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DEFENSEUR OU DEFONCEUR DES DROITS DE L'HOMME?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 29 - 11 - 2011


« DON DE SOI »
Toute l'action du commando de la vie, ce militant de la défense des droits de l'homme, soldat de la plume face à l'injustice et l'arbitraire, s'appuie sur cette considération et se nourrit de cette conviction. C'est ainsi qu'il contribue à l'écriture d'une page de l'histoire, c'est-à-dire d'une copie conforme de la pénible et longue tradition militante des rares défenseurs des droits de l'homme algériens,
incorruptibles et invariables, mais…..
Après deux décennies passées dans ce « milieu », c'est trop souvent, et à mon grand regret un constat amer qui blesse mon esprit. Ce qui est donné en spectacle, à travers des tiraillements, des batailles que se livrent des clans, pour une question de leadership chez les uns, pour d'autres c'est les positions d'un confort social, et les voyages aux frais et au nom de la défense des droits de l'homme, ou encore les bousculades de petits «avocaillons », venu(e)s en quête d'affaires juteuses et bien rémunérées, l'ensemble, formant une magnifique famille « Haila Ha-ila », dont les membres ne font aucune différence, et confondent Ligue et Digue des droits de l'homme. Pour preuve qu'il ne s'agit pas ici d'allégations à but de nuire, ou alors non fondées, il suffit de braquer le regard en direction de l'action stérile et les manquements aux présumés devoirs derrière quoi se dissimule-t-on. L'arrestation de Mlle Nassima GUETTAL militante des droits de l'homme par les services de police et le silence, de ceux qui se targuent tuteurs de la Défense des droits de la personne humaine, ont brillé par leur absence – j'entends ici silence – , n'était-ce la promptitude habituelle de quelques militants des droits de l'homme et l'alerte lancée par LQA aux nombreux ami(e)s du Front du Changement National et aux combattants contre l'injustice et l'arbitraire, aux O.N.G Al Karama et frontline, Mlle Nassima serait entrain de croupir dans les geôles policières, pendant que d'aucuns « défonceurs » des droits de l'homme s'offrent dans un ridicule et grossier rassemblement folklorique devant l'Ambassade syrienne, en guise de soutien au génocide qui se commet sous le regard de l'humanité, contre une population dont le seul crime est le fait d'appartenir à un pays qui ne possède pas de champs pétroliers pour servir d'alibi comme en Lybie.
Caricatural, c'est le mot qui est venu à mon esprit après avoir visionné la vidéo de Samir Hchicha sur Youtube et facebook, caricatural dans le sens ou considérer les coupables plus importants que les victimes relève du grotesque, quand il s'agit de pitreries enfantines, mais quand ce sont des adultes qui se targuent « défenseurs » des droits de l'homme, objecteurs de conscience et donneurs de leçons d'un humaniste de croque-morts, qui s'offrent en spectacles à travers une déshonorante bouffonnerie, là ça me révolte, car je conçois qu'il n'y ait aucune différence entre celui qui tue abjectement et celui qui l'applaudit, non pour moi les deux sont coupables, le premier de crime, le second soutien et apologie au crime. Je considère que dénoncer par-ci la dictature et la soutenir par-là, est la pire et la plus abjecte de toutes les formes d'hypocrisie.
A-t-on oublié que la parole est inséparable de l'acte chez le défenseur de la dignité humaine, qu'il a pour obligation de ne pas abandonner sa mission dont le cachet forcement n'est que humanitaire, donc en toute circonstance, de mettre la morale avant la prudence et de ne céder en aucun cas aux « manœuvres » évidentes externes, ou parfois internes comme j'ai eu à rencontrer, et dénoncé l'importance et la gravite des atteintes flagrantes que l'impunité apporte aux principes du Droit moral, pénal et international.
A quoi rime donc cette insulte, cet outrage à la mémoire de celles et ceux qui se sont sacrifiés pour la promotion, la protection et la défense des droits de la personne humaine ? A quoi rime ce ballet macabre devant l'ambassade du crime à ciel ouvert, il est vrai que l'odeur du sang attire les requins, c'est pourquoi le ballet folklorique qui est venu nous écœurer, avait pour chef d'orchestre, un individu à qui la Direction Générale de la Sureté nationale à arraché la tenue de « Ninja » avant de le licencier de son corps comme un fruit pourri, oui c'est ce rejet d'un corps constitué qui a animé le Bal des défonceurs des droits de l'homme devant l'ambassade de Syrie, à titre de soutien à Bachar et à ses barbouzes, oui l'homme au porte-voix , S. Hakim, n'est nul autre qu'un individu qui a déclaré au premier responsable d'une des ailes de la LADDH et en ma présence qu'il a tué un jeune, car il avait un doute qu'il pouvait s'agir d'un terroriste, et c'est ce même individu qui parle aujourd'hui au noms des familles expulsées ou en voie de l'être, avec l'assentiment de son maitre, qui l'a placé à la tête de SOS Expulsions, un Comité crée en 2001 par le défunt Maitre Mahmoud KHELILI et moi-même, familles auxquelles sont au passage soutirés entre 200 à 3000 DA au nom des droits de l'homme. Une escroquerie qui ne dit pas son nom et ou des témoins -victimes de cette arnaque- m'ont fait part de cette impitoyable malhonnêteté.
Ce qui m'oblige et m'autorise à rappeler aux mémoires oublieuses que le défenseur des droits de l'Homme qui se respecte ne peut être assimilé à un vulgaire affairiste, a un argentier, ou a une machine à compter les sous, qu'il ne s'embarrasse jamais de comptabilité et que, ce qui compte le plus pour lui c'est exclusivement ses actes, ses faits, et ses points d'honneur. La réussite sociale ou alors les positions de confort sont des mobiles qui existent ailleurs, mais en aucuns cas chez le défenseur, sauf s'il est un imposteur.
Il n'y a pas de doute que parfois, certes rarement et ça reste vraiment regrettable, la tentation dessèche le cœur et sclérose la pensée, l'imposture faisant fi de la « hachma » –la honte- . Cela s'est vu et l'observateur averti finit par découvrir chez celles-ci et chez ceux-là les symptômes de l'abâtardissement de la pensée et une honteuse rotation « derwichienne » au sein de la « Digue » des droits de l'Homme. Une attitude d'où il n'y a aucune chance d'en sortir « Grand », on en sort obligatoirement sous le paillasson, avec des cerveaux vides, bourrés d'idées pervertis, des consciences molles et c'est le déclin pour le défenseur monnayable.
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