Ils l'ont fait. Ils n'ont pas tremblé. Ils ont marché sur Alger. Oui ils l'ont fait. Ils ont prouvés qu'ils étaient réellement les descendants de ces martyres qui ont fait trembler l'empire colonial français, et leur alliés avec. Les étudiants algériens, rassemblés autour de la CNAE (Coordination Nationale Autonome des Etudiants), après avoir déjoué la surveillance étroite exercé sur les organisations d'étudiants dans les campus universitaires algériennes par la police politique, en ayant réussi a organiser une marche sur Alger pour ce jour de mardi 12 Avril 2011, les voila aux portes de la présidence de la république illégitime avec laquelle ils veulent en découdre, en déjouant cette fois-ci un dispositif de forces de répression plus terrible encore que ce a quoi les forces d'occupation coloniale en a imposer à leur parents autrefois. Dés l'aube, un important dispositif de répression policière à pris possession d'Alger et de ses environs, dans l'objectif d'étouffer la marche avant même que les étudiants ne puissent se regrouper. Mais là encore, la détermination des étudiants, était tellement inébranlable, qu'ils ont réussi a déjouer toutes les tentatives d'encerclement et d'empêchement de marcher que leur ont tendu les forces de répression, en se dirigeant sur la présidence en petits groupes, et en rang dispersés, rendant très compliqués leur poursuite par les forces de répression déployés dans les environs. Toutes les tentatives pour empêcher cette courageuse et audacieuse marche, étaient vaines devant la détermination de ce mouvement porteur d'espoir pour tout un peuple, et qui pourra influencer le cours de l'histoire de ce pays, si leur courage et leur détermination ne faiblissent pas, et s'ils peuvent être rejoints par la jeunesse algérienne et toute la société civile désireuse de se libérer de la brutalité et de l'inutilité du pouvoir en place. Depuis hier déjà, toutes les communications en Algérie étaient perturbés, jusqu' au moment ou on est entrain de mettre en ligne ce billet, que sa soit Internet, le téléphone portable et même le fixe étaient perturbés. Plus de transport possible pour rentrer à Alger. Selon nos informations, plusieurs milliers d'étudiants qui affluaient de Bejaia et d'autres villes de l'est ont été empêches d'arriver à Alger. Même les médias aussi bien publics que privés à la solde du pouvoir, ont boycottés la marche, Pour empêcher toute possibilité de sa popularisation. La répression s'était également abattue sur les organisateurs. Nous l'avons prédis, nous les aurions protégés si on le pouvait, en tous les cas ils peuvent en être fiers, ils sont déjà rentré dans l'histoire par la grande porte, quoi qu'il leur arrive. Mais nous sommes avec eux à partir de ce moment, et nous leur jurons qu'on ne les abandonnera pas. Nous demandons dés à présent aux services qui les ont arrêté qu'ils les libèrent. Car, nous ne nous taiserons pas jusqu'à leur libération. La brutalité s'est aussi abattue sur les manifestants. On déplore plusieurs blessés et beaucoup d'arrestations. On peut s'attendre au pire, dés à présent en terme de répression. On le savait, car la liberté ne peu s'obtenir, elle s'arrache, par la volonté et la détermination. A nous de saisir notre destin en main et rejoindre les marcheurs et d'occuper le terrain jusqu'à la victoire. Ne laissons pas passer cette occasion. Continuons à occuper le terrain et arrachons le grillage de la honte qui est venu encercler le symbole vivant de nos valeureux martyrs, et investissons la place. Soyons vigilants devant les manipulations des services à travers les Baltadjias et les casseurs. Campons ce soir à la place des martyrs, ou revenons demain et tous les jours jusqu'à la victoire finale. Vive la lutte des hommes libres. Vive l'Algérie libre et démocratique. Lectures: