Il est allé à l'hôpital de Tizi Ouzou chercher le corps de son fils Le numéro deux du Front Islamique du Salut dissout, est allé dans la soirée d'avant-hier à l'hôpital de Tizi Ouzou en compagnie des responsables de la sûreté de wilaya, et il a examiné les corps des membres de l'organisation d'Al Qaida qui ont été éliminé par l'armée à Beni Douala, pour voir si son fils Abdelkahar se trouve parmi eux. En raison de ce qu'a publié l'un des journaux sur la mort de son fils avec le groupe tombé dans l'embuscade des services de sécurité, l'ex vice président du « FIS » est allé à Beni Douala. Ali Belhadj a déclaré qu'il a rendu visite à la sûreté urbaine de Beni Douala pour « récupérer le corps de son fils et l'enterrer». Les agents de la sûreté l'ont emmené à l'hôpital de Tizi Ouzou où les corps des membres d'Al Qaida sont mis dans la morgue, il a été autorisé à voir leurs corps calciné des suites du bombardement, dans l'espoir de trouver son fils Abdelkahar, 20 ans, parmi eux. Ali Belhadj a dit : « Ils étaient tous carbonisés et il est difficile de les identifier car ils sont décapités. D'après le constat, « Abdelkahar n'en fait pas partie pour deux raisons, premièrement, la plupart d'entre eux sont barbus et mon fils ne l'est pas. Deuxièmement, ils me paraissent âgés par rapport à mon fils. » Et ajouta : « Si le président Bouteflika avait vu ce que j'ai vu, ces images affreuses l'auraient frappées et il se serait précipité à trouver une vraie solution à cette crise. »