* Tweet * * Sharebar * Tweet * « POUR EN FINIR AVEC L'AFFAIRE DU TRIBUNAL SUISSE. » C'est le titre de l'article signé par M. Maamar Farah, paru dans Soir d'Algérie le 13 août 2012. J'espère que M. Charles Aznavour ne se fâcherait pas en apprenant que je lui ai emprunté un petit couplet de sa belle et célèbre chanson intitulée « les Comédiens », couplet auquel bien sur j'ai pris à mon compte de changer les paroles à l'instant où un ballet d'acrobates mi-comédiens, mi-dramaturges, qui au lieu de nous inviter à venir voir les comédiens, les magiciens et les musiciens sont venus ajouter aux coupures de l'électricité, de l'eau et aux incalculables et criminels feux de forêt, un burlesque et risible spectacle pour « égayer » nos journées ramadhanesques, un spectacle ou on peut entendre, lire, enfin voir des théoriciens de la conspiration, des techniciens de la délation et des praticiens de la malédiction, une sorte de batterie de casseroles à forme humaine, mue par la levée de l'immunité par la justice helvétique, dont jouissait leur parrain, le Sieur Nezarresse. Des médahistes, par définition « aboyeurs », terme que je considère ici le mieux approprié, qui à travers une levée de boucliers montrent sans rougir, qu'aujourd'hui, ils ignorent encore « sciemment », que l'aptitude des algériens à ne plus croire ce qu'on leur dit, et à rechercher eux-mêmes les faits au-delà des discours rassis et des commentaires viperins, est la seule disposition qu'ils considèrent à même de leur éviter le pire et, pourquoi pas de leur assurer le meilleur. La rue parle, messieurs les médahistes écoutez la! Elle crie, elle dit qu'elle ne croit plus et elle a raison, après tant de mensonges, de journalisme « maison », de frustrations, de hogra, d'injustice, d'arbitraire, de pharaonien abject, de division, de favoritisme de rapines, de misère. Tant de maux, tant de douleurs et de souffrances que vous info-imposteurs d'une certaine presse dite libre et indépendante, vous charlatans drapés de l'habit droit-de-l'hommiste, et vous, ayant une part de responsabilité active dans la tragédie nationale, tentez de dissimuler en usant du mot et du verbe. Il est vrai que la démagogie n'est pas seulement le fait des hommes politiques, on la retrouve notamment chez les «penseurs à la mode » et chez les partisans de la brosse, avec pour comble de la forfaiture, des mots pour guérir des maux. Monsieur Maamar Farah, d'autres salisseurs de papier vous ont précédé, cependant, si la palme de l'impéritie journalistique devrait être décernée, sincèrement c'est à vous que reviendra le mérite, mieux encore je dirais que vous seriez le gestionnaire le plus sûr et le gardien le plus parfait d'un mur national de lamentations. En pensant à vous, je ne peux que remercier Dieu, pour n'avoir pas fait de moi un journaliste. Il est vrai que la réalité est déplaisante à entendre, mais n'ayant pas fréquenté l'école de l'indignité et de la bassesse, je le remercie de m'avoir prêté force et courage pour dire aux valets de la dictature que vous êtes à mes yeux pitoyables, à force de soutenir, des êtres vils aux consciences souillées, et aux mains tachées de sang. Vos fantasmes, M. Maamar Farah n'illusionnent plus personne. Ils n'ont aujourd'hui aucune prise sur les événements. Dites-le aux aventuriers de la politique. Dites-vous que vouloir empêcher le Droit d'être droit et la Justice d'être juste ça se trouve là où la justice est très peu –sinon pas du tout- soucieuse de sa perfectibilité et ou le Juge n'est qu'un petit fonctionnaire du droit, et où le journalisme (à quelques rares exceptions), est si peu scrupuleux à l'égard de l'Ethique et de la Déontologie du 4é pouvoir. Monsieur Maamar Farah Dites-moi, dites-nous que comptez-vous faire, comment comptiez-vous maquiller 200000 morts, 24000 personnes enlevées, des dizaines de milliers de personnes déportées et internés dans les camps irradiés du Désert, des centaines de milliers de veuves et d'orphelins, la torture expérimentale, les exécutions extrajudiciaire, les assassinats politiques, les personnes handicapées, les milliers d'intellectuels de haut niveau exilés, la braderie des richesses nationales et ce n'est pas tout, il ne faut pas oublier l'hypothèque de l'honneur et de la dignité nationale? Monsieur Maamar vous êtes décevant car vous nous laissez découvrir que vous ignorez que le journaliste doit avoir la dignité du penseur et le regard « moralement » lucide, sinon il ne sera qu'un porte-plume et un salisseur de papier. Monsieur Maamar Farah, vous êtes libre d'aimer les dictateurs, mais vous n'êtes pas autant libre d'occulter, de farder la vérité,. Ignorez-vous à ce point que le positivisme s'en tient uniquement et seulement aux faits et que le journaliste qui se respecte s'interdit de conclure. Votre article est un procès d'intention fait uniquement de « fausses notes » qui font qu'il échappe et s'éloigne à l'analyse objective. Dois-je vous rappeler que dans ce cas, toute hypothèse sur l'origine des incidents paraitra vaine au regard de la réalité, et que votre commentaire oiseux s'efface de facto, du fait que les victimes du goulag de la république de vos coquins, vos copains, les filous et les voyous que vous tentez d'innocenter, sont là pour vous dire que ce dont vous considérez étant une action salvatrice, n'est rien d'autre qu'une sauvagerie, qui relève de la pire des manifestations de la bestialité, voilà pourquoi au Nom des internés des camps de la honte, à celles et ceux qui ont une part de responsabilité dans le mal qui a été fait à mon pays et au peuple dont je demeure fier d'appartenir malgré nos peines et nos souffrances je dis : « Nous ne vous pardonnerons jamais, ni ici-bas, ni le jour du Jugement dernier, en attendant : « ان لم تستحي فافعل ما شئت » Nombre de lectures: 1680