A l'instar de toutes les strates économiques de la société, les universités et autres institutions d'enseignement supérieur sont devenues des biens privés. Longtemps à l'abri des tractations politiciennes , mercantiles ou claniques; elles sont aujourd'hui le creuset de faussaires, de trabendistes, de larbins du système.Université de la formation continue, capacité de droit, ex PGS, toutes les formules, par effraction,pour l'obtention de diplômes, ont été minutieusement étudiées afin de permettre aux médiocres de s'insérer et de sévir,faute de conscience scientifique et de formation intellectuelle. Ce qui se passe à Bouzaréah, à l'Ecole d'Agriculture , à l'école supérieure de sciences politiques ou au CRASC n'est que le prélude au plan, diabolique, de détructuration et de clochardisation du secteur.le vandalisme intellectuel et le terrorisme des administrations universitaire ont fait fuir le plus coriace et le plus nationaliste des chercheurs. Devant la répression et les dossiers de justice auxquels ils doivent faire face et devant le mutisme des plus hautes autorités( ce qui n'est gère le cas pour les multiples élections auxquelles la presse réserve des tartines entières durant des mois), l'universitaire algérien se trouve devant l'alternative suivante: se ranger, courber l'échine et supporter toutes les humiliations d'un système cadenassé, ou se révolter et subir l'ire des inconditionnels de la médiocrité et des « intello falso » à la conscience lépreuse Pis, tous les pseudo-universitaires dénoncés se trouvent promus à des postes bien plus importants, si bien que cette situation fait dire au plus commun des mortels que pour briguer un poste important, il ne faut surtout pas être détenteur d'un casier judiciaire vierge, et le cas du directeur de l'école nationale supérieure de sciences politiques( ENSSP) en est un exemple éloquent. Une affaire et pas des moindres au niveau du secteur de l'agriculture du temps où il avait la responsabilité du secrétariat général de ce ministère, des milliers d'hectares de terres agricoles s'étaient volatilisés, rien que cela! quelques mois de farniente et on lui confectionna un job à la mesure de son incompétence et de son inculture pédagogique et scientifique. Ces faux intellectuels , ignorant la recherche et la production scientifique gère donc les institutions dont ils ont la charge par la terreur et le marchandage.Nécrose idéologique et scientifique sont les axes de recherche de ces gestionnaires au dessus de toutes les lois. Alors leur parler de philosophie , c'est donner de la confiture à des facochères.