El Khabar 10 juin 2010 Elle s'est opposée à la thèse de l'oppression de la Kabylie Paris dégage sa responsabilité du projet séparatiste Le gouvernement français a dégagé toute responsabilité de la déclaration faite par Ferhat Mehenni, proclamant à Paris, la naissance « d'un gouvernement provisoire dans la Kabylie ». Dans le même sillage, le gouvernement de François Fillon s'est opposé aux thèses faisant état de l'oppression de la Kabylie, « la particularité culturelle de la Kabylie a été reconnue par les autorités algériennes ; nous soutenons l'intégralité territoriale de l'Algérie et ses frontières internationales», lit-on dans un communiqué rendu public hier. Dans ce sens, le gouvernement français a jugé utile de faire le point sur la déclaration de Ferhat Mehenni, depuis Paris, portant sur la création « d'un gouvernement provisoire kabyle », avant que cette affaire soit interprétée par les autorités algériennes comme un appui à Ferhat Mehenni. Répondant à une question si Paris craint que le fait que Ferhat Mehenni a annoncé son projet depuis Paris, pourrait aggraver la crise qui existe avec l'Algérie, le porte-parole du Quai d'Orsay a indiqué que « nous tenons aussi au respect de l'intégrité territoriale algérienne et ses frontières internationales reconnues ». Il y a lieu de relever que la réaction du gouvernement français coïncide avec une éventuelle visite du secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, à Alger, dans l'objectif de chercher les moyens pour régler la crise politique entre les deux pays. Pour rappel, la participation du président Bouteflika au sommet France-Afrique de Nice et la déclaration faite par Sarkozy, ont donné un coup de pouce aux relations bilatérales, jusque-là tendues. « Le seul conflit avec l'Algérie est lié à la mémoire », a déclaré Sarkozy lors du sommet France-Afrique, tenu à Nice, il y a quelques jours. 10-06-2010