Le bras de fer imposé au peuple algérien par le pouvoir, pour neutraliser toute influence du printemps Arabe, et pour étouffer toute action visant à mettre en danger sa survie, s'est accentué depuis que la CNAE avait courageusement délibéré lors de sa dernière réunion, de marcher sur Alger, et de contester la légitimité du système politique. Le pouvoir avait sentit le mauvais coup, que cette action pouvait menacer son règne et représenter un danger pour lui et précipiter sa chute. Sachant ce que le mouvement étudiant représente comme potentialités et capacités d'organisation au regard du nombre de ses membres et l'intelligence de gestion qui caractérise son statut. Il ne faut pas oublier le poids de la mémoire vivante dans l'inconscient collectif de ce mouvement hérité de ses ainés depuis l'époque de la lutte de libération nationale. Dans la panique, une stratégie répressive pour contrer ce mouvement a été mise en place. Le pouvoir à donc mis les bouchées doubles. Une prise en main de la capitale par les forces de sécurité à été décrété immédiatement, les techniques ayant été déjà rodées lors des tentatives de marche de la CNCD, et les différents exercices effectués durant des journées entières passés dans l'encadrement des différentes actions des corps de métiers qui se sont succédés à Alger durant les semaines passées. Très spectaculaire fut l'encerclement de la place des martyrs a Alger, dans la précipitation par un grillage métallique afin d'empêcher toute tentative de son occupation par les manifestants, probablement, suite à la rumeur que nous avons lancer dans LQA, que les places des martyrs de nos villes sont visées par les manifestants, pour s'y installer, jusqu'à la chute du système politique au pouvoir depuis l'indépendance de l' Algérie en 1962. Par ailleurs, l'action répressive dans laquelle le pouvoir Algérien semble le plus confortablement expérimenté, c'est le lot de bastonnades, d'insultes, d'humiliations, de menaces et chantage, d'enlèvements, de maltraitance et de torture. Le 11 Avril et dans la foulée de la panique, après que les agents du DRS se trouvant dans les avants postes avaient communiqué à leur hiérarchie la décision de la CNAE de marcher sur Alger, sitôt ordre à été donné de neutraliser le mouvement des étudiants des grandes écoles observant a ce moment là un sit-in en face de la présidence, ainsi que leurs camarades de l'USTO et d'autres institutions universitaires d'Oran, eux aussi observant un sit-in. Une bastonnade d'une rare violence, soudaine, brutale et sauvage s'est abattue sur eux. On a dénombré de très nombreux blessés, de nombreuses arrestations et beaucoup d'étudiants ont été laissés inconscients, baignant dans leur sang, gisant sur la voie publique. Des injures d'une exécrable vulgarité on été proférées par les forces de sécurité, qui en dit long sur l'esprit avec lequel les forces de l'ordre considèrent le peuple. Ces injures, analysées après coups, expriment un objectif d'humiliation et de dégradation morale adressé impersonnellement à tout citoyen anonyme et quelconque, c'est tout le peuple qui est visé. En plus de cette abomination et cette sauvagerie venue d'un autre âge, il y eu des arrestations et des enlèvements, des maltraitances et des tortures dans les commissariats, voir ailleurs. On le saura certainement dans peu de temps, car, nous n'entendons pas nous tenir là. Nous déplorons l'attitude des médias privés acquis a ce pouvoir illégitime et répressif, qui semblent largement complices par leur silence sur ces différents massacres, qui inaugurent on l'a prédis, une précipitation de la tragédie qui se profile contre notre peuple. Nous considérons que c'est un devoir de dire la vérité à nos lecteurs, comme ils considèrent qu'ils ont le droit de connaitre la vérité, comme le décrète la charte du journalisme. Nous entendons faire notre métier honorablement, et nous refusons la bassesse de nous taire en contrepartie de quelques dividendes de la rente de l'état. Nous demandons à l'occasion à tous les étudiants ou pas, qui ont été victimes de ces exactions de la part des forces de l'ordre, de nous rejoindre dans la rubrique des commentaires et nous soumettre toutes les exactions qu'ils ont subit y compris avec preuves, tels photos, vidéos, de scènes de violences ou de stigmates sur le corps et tout ce qui vous parait utile, pour ouvrir un dossier de preuves de violations des droits de l'homme, car, nous considérant que nous les Algériens nous sommes aussi des hommes et nous méritons d'être considérés comme des hommes et que cesse la HOGRA lâche du pouvoir politique illégitime et mafieux qui a confisqué notre liberté et qui considère l'Algérie comme un bien privé. La répression à redoublé d'intensité face aux étudiants venus marcher mardi 12 avril, avec son lot d'arrestations, d'enlèvements et de tortures. Cela n'a pas suffit durant 20 ans, nos chaines se rouillent, et cela nous pousse à l'auto-immolation, notre haine de rester sur cette terre nous lance dans l'aventure des mers en bravant la noyade au risque de servir de repas pour les poissons des fonds des mers, avec vos méthodes pour nous dominer, et nous priver de nos droits dans cette vie. Si votre machine répressive s'est mise en marche messieurs du DRS et de toutes les forces maléfiques qui tiennent en otage ce peuple pudique, les enfants des martyrs sont de retour, eux aussi ils se sont mis en marche. Le mardi 12 Avril est déjà une date qui est entrée dans l'histoire, dans la mémoire et dans l'autel des hommes libres. Lectures: