Les débats parlementaires en cours au Soudan autour de l'adoption d'une loi sur le référendum en 2011 de la région pétrolifère disputée d'Abyei ont été prolongés jusqu'au 29 décembre. Les débats parlementaires en cours au Soudan autour de l'adoption d'une loi sur le référendum en 2011 de la région pétrolifère disputée d'Abyei ont été prolongés jusqu'au 29 décembre. Les députés du Sud boycottent cette session parlementaire qui devait s'achever mercredi. La prolongation des travaux du Parlement, qui doit encore se réunir dimanche, lundi et mardi pour tenter d'adopter la nouvelle loi devant décider des modalités du référendum sur Abyei, est justifiée par la recherche de "davantage de consultations" entre le Mouvement de libération du peuple du Soudan (SPLM, ex-rebelles) et le Congrès national du président Omar el-Béchir, a affirmé le vice-président de l'Assemblée, Mohammed Hassan al-Amine. Mardi, les députés du SPLM et des autres partis sudistes ont claqué la porte du Parlement pour protester contre une modification apportée par le parti au pouvoir au texte de la loi sur le référendum dans le Sud. Les députés sudistes estiment que cette modification a été faite "en violation" d'un accord conclu la semaine dernière. Le nord du Soudan, majoritairement musulman et le Sud, en grande partie chrétien et animiste, ont mis fin en 2005 à une guerre civile meurtrière de plus de 20 ans en signant l'accord de paix global (CPA). Le CPA prévoit d'organiser en 2011 deux référendums simultanés. L'un demandera à la population d'Abyei, région pétrolifère disputée par les partis sudistes au gouvernement, située à la lisière entre les deux territoires, si elle veut garder son statut spécial au sein du Nord ou si elle préfère être intégrée au Sud. Au même moment, le Sud organisera un référendum distinct sur son indépendance. La population d'Abyei est composée des Ngok Dinka, considérés comme loyaux aux ex-rebelles indépendantistes et des Messiria, des nomades considérés comme des partisans de Khartoum. Aussi Les pourparlers entre les deux parties butent-ils sur la question de la participation à ces élections. En juillet, le président Omar El Béchir avait demandé que l'ensemble de la population d'Abyei prenne part au référendum en 2011 sur son statut. Les sudistes estiment, quant à eux, que seuls les Ngok Dinka devraient être autorisés à voter. L'acheminement vers les deux référendums est jalonné de troubles. Début décembre, une manifestation non autorisée à Khartoum des partisans des ex-rebelles sudistes qui réclamaient des réformes politiques avant les élections présidentielles et législatives d'avril prochain, avait dégénéré en heurts avec la police après l'arrestation de députés. Des locaux du Parti du Congrès national avaient été incendiés à Juba, capitale du sud. Un accord sur ces réformes a été conclu. Le Soudan, pays de 39 millions d'habitants soumis à des sanctions internationales sous l'allégation de soutien au terrorisme, est par ailleurs confronté à un conflit complexe dans sa région du Darfour (nord-ouest) a ce sujet, l'ex-président sud-africain, Thabo Mbéki a estimé lundi passé devant les membres du Conseil de sécurité de l'Onu, que la conclusion d'un accord de paix au Darfour avant que le pays n'organise les prochaines élections "était possible et nécessaire". il a déclaré que lors de sa récente visite au Darfour plusieurs dirigeants de la société civile de cette province lui ont affirmé que la situation était mûre pour une accélération réellle du processus de paix. Le document du panel de neuf pays de l'Union africaine propose d'associer les habitants de Darfour au prochain scrutin et au dialogue qui doit avoir lieu avant le réferendum de janvier 2011 sur une possible indépendance du Sud-Soudan. Un dialogue entre des représentants de la société civile du Darfour et des mouvements armés du Darfour est programmé pour le 18 janvier prochain au Qatar. M. Mbeki présidra le panel de l'UA. Les députés du Sud boycottent cette session parlementaire qui devait s'achever mercredi. La prolongation des travaux du Parlement, qui doit encore se réunir dimanche, lundi et mardi pour tenter d'adopter la nouvelle loi devant décider des modalités du référendum sur Abyei, est justifiée par la recherche de "davantage de consultations" entre le Mouvement de libération du peuple du Soudan (SPLM, ex-rebelles) et le Congrès national du président Omar el-Béchir, a affirmé le vice-président de l'Assemblée, Mohammed Hassan al-Amine. Mardi, les députés du SPLM et des autres partis sudistes ont claqué la porte du Parlement pour protester contre une modification apportée par le parti au pouvoir au texte de la loi sur le référendum dans le Sud. Les députés sudistes estiment que cette modification a été faite "en violation" d'un accord conclu la semaine dernière. Le nord du Soudan, majoritairement musulman et le Sud, en grande partie chrétien et animiste, ont mis fin en 2005 à une guerre civile meurtrière de plus de 20 ans en signant l'accord de paix global (CPA). Le CPA prévoit d'organiser en 2011 deux référendums simultanés. L'un demandera à la population d'Abyei, région pétrolifère disputée par les partis sudistes au gouvernement, située à la lisière entre les deux territoires, si elle veut garder son statut spécial au sein du Nord ou si elle préfère être intégrée au Sud. Au même moment, le Sud organisera un référendum distinct sur son indépendance. La population d'Abyei est composée des Ngok Dinka, considérés comme loyaux aux ex-rebelles indépendantistes et des Messiria, des nomades considérés comme des partisans de Khartoum. Aussi Les pourparlers entre les deux parties butent-ils sur la question de la participation à ces élections. En juillet, le président Omar El Béchir avait demandé que l'ensemble de la population d'Abyei prenne part au référendum en 2011 sur son statut. Les sudistes estiment, quant à eux, que seuls les Ngok Dinka devraient être autorisés à voter. L'acheminement vers les deux référendums est jalonné de troubles. Début décembre, une manifestation non autorisée à Khartoum des partisans des ex-rebelles sudistes qui réclamaient des réformes politiques avant les élections présidentielles et législatives d'avril prochain, avait dégénéré en heurts avec la police après l'arrestation de députés. Des locaux du Parti du Congrès national avaient été incendiés à Juba, capitale du sud. Un accord sur ces réformes a été conclu. Le Soudan, pays de 39 millions d'habitants soumis à des sanctions internationales sous l'allégation de soutien au terrorisme, est par ailleurs confronté à un conflit complexe dans sa région du Darfour (nord-ouest) a ce sujet, l'ex-président sud-africain, Thabo Mbéki a estimé lundi passé devant les membres du Conseil de sécurité de l'Onu, que la conclusion d'un accord de paix au Darfour avant que le pays n'organise les prochaines élections "était possible et nécessaire". il a déclaré que lors de sa récente visite au Darfour plusieurs dirigeants de la société civile de cette province lui ont affirmé que la situation était mûre pour une accélération réellle du processus de paix. Le document du panel de neuf pays de l'Union africaine propose d'associer les habitants de Darfour au prochain scrutin et au dialogue qui doit avoir lieu avant le réferendum de janvier 2011 sur une possible indépendance du Sud-Soudan. Un dialogue entre des représentants de la société civile du Darfour et des mouvements armés du Darfour est programmé pour le 18 janvier prochain au Qatar. M. Mbeki présidra le panel de l'UA.