Jusqu'à présent, j'ai été très discret en ce qui concerne l'implication de responsables de la Banque Extérieur d'Algérie dans l'octroi de crédit sans garantie et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est complètement hors la loi. Ce crédit a été accordé à Enor, l'entreprise étrangère d'exploitation des mines d'or en Algérie. Après avoir fait une déclaration à l'agence internationale Reuters, aussi fausse qu'elle était frauduleuse, Mr Douglas Perkins ex Président Directeur Général de Enor, que son entreprise a fait la découverte du plus grand gisement d'or à ciel ouvert d'Afrique après le gisement du Congo, et que celui-ci va produire plus de 3500 kg d'or par ans. D'après lui, le gisement à été découvert dans la région de Amesmassa dans la wilaya de Tamanrasset. Après une attente de plusieurs mois, et par l'intermédiaire de son directeur général Benzergua Mustapha, un dossier de demande de crédit est déposé au niveau de la banque extérieure d'Algérie et cela pour un montant de plusieurs dizaines de millions de dollars. Et sur cela une délégation de deux personnes « une personne d'un bureau d'expertise privé dont le bureau se trouvait à Alger et un autre agent de la BEA agence d'El-Harache » a été dépêchée sur Tamanrasset et Tirek/Amesmassa, justement pour voir ce gigantesque gisement d'or découvert par Douglas Perkins et compagnie. Là, j'ai moi-même ex directeur régional de Enor à Tamanrasset informé cette délégation, qu'il n'y aucune découverte de gisement d'or ni à Amesmassa, ni ailleurs, et toute l'opération n'est qu'une sale affaire d'arnaque et une gigantesque escroquerie. Après cela, tous les responsables ont été informés sur cette affaire d'arnaque et d'escroquerie de l'ex ministre de l'énergie et des mines jusqu'à la direction générale de la Sonatrach. Le crédit a été accordé et sans garantie, les millions de dollars sont partis dans les comptes de Gma resources et dans les poches de certains responsables algériens qui ont contribués à la conclusion de ce détournement de plus de 100 millions de dollars. Après quatre années, Enor est toujours incapable de rembourser ses créances envers la BEA, et elle vient de faire une demande officielle à son créancier pour un « rééchelonnement » de sa dette. Donc, elle est en cessation de paiement. Moi, je dirai qu'elle est en banqueroute. Et cette fois croyez-moi. Si elle est dans cette situation, ce n'est nullement qu'elle est incapable de faire de bons résultats, et de dégager des bénéfices, tout simplement, elle est entre les mains d'hommes et de femmes incapables, arnaqueurs, voleurs et traitres. Je demande aux pouvoirs publics et le collectif des travailleurs d'agir en urgence et de sauver l'entreprise d'entre les mains de responsables sans scrupule, et de la, vous aurez au moins sauver plus de 600 postes de travail. Lectures: