Mercredi 11 mai Possédant souvent des cachets administratifs, avec des PC haut de gamme, mais également une parfaite connaissance du trafic, les malfaiteurs sont de vrais experts en la matière. A moins d'un mois du début des épreuves du Bac, prévues pour le 12 juin prochain, de fausses attestations du Baccalauréat sont vendues dans la wilaya de Constantine, et quelques wilayas du centre et de l'ouest du pays avec d'autres complices. C'est à partir du démantèlement d'un important réseau de trafic en tous genres de documents y compris les fausses attestations du Bac, que cette affaire a pu être découverte par les éléments de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Constantine. Le réseau de trafic, composé de plusieurs malfaiteurs, a été localisé au complexe sportif de cette wilaya. Après l'enquête, qui a mené à la perquisition de plusieurs demeures appartenant aux malfaiteurs, les gendarmes ont pu découvrir et récupérer les fausses attestations du Baccalauréat. Dans l'un des domiciles perquisitionnés, les gendarmes ont découvert deux attestations falsifiées, prêtes à la vente contre une somme faramineuse. La vigilance des éléments de la GN a pu, fort heureusement, déjouer les tentatives de ces trafiquants. Ces derniers sont aussi «experts» dans le trafic d'autres faux documents, notamment les faux permis de conduire, de faux contrats de loyer, et même de faux passeports. Face à cette situation, les gendarmes ont redoublé de vigilance à quelques semaines seulement du début des épreuves du Bac, d'autant qu'il est fort possible que d'autres réseaux «dormants» tentent de vendre de fausses attestations du Baccalauréat durant cette période. Ce sont des «opportunistes» qui, à partir de certaines occasions, essayent d'en tirer profit afin de gagner de l'argent facilement, même en commettent des infractions vis-à-vis de la loi. Il est important de rappeler que durant les années passées, certains réseaux dans certaines villes du pays, ont été démantelés par les services de sécurité. Ces réseaux de trafic de fausses attestations du Baccalauréat avaient vendu chaque pièce 60 000 DA, et ce, au profit de certains jeunes lycéens. Aujourd'hui, ce genre de trafic marche toujours, d'autant qu'on est à quelques semaines du Bac 2011. Cela dit, la traque est toujours en cours. D'autre part, les trafiquants de fausses attestations utilisent souvent de grands moyens afin de fabriquer de faux documents identiques aux originaux. Possédant souvent des cachets administratifs, avec des PC haut de gamme, mais également une parfaite connaissance dans le trafic, les malfaiteurs sont de vrais experts en la matière. Par ailleurs, plusieurs réseaux sont spécialisés dans le trafic de faux documents administratifs, notamment de fausses pièces de résidence, de faux billets de 200, 500 et 1000 dinars, et bien entendu d'autres documents importants falsifiés. Pour ce qui est du profil des trafiquants, généralement il s'agit de jeunes personnes âgées entre 25 et 35 ans, tandis que la plupart d'entre eux sont des ingénieurs en informatique. Il est important de signaler que près de 80% des trafiquants sont issus des milieux urbains. Ils procèdent à la location d'un petit appartement, souvent un studio, situé dans un endroit un peu isolé. C'est à partir de cette «grotte» que les faux documents seront tirés, puis vendus contre des sommes importantes. Tenons par exemple, la carte grise falsifiée est vendue entre 1000 et 2000 dinars. Le gain de cette pratique illicite est grand. Selon les services de sécurité, il s'agit de milliards de centimes qui sont engrangés par ces réseaux. Lectures: