El Khabar (version française) 23 avril 2010 Le président de la Commission nationale consultative de promotion et protection des droits de l'homme, Farouk Ksentini, a indiqué lors de l'émission « Forum du Jeudi » de la chaine 3 de la radio nationale que « l'Algérie est devenue un pays propre, au sens propre du terme, en matière de respect de droits de l'homme, grâce à la volonté politique de l'Etat ». Ce qui ne l'a pas empêché, toutefois, de révéler que l'Algérie souffre toujours des dépassements administratifs, notamment, pour ce qui est de la mise en application des lois ». M. Ksentini a indiqué, dans son rapport annuel sur les droits de l'homme, qu'il a abordé la réconciliation nationale. Dans ce sillage, il a estimé que plusieurs objectifs ont été atteints dans ce domaine, en proposant des mesures complémentaires portant la réinsertion des repentis. En évoquant le dossier des disparus, Maître Farouk Ksentini a déclaré : « il est, aujourd'hui, impossible de déterminer les responsables de la disparition des personnes durant la tragédie nationale, en dépit de la légitimité et le rationalisme de cette revendication », à cause de l'absence des archives et témoignages y afférents». Il a estimé, également, qu'il est préférable de clore le dossier, « puisqu'on a tranché dessus dans la charte pour la paix et de la réconciliation nationale ». Sur le plan social, Farouk Ksentini a noté l'existence d'un réel mal social qui requiert une solution appropriée de la part des autorités compétentes Pour ce qui est de la situation des établissements pénitentiaires, M. Ksentini a appelé à la réduction des durées d'emprisonnement fixées par la justice d'une année à 9 mois, afin de diminuer la surcharge dans les. En ce qui concerne le dernier rapport annuel américain sur les droits de l'homme, Maître Farouk Ksentini a déclaré : « je ne comprends pas les raisons pour lesquelles les Etats-Unis s'acharnent contre l'Algérie ». Il estime, par ailleurs, que les dirigeants des Etats-Unis veulent instaurer le libéralisme sauvage en Algérie, ajoutant que les décisions prises par l'Algérie relatives à la protection de l'économie nationale, ne son pas au gré des Etats-Unis.