BOUTEFLIKA : LE DISCOURS DE LA FIN, UNE GUEULE DE BOIS QUI FAIT SUITE A 50 ANS DE MENSONGES. Ce n'est pas moins qu'un effet d'annonce médiatique pour un non événement politique. La chute du système politique algérien se précise. La mine grave, le ton impersonnel, le verbe indécis, la voix rauque et tremblante, BOUTEFLIKA en repenti, avant lui, BEN ALI, MOUBARAK, se sont aussi repenti la veille de leur fin, dans une ultime escarmouche de l'esprit pour un dernier mensonge, pour une dernière tentative d'abus de confiance, d'un vicieux ensorcellement d'un peuple pudique, tous, sommes convaincus que c'est trop tard, le chameau est déjà a terre, le jour de la vérité est arrivé, les enfants des chouhadas ont grondé l'avant-veille, ils ont fait savoir que le vent de liberté qui a soufflé autrefois sur leur pères est de retour, qu'à présent il les habite, BOUTEFLIKA et ses complices savent que ce vent là, c'est le vent des hommes libres, ils savent qu'il ne les quittera plus jusqu'à la victoire finale, jusqu'à leur fin qui se précise, qui se précipite, qui est là au tournant du cadran, quelques jours, quelques semaines. Par ce discours, le compte à rebours de la chute du système a déjà commencé. L'ébranlement fut déjà le discours du dauphin OUYAHYA un 30 mars, aujourd'hui le chameau est achevé. Le temps fera le reste. Dans quelques jours notre peuple et a leur tète les étudiants marcheront vers la liberté, jusqu'à la victoire finale, jusqu'à la fin de cette maudite première république qui a corrompu notre humanité, qui a usé notre dignité, qui a bafoué nos droits, qui nous a réduit à l'ignorance et à la résignation devant le bonheur et la joie de vivre, de travailler et de se nourrir de culture. Que cette nouvelle république qui s'annonce à l'horizon de ce combat à venir, puisse se nourrir de l'échec de cette expérience puérile de la liberté, acquise dans la foulée des luttes des peuples pour leur auto-détermination, dans le combat de décolonisation, pour se prémunir de l'oubli de soi dans le devoir de s'accomplir dans la dignité, qui a vu notre peuple tenté par toutes les turpitudes, et tout ce qui est dégradant pour notre humanité. L'autoritarisme et l'abus de pouvoir pour les uns, la corruption et le mensonge généralisé à toutes les couches de la société et imposé par le pouvoir comme la conduite incontournable, et la complicité des subalternes ,qui savaient, et par leur silence, en échange de quelques dividendes de la rente de l'état. Qu' on se prépare tous en cette veillée d'armes, pour le combat, pour notre destin, armés de courage et de détermination, jusqu'à la victoire finale, quoi qu'ils en disent, quoi qu'ils en fassent, quelque soit leur force et quelque soit la barbarie de la violence a laquelle ils vont nous soumettre, nous avons déjà éprouvés toutes les souffrances auxquelles ils nous ont soumis, nous supporterons celle-ci, nous la sublimerons, car, c'est l'ultime violence qu'ils puissent nous infliger. Au lendemain, il sera un autre jour, on sera déjà dans la nouvelle république, on aura dissous leur force diabolique qui est la police politique, et nous aurons dissous leurs institutions à travers lesquelles ils exerçaient sur nous leur domination. Mais d'abord, ce jour, on ira tous leur dire d'une seule voix, comme dans un cœur d'anges, comme l'ont fait tous nos autres frères : « le peuple veut la chute du système ». Lectures: