Une rencontre de la filière céréale a regroupé, hier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, et les directeurs des coopératives des céréales et légumes secs des wilayas (CCLS) portant sur l'évaluation du programme d'intensification céréalière. L'objectif essentiel de cette réunion s'articulait autour des voies et moyens d'améliorer la productivité céréalière sachant que l'Algérie possède des potentialités insoupçonnées en matière de production céréalière, notamment en ce qui concerne le blé et d'orge. Certains avancent le chiffre de trois millions d'hectares cultivables. Les paris et les pronostics relatifs au niveau de production céréalière pour la saison en cours sont divergents, suivant la pluviométrie et les méthodes et périodicités de la campagne labours-semailles. Cependant, le ministre a tenu à préciser que "les agriculteurs ont réinvesti l'argent qu'ils ont reçu en 2008 avec une volonté ferme d'améliorer la production céréalière à l'hectare. Les filières céréalières ont qualitativement consolidé les résultats et cela passe inéluctablement par l'amélioration des opérations de labours-semailles. Les choses continuent et nous sommes optimistes. L'important consiste à produire des quantités de céréales supérieures au niveau historique de l'année précédente qui s'est soldé par un taux de productivité élevé supérieur à 60 millions de quintaux". L'Algérie pourrait optimiser sa production céréalière et agricole, compte tenu de ses énormes potentialités, aussi bien dans le nord que dans le sud du pays, où lorsque les matériels, moyens techniques et les ressources hydrauliques d'irrigation sont suffisamment disponibles, la rigueur et travail des professionnels de la terre sont susceptibles de pulvériser le taux de la production agricole. Ceci dit, l'Algérie à un moment considérée comme (vivier de la France) était exportatrice de produits agricoles vers l'Europe, notamment la France dans les années 50. Dans cet ordre d'idées, Benaïssa a démontré que les wilayas du Sud peuvent produire jusqu'à cent quintaux de céréales à l'hectare à condition que les céréaliculteurs mettent le paquet et ne s'endorment pas sur leurs lauriers après avoir assuré une bonne récolte au cours des années précédentes. Autrement dit, le ministre a insisté sur la nécessité de perpétuer le développement durable afin de produire toujours davantage. Lors d'un point de presse ayant suivi cette rencontre plénière avec les directeurs des wilayas, Rachid Benaïssa a réitéré la volonté de son département à stimuler la production céréalière afin de réduire la facture alimentaire, évaluée à 2 milliards de dollars (1,5 milliard pour le blé). "La campagne labours-semailles est meilleure que celle de l'année précédente à cause des fortes chutes de pluie, en plus de la bonne et prompte utilisation des semences. A la fin du mois de janvier il y aura l'utilisation des semences de couverture, d'où les probabilités d'amélioration du rendement" a-t-il déclaré. Concernant les capacités de stockage des CCLS, le ministre a affirmé qu'il existe un programme pour l'amélioration de 36 silos métallique et 9 autres silos dans les zones stratégiques et, par ailleurs, il devient impérieux de récupérer certains hangars et unités, sachant que les investissements dans les silos sont absents depuis 1984. Relatant les aides de l'Etat inhérentes aux subventions accordées à la filière du blé, Benaïssa a souligné ceci : "l'Etat achète les céréales au prix fort auprès des agriculteurs, ensuite nous le revendons aux minoteries avec un prix moins cher de telle façon à ce que le prix de la semoule et celui du pain soient conformes aux coûts pratiqués dans le commerce de détail". La campagne labours-semailles 2009-2010 par les chiffres Jusqu'à la mi-décembre dernier, une superficie de plus de 2,6 millions d'hectares a été labourée, plus de 306 mille hectares fertilisés et 2,3 millions d'hectares semés. Ces résultats ont été obtenus grâce à plusieurs paramètres, dont le soutien aux charges et marges induites par l'activité semence des établissements producteurs, par l'application des prix : 4 mille 500 dinars (tonne) pour le blé dur, 3 mille 500 pour le blé tendre et 2 mille 500 dinars pour l'orge. De nombreuses mesures ont été prises, en ce sens que l'amélioration du rendement à l'hectare est tributaire de plusieurs actions, à l'instar de l'incitation au traitement des semences de ferme pour éviter les maladies cryptogamiques, la mise en place des unités de prestation de services, en cours de création au niveau des CCLS, la mise en place d'un programme de résorption de la jachère. Il convient également d'énumérer la reconduction du crédit sans intérêt "Rfig", la mobilisation de 200 mille tonnes de semences et 200 mille tonnes d'engrais dont 100 mille tonnes d'engrais phosphatés et 100 mille tonnes d'engrais azotés.Il y a lieu aussi de poursuivre un programme d'irrigation d'appoint des céréales. L'état d'avancement des travaux de la campagne labours-semailles 2009-2010 (en cours) s'est caractérisé par deux millions six cent cinquante-quatre mille hectares (labours), trois cent six mille hectares (fertilisation de fonds) et deux millions trois cent mille neuf cent quatre-vingt treize hectares (semis). Une