La production de pétrole de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ne connaîtra pas, comme cela était prévu, «de changement», a déclaré, hier, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil à la presse, à l'issue de la réunion extraordinaire de l'Opep dans la capitale angolaise, Luanda. La production de pétrole de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ne connaîtra pas, comme cela était prévu, «de changement», a déclaré, hier, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil à la presse, à l'issue de la réunion extraordinaire de l'Opep dans la capitale angolaise, Luanda. Pour l'heure, aucun des ministres de l'Opep ne souhaite modifier l'objectif global de limiter la production du cartel à 24,84 millions de barils par jour (mbj), décidé l'an dernier pour contrer la chute des cours. Quelques heures auparavant, le secrétaire général de l'Organisation Abdallah el Badri avait affirmé qu'un «consensus» avait été trouvé au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour maintenir ses niveaux de production. Chose prévue bien avant la tenue de la réunion. A l'ouverture des travaux, le président de l'Opep, José-Maria Botelho de Vascocelos, a cependant fait part de «doutes» persistants sur la reprise économique et s'est inquiété d'un arrêt prématuré des plans de relance et de la montée du chômage. «Des doutes subsistent sur les leviers de la reprise», a déclaré M. Botelho de Vascocelos ministre du Pétrole de l'Angola. Le président en exercice de l'Opep a notamment évoqué les «incertitudes persistantes dans le secteur financier et les craintes sur la vigueur de la croissance», en raison du chômage et de la crainte que les plans de relance économique ne s'arrêtent trop rapidement». Pour ce qui est du marché pétrolier, la demande «présente un tableau mitigé», alors que la croissance de la consommation s'améliore dans les pays émergents, «l'OCDE reste en territoire négatif», a-t-il déclaré. La crainte exprimée par plusieurs ministres ainsi que par le président de l'Opep avant la réunion était le niveau «élevé» des stocks pétroliers dans les pays émergeants. Les stocks de pétrole s'affichent à des niveaux historiquement élevés aux Etats-Unis. Selon l'Agence internationale de l'Energie, 55 millions de barils de brut et 98 millions de barils de produits pétroliers s'entassaient dans des bateaux à l'ancre. «La reprise économique avait fait du chemin» par rapport à la dernière réunion de l'Opep, en septembre dernier à Vienne, a toutefois jugé le ministre. «Davantage de pays de l'OCDE émergent de la récession et la croissance s'accélère dans les pays émergents, spécialement en Asie», a-t-il affirmé. M. Bothelo de Vasconcelos a également salué la remontée des prix du brut. Après avoir atteint les 32 dollars un an plus tôt, ils évoluent depuis plusieurs mois entre 70 et 80 dollars, un niveau jugé satisfaisant par les producteurs. «Les prix sont remontés à des niveaux confortables. C'est une bonne nouvelle pour les capacités de production et l'avenir de la production. Certains projets qui avaient été suspendus, ont déjà été relancés au sein de l'Opep», a-t-il déclaré. Pour l'heure, aucun des ministres de l'Opep ne souhaite modifier l'objectif global de limiter la production du cartel à 24,84 millions de barils par jour (mbj), décidé l'an dernier pour contrer la chute des cours. Quelques heures auparavant, le secrétaire général de l'Organisation Abdallah el Badri avait affirmé qu'un «consensus» avait été trouvé au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour maintenir ses niveaux de production. Chose prévue bien avant la tenue de la réunion. A l'ouverture des travaux, le président de l'Opep, José-Maria Botelho de Vascocelos, a cependant fait part de «doutes» persistants sur la reprise économique et s'est inquiété d'un arrêt prématuré des plans de relance et de la montée du chômage. «Des doutes subsistent sur les leviers de la reprise», a déclaré M. Botelho de Vascocelos ministre du Pétrole de l'Angola. Le président en exercice de l'Opep a notamment évoqué les «incertitudes persistantes dans le secteur financier et les craintes sur la vigueur de la croissance», en raison du chômage et de la crainte que les plans de relance économique ne s'arrêtent trop rapidement». Pour ce qui est du marché pétrolier, la demande «présente un tableau mitigé», alors que la croissance de la consommation s'améliore dans les pays émergents, «l'OCDE reste en territoire négatif», a-t-il déclaré. La crainte exprimée par plusieurs ministres ainsi que par le président de l'Opep avant la réunion était le niveau «élevé» des stocks pétroliers dans les pays émergeants. Les stocks de pétrole s'affichent à des niveaux historiquement élevés aux Etats-Unis. Selon l'Agence internationale de l'Energie, 55 millions de barils de brut et 98 millions de barils de produits pétroliers s'entassaient dans des bateaux à l'ancre. «La reprise économique avait fait du chemin» par rapport à la dernière réunion de l'Opep, en septembre dernier à Vienne, a toutefois jugé le ministre. «Davantage de pays de l'OCDE émergent de la récession et la croissance s'accélère dans les pays émergents, spécialement en Asie», a-t-il affirmé. M. Bothelo de Vasconcelos a également salué la remontée des prix du brut. Après avoir atteint les 32 dollars un an plus tôt, ils évoluent depuis plusieurs mois entre 70 et 80 dollars, un niveau jugé satisfaisant par les producteurs. «Les prix sont remontés à des niveaux confortables. C'est une bonne nouvelle pour les capacités de production et l'avenir de la production. Certains projets qui avaient été suspendus, ont déjà été relancés au sein de l'Opep», a-t-il déclaré.