep, fixée depuis le 1er janvier 2009 à 24,84 millions de barils par jour (mbj), sur le sillage de la conférence d'Oran qui avait décidé une réduction de production de 2,2 mbj. Les prix du brut oscillent actuellement entre 70 et 75 dollars avec des seuils allant jusqu'à 77 dollars/baril, une fourchette de prix qui, malgré le niveau escompté de l'Opep de 80 dollars/baril, satisfait pour le moment les pays membres, ainsi que les marchés. Signalons que l'Opep prévoit une nette amélioration de la demande mondiale de brut en 2010, avec une progression de 0,8 million de barils par jour (mbj) à 85,1 mbj, soit une hausse de 1%. .