rencontre de la filière céréale a regroupé, hier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, et les directeurs des coopératives des céréales et légumes secs des wilayas (CCLS) portant sur l'évaluation du programme d'intensification céréalière. L'objectif essentiel de cette réunion s'articulait autour des voies et moyens d'améliorer la productivité céréalière sachant que l'Algérie possède des potentialités insoupçonnées en matière de production céréalière, notamment en ce qui concerne le blé et d'orge. Certains avancent le chiffre de trois millions d'hectares cultivables. Les paris et les pronostics relatifs au niveau de production céréalière pour la saison en cours sont divergents, suivant la pluviométrie et les méthodes et périodicités de la campagne labours-semailles. Cependant, le ministre a tenu à préciser que "les agriculteurs ont réinvesti l'argent qu'ils ont reçu en 2008 avec une volonté ferme d'améliorer la production céréalière à l'hectare. Les filières céréalières ont qualitativement consolidé les résultats et cela passe inéluctablement par l'amélioration des opérations de labours-semailles. Les choses continuent et nous sommes optimistes. L'important consiste à produire des quantités de céréales supérieures au niveau historique de l'année précédente qui s'est soldé par un taux de productivité élevé supérieur à 60 millions de quintaux". L'Algérie pourrait optimiser sa production céréalière et agricole, compte tenu de ses énormes potentialités, aussi bien dans le nord que dans le sud du pays, où lorsque les matériels, moyens techniques et les ressources hydrauliques d'irrigation sont suffisamment disponibles, la rigueur et travail des professionnels de la terre sont susceptibles de pulvériser le taux de la production agricole. Ceci dit, l'Algérie à un moment considérée comme (vivier de la France) était exportatrice de produits agricoles vers l'Europe, notamment la France dans les années 50. Dans cet ordre d'idées, Benaïssa a démontré que les wilayas du Sud peuvent produire jusqu'à cent quintaux de céréales à l'hectare à condition que les céréaliculteurs mettent le paquet et ne s'endorment pas sur leurs lauriers après avoir assuré une bonne récolte au cours des années précédentes. Autrement dit, le ministre a insisté sur la nécessité de perpétuer le développement durable afin de produire toujours davantage. Lors d'un point de presse ayant suivi cette rencontre plénière avec les directeurs des wilayas, Rachid Benaïssa a réitéré la volonté de son département à stimuler la production céréalière afin de réduire la facture alimentaire, évaluée à 2 milliards de dollars (1,5 milliard pour le blé). "La campagne labours-semailles est meilleure que celle de l'année précédente à cause des fortes chutes de pluie, en plus de la bonne et prompte utilisation des semences. A la fin du mois de janvier il y aura l'utilisation des semences de couverture, d'où les probabilités d'amélioration du rendement" a-t-il déclaré. Concernant les capacités de stockage des CCLS, le ministre a affirmé qu'il existe un programme pour l'amélioration de 36 silos métallique et 9 autres silos dans les zones stratégiques et, par ailleurs, il devient impérieux de récupérer certains hangars et unités, sachant que les investissements dans les silos sont absents depuis 1984. Relatant les aides de l'Etat inhérentes aux subventions accordées à la filière du blé, Benaïssa a souligné ceci : "l'Etat achète les céréales au prix fort auprès des agriculteurs, ensuite nous le revendons aux minoteries avec un prix moins cher de telle façon à ce que le prix de la semoule et celui du pain soient conformes aux coûts pratiqués dans le commerce de détail". La campagne labours-semailles 2009-2010 par les chiffres Jusqu'à la mi-décembre dernier, une superficie de plus de 2,6 millions d'hectares a été labourée, plus de 306 mille hectares fertilisés et 2,3 millions d'hectares semés. Ces résultats ont été obtenus grâce à plusieurs paramètres, dont le soutien aux charges et marges induites par l'activité semence des établissements producteurs, par l'application des prix : 4 mille 500 dinars (tonne) pour le blé dur, 3 mille 500 pour le blé tendre et 2 mille 500 dinars pour l'orge. De nombreuses mesures ont été prises, en ce sens que l'amélioration du rendement à l'hectare est tributaire de plusieurs actions, à l'instar de l'incitation au traitement des semences de ferme pour éviter les maladies cryptogamiques, la mise en place des unités de prestation de services, en cours de création au niveau des CCLS, la mise en place d'un programme de résorption de la jachère. Il convient également d'énumérer la reconduction du crédit sans intérêt "Rfig", la mobilisation de 200 mille tonnes de semences et 200 mille tonnes d'engrais dont 100 mille tonnes d'engrais phosphatés et 100 mille tonnes d'engrais azotés.Il y a lieu aussi de poursuivre un programme d'irrigation d'appoint des céréales. L'état d'avancement des travaux de la campagne labours-semailles 2009-2010 (en cours) s'est caractérisé par deux millions six cent cinquante-quatre mille hectares (labours), trois cent six mille hectares (fertilisation de fonds) et deux millions trois cent mille neuf cent quatre-vingt treize hectares (semis).