Casablanca, le 22 Octobre 2010. Le journaliste tunisien Fahem Boukadous continue sa grève de la faim entamée le 8 octobre, en dépit de la détérioration de son état de santé. Par cette action, le journaliste proteste contre ses conditions d'emprisonnement et son maintien à la prison de Gafsa. Le 22 octobre marque le centième jour de détention de Fahem Boukadous. Son état de santé ne cesse de se dégrader à cause des conditions difficiles de son incarcération. Pour rappel, le journaliste Fahem Boukadous, qui travaille pour la chaîne satellitaire, El Hiwar Ettounsi, a été condamné en décembre 2008, par le tribunal de première instance de Gafsa (400 km au sud de Tunis), à une peine de six ans de prison ferme, pour « constitution d'association de criminelle susceptible de porter atteinte aux personnes et à leurs biens ». Le 5 février 2009, la cour d'appel avait confirmé cette condamnation. Etant absent durant son procès, le journaliste Fahem Boukadous avait fait opposition au jugement durant la fin de l'année 2009, la même procédure qui n'a pas empêchée l'instance judiciaire de Gafsa de lui infliger une peine de quatre ans de prison ferme, en janvier 2010. Une peine qui a été confirmé le 6 juillet dernier par la Cour d'appel de Gafsa. Il a été arrêté par la police à sa sortie de l'hôpital Ferhat Hached de Sousse le 15 juillet 2010 Le Groupe de travail sur la liberté d'expression en Afrique du Nord « WGFENA » vous demande d'écrire aux autorités tunisiennes pour : - Leur demander la libération de Fahem Boukadous. - Exprimer votre indignation contre cette condamnation. - Demander l'amélioration des conditions de son emprisonnement en attendant sa libération. Prière d'adresser vos lettres aux : - Président Zine El Abidine Ben Ali Palais de Carthage Carthage, Tunisia, 2016 Fax : 216 71 744 721 ou 216 71 731 009 - Ministre de la justice et des droits de l'Homme. Adresse: 31, Boulevard Bab Bnet 1019 Tunis Fax : 216 71 568 106