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DEDICTATURE
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 27 - 09 - 2011

Phénomène du siècle ou limite dans les autoritarismes maintenus par la force répressive, qui de l'armée, qui de la police utilisées comme bouclier pour faire durer le règne des tyrans.
Ce début de la deuxième décade du 21 é siècle ouvre l'espoir de la renaissance pour les pays du monde Arabe, de l'Orient au Maghreb.
Les régimes de dictature connaissent un processus de chute libre de leur système tyrannique qui n'a pas permis de développer les sociétés et les populations sous leur domination , malgré une longue attente remplie d'espoirs.
Plusieurs décades ont permis, à ces castes politico-militaires de soumettre des populations faibles, sans élite reconnues, et par le recours à des suffrages folkloriques pour confirmer leur réélection par la force à outrance, et de faire main basse sur les richesses des pays sous leur domination exclusive.
Il est permis d'observer que la période que nous vivons actuellement, est comparable à la période de décolonisation. La France, suite au soulèvement, sans appel, du Peuple Algérien et ses glorieux combattants, s'est vue forcer d'accélérer le processus de décolonisation pour ne pas être traitée de retardataire à l'échelle continentale.
Aujourd'hui, il est plus intéressant de penser à l'avenir de nos systèmes, pour la Renaissance, plutôt que de faire le bilan des régimes tyranniques qui doivent être remisés dans les placards de l'histoire cauchemardesque sans espoir.
Le Pouvoir « algérien » doit transmettre les commandes de la Nation aux nouvelles générations. Ce n'est que reconnaissance, puisque le Peuple a fait sa révolution en octobre 1988. Et tous les acquis démocratiques doivent lui être restitués compte tenu des hauts faits de la grande Révolution de 1954.
Les dirigeants disent vrai en qualifiant ce Peuple, qu'il domine, de tube digestif c'est le reflet de ce qu'ils sont eux-mêmes. Mais ce qu'ils oublient de dire, « par contre, pauvres ou riches, nous sommes affamés de liberté et de dignité. Nous en avons assez de vivre sous un régime paternaliste. Chacun de nous a quelque chose à dire. Il doit pouvoir le dire sans risquer de coucher en prison (dixit Ferhat ABBES (Rabbi yarahmou) in Demain se lèvera le jour).
S'il faut s'attendre à un soulèvement général et organisé du Peuple, c'est une pure vision utopique dans les conditions actuelles. Sans élite porteuse et face à un pouvoir richissime, grâce aux ressources engrangées par les hydrocarbures qui lui permettent de saupoudrer les revendications éparses, la situation risque de durer dans le statut-quo jusqu'au pourrissement final. Seules une pression externe (les signes viennent de l'extérieur), ou une force endogène (émanant de la cellule germinale, l'armée qui a une dette envers ce Peuple pour lui restituer le pouvoir civil pour lequel il a combattu le colonialisme) peuvent amener l'accélération vers le changement démocratique qui arrive de l'Est comme le soleil levant.
La démocratie, ce n'est rien d'autre que l'exercice du Pouvoir par la douceur (Ibn Khakdoun). Un Peuple doit être guidé à l'intérieur d'une trajectoire appelée programme ou projet politique. Pour les analphabètes politicards, lisez le livre testament du grand politicien historique, Ferhat ABBES, intitulé : Demain se lèvera le jour. Voilà un début pour un beau démarrage, tous les domaines de la vie sociale y sont abordés, et il appartiendra aux intellectuels algériens de l'enrichir pour le présenter à un débat populaire le plus large possible, pour l'adopter et le mettre en pratique.
Une constitution doit être l'œuvre de la volonté populaire, et ne doit pas être concoctée à chaque nouvelle élection. C'est un choix populaire à respecter dans le fond et dans la forme. Toutes les sensibilités de la société algérienne doivent retrouvées leur droit dans ce texte. Les fondements doivent s'établir en référence à la plate de la Soummam par respect à nos glorieux Chouhada.
Cette constitution doit veiller à définir les critères du choix des dirigeants qui seront appelés à assumer démocratiquement leurs responsabilités devant la Nation. Comment un Président des Etats Unis n'est éligible président que s'il est natif de ce pays. Et comment chez nous quelqu'un né en dehors de l'Algérie peut sans pudeur diriger notre pays. Il faut rendre l'Algérie aux algériens, pour maintenir les règles de respect de la bienséance. Si quelqu'un natif ailleurs devenu algérien devient ministre par sa compétence il sera admis, mais pour être élu Président de la Nation algérienne il faut être né en Algérie. Ceux qui dirigent ce pays depuis 1962 sont démasqués dans leur identité, et s'ils ne restituent pas le pouvoir politique et militaire aux algériens de souche ils seront combattus comme l'ont fait nos aînés contre le colonialisme. L'heure sonnera quand Dieu le décrétera.
