Me Amine Sidhoum. Membre du collectif d'avocats de la défense d'Abdelkader Kherba : Les chefs d'inculpation ne sont pas fondés. - Comment expliquez-vous la peine de trois ans de prison ferme requise à l'encontre du militant du Comité national de défense des chômeurs, Abdelkader Kherba, pour avoir participé pacifiquement à une manifestation ? Avant de répondre à cette question, je dois préciser que les chefs d'inculpation retenus contre Abdelkader Kherba ne sont pas fondés. Quant à la peine, on s'attendait à un an de prison au pire, mais trois ans, c'est trop flagrant. C'est inexplicable ! - Abdelkader Kherba a entamé une grève de la faim. Pensez-vous que ce geste influera sur le procès prévu le 3 mai ? Nous n'avons aucune idée de ce qui va se passer car ce harcèlement judiciaire mené à l'encontre des militants et des syndicalistes depuis quelque temps nous a habitués à des épisodes sans précédant, à de mauvaises surprises. On aurait pu le garder en liberté provisoire au lieu de l'envoyer en prison alors qu'il n'y a même pas de partie civile dans l'affaire. Personne n'a porté plainte contre Abdelkader Kherba. - Qu'envisagez-vous de faire pour éviter à votre client une lourde peine ? Nous n'allons pas lui éviter une peine lourde mais le libérer carrément. Rien ne prouve et ne conforte les chefs d'inculpation retenus. Nous allons le défendre, mes collègues avocats et moi-même, saisir les instances nationales et internationaless et soutenir jusqu'au bout Abdelkader Kherba. Lectures: Error gathering analytics data from Google: Insufficient quota to proceed.