par Hocine Mahdi, mardi 8 janvier 2013 Monsieur le président, Djamal Ould Abbès, ministre de la santé, a laissé mourir des malades que les médecins pouvaient soigner. Au lieu de lui demandé des compte vous lui offrez des vacances de luxe à vie au sénat. Benbouzid, ministre de l'abrutissement national, a déculturé trois générations d'algé-riens. Au lieu de le mettre au placard, vous le repêchez en l'intégrant à votre tiers sénatorial. Barkat, ministre de l'agriculture, a distribué des centaines de milliards de dinars et des milliers d'hectares à des copains et des coquins qui n'ont rien à voir avec le travail de la terre. Au lieu de le livrer à la justice, vous le reprenez dans la sphère de vos protégés. Chakib Khalil a pillé Sonatrach et l'a mise au service des entreprises américaines. Vous l'avez laissé s'enfuir avant d'autoriser des juges à condamner ses subalternes. Moumen Khalifa a dévalisé les entreprises publiques et la caisse des retraités grâce à la complicité des barons de l'Ugta et de la classe politique. Votre justice attend qu'il s'installe en Angleterre avant de juger ses sous-fifres. Reprenez vos discours du premier mandat. Vous faites depuis treize ans le contraire de ce que vous dites. Vous dénoncez les médiocres mais vous vous entourez de médiocres. Vous dénoncez les pourris mais vous vous entourez de pourris. Vous dénoncez les incompétents mais vous vous entourez d'incompétents. Vous dénoncez les parasites mais vous vous entourez de parasites. Que doit penser l'Algé-Rien que je suis ? ————