La constituante devra être votée par un parlement élu démocratiquement. Le problème de la députation doit être résolu à la source. L'Algérie a trop souffert de ces députés élus contre « bakchich » et dont la seule motivation est l'enrichissement rapide durant la députation. Les hommes qui ont libéré le pays se sont sacrifiés corps et âme ont laissant derrière eux famille, biens, et toutes les joies de la vie ici bas. Il temps de circonscrire la députation dans le cadre des corps professionnels. Qui mieux que les professionnels de tous secteurs peut élaborer des lois bien appropriées et les faire appliquer. Nous encourageons de réserver la députation pour les intellectuels, les spécialistes, les ingénieurs, les architectes, les technologues, les enseignants qui seront à même de réfléchir sur les législations relevant de leurs domaines respectifs et de les débattre à l'intérieur d'une Assemblée constituante. L'expérience jusque là a permis de constater que les politicards qui ont régné à ce jour, représentent une véritable « peste » pour la vie sociale, pour reprendre une grande découverte d'un psychanalyste de renom du 20éme siècle.
Les politicards disent que la religion ne doit pas s'occuper de politique, mais la politique ne doit en aucune façon s'associer la peste de tous bords qui vient l'infecter. Ce noble concept consiste à donner le bonheur au Peuple selon l'interprétation d'un grand penseur. Le meilleur d'entre vous est celui qui est utile pour les autres (son peuple).
Une fois ces critères fixés pour l'accès à la députation honorable et non déplorable, il faut veiller à l'application constante des lois pour ne pas les vider de leur sens. De cette manière on créera de la valeur. Car dans l'étape actuelle le politicard représente de la non-valeur aux yeux du Peuple.
Chaque élu qui sera appelé à accomplir ses devoirs, devra à son entrée en fonction passer sous scanner, et à la sortie il devra repasser au scanner. Député, ministre, président, haut gradé de l'armée, ils doivent rendre des comptes à la sortie.
Si l'Algérie renouvelle avec les gens de bon aloi, la première loi à mettre en œuvre c'est d'abord celle qui viserait à rendre justice aux victimes de tous les crimes commis de toute nature. D'abord celle liée à la période coloniale. Des gens ont été spoliés de leurs biens (séquestre des terres) comme représailles contre la France coloniale. Ces gens opposants à la France coloniale et l'ayant combattue, n'ont pas vu leurs droits restitués par le pouvoir algérien depuis 1962. Une injustice peut être préméditée pour ne pas réveiller le passé. Le code civil français, après la 2éme guerre mondiale a un introduit un article restituant tous les biens aux propriétaires juifs, car les transactions étaient considérées comme nulle et conclues sous l'effet de la persécution.
Cette loi intégrera aussi les victimes civiles de crimes durant la guerre de libération. Des algériens ont commis des crimes contre des algériens sans jamais être inquiété parce qu'il existait un vide juridique. Les ayants droits de Chahid, ne demandent pas seulement des intérêts matériels mais plus que cela, que justice leur soit rendue contre certains délits commis contre un des leurs durant la guerre de libération.
Une autre loi doit être promulguée pour remonter les crimes depuis 1962 commis par les tenants de la dictature. Ces crimes doivent concerner les atteintes à l'intégrité physique des citoyens mais aussi il s'agira de démasquer tous les faussaires du système qui se sont faits des situations aux frais du Peuple. La liste devra être établie en s'appuyant sur les faits rapportés par la presse ou les hommes libres, qui des faussaires moudjahidine, qui des faussaires des lieux de naissance, qui des faussaires diplômés etc.
La dédictature consiste à rompre la chaine qui produit les graines des tyrans de toutes sortes qui lorsque ils arrivent au sommet de l'Etat se considèrent Dieu sur terre ‘cette pulsion funeste) et martyrisent leurs concitoyens.
L'Algérie doit renouer avec valeurs ancestrales, de justice sociale, d'hospitalité, de respect de l'autre, de liberté, de quête de la connaissance et du travail, où toutes les communautés méditerranéennes pouvaient y vivre et y apporter une valeur à la construction du pays.
Rochdi Siddiq
Lectures: 4